Le ministère du Commerce a annoncé, l'octroi de 113 licences d'importation d'acier, et ce après avoir examiné 210 demandes déposées au niveau de la Commission interministérielle chargée de l'examen des demandes de licences d'importation des produits et des marchandises. Ces licences concernent 7 licences octroyées à des entreprises publiques spécialisées dans la réalisation et la distribution et 106 autres délivrées au profit d'opérateurs économiques, précise le communiqué. La commission a adopté des critères techniques et objectifs en traitant les demandes, ajoute la même source. Pour rappel, le ministère du Commerce avait annoncé précédemment, l'ouverture des contingents quantitatifs de 21 produits au titre des licences d'importation pour l'année 2017. Concernant la dernière décision relative aux licences d'importations de certains produits accessoires, le ministre du Commerce, Ahmed Saci, a mis en avant la possibilité d'élargir la liste des produits en question "mais sans manquement aux engagements de l'Algérie envers les pays avec lesquels elle est liée par des accords". Il s'agit de produits accessoires, au regard des besoins essentiels du citoyen et dont "l'importation a dépassé les limites autorisées" comme les fruits secs avec un montant global d'importation qui a atteint 157 millions de dollars. "Nous avions à maintes reprises indiqué que le recours aux licences d'importation pourrait être élargi, et c'est ce qui s'est passé avec certains produits accessoires", a souligné le ministre, ajoutant qu'"il a été décidé d'arrêter l'importation de ces produits et les soumettre au système de licences conformément à la demande exprimée dans le marché national et les capacités financières du pays et ceci peut être élargi à d'autres produits". Il est à rappeler que les banques activant en Algérie ont reçu, début du mois en cours, une instruction portant suspension des opérations d'importation de préparations alimentaires (sauces, mayonnaise etc.), de produits alimentaires (biscuits, confiseries, chocolat etc.) et d'équipements industriels, tels les transformateurs électriques, le marbre, le granit, les produits fabriqués en plastique et les tapis. Cette décision vise, selon le ministre, à réguler le commerce extérieur et protéger la production locale (disponible sur le marché avec la quantité et la qualité requises). Les produits liés aux activités productives seront exclus du système de licences, a précisé M. Saci ajoutant que l'ouverture des contingents quantitatifs relatifs aux produits électroniques et électroménagers, annoncée à la fin mai exclut les appareils utilisés dans les industries de montage. A une question sur l'octroi de licences d'importation de véhicules, le ministre a affirmé que le dossier était en cours d'examen par une commission ad-hoc, indiquant qu'aucune licence n'avait été octroyée en 2017. La hausse des prix du ciment est due à la spéculation qui coïncide avec une baisse conjoncturelle de l'offre, du fait des travaux de maintenance au niveau de certaines unités de production. Il a ajouté que ce recul dans la production n'aura aucun effet sur les projets nationaux, notamment dans le secteur de l'habitat, affirmant que la mise en service de nouvelles unités productives à l'instar des deux usines de Biskra et d'Adrar outre l'usine d'Aïn K'bira permettrait d'atteindre l'autosuffisance en matière de ciment avant la fin de l'année. S'agissant de l'orge et du maïs, le ministre a affirmé qu'aucune perturbation n'avait été enregistrée dans la production animalière après avoir annoncé l'octroi de 167 licences d'importation. Le marché de la production animalière et de volaille jouit actuellement d'une "stabilité" grâce à l'Office national professionnel des Céréales et à l'Office nationale de Production animalière qui ont assuré la disponibilité en quantités nécessaires de l'orge et du maïs, mais aussi aux opérations de lutte contre la distribution illégale (sans facturation et sans recourir aux canaux bancaires), ajoute le ministre.
Relever le taux d'intégration locale des produits de beauté Le ministre du Commerce, Ahmed Abdelhafid Saci, a appelé les producteurs et exportateurs nationaux des produits de beauté à la nécessité de relever le taux d'intégration locale du produit afin de préserver les produits subventionnés, de protéger l'économie nationale et les réserves de change, a indiqué un communiqué du ministère. Le ministre avait présidé, lundi (le 24 juillet en cours), une réunion de la Cellule d'écoute et de suivi des producteurs et exportateurs des produits de beauté et de nettoyage, en présence des représentants des ministères de l'Industrie et des Mines, et des Finances, a ajouté le communiqué. M. Saci a ouvert cette réunion consultative élargie en donnant un aperçu général sur le programme du gouvernement qui vise à soutenir le produit national, ainsi que sur les directives données du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, en la matière, en application du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. A cette occasion, les opérateurs économiques ont exposé un état détaillé sur l'ensemble des problèmes auxquels font face les producteurs, principalement les matières premières utilisées,et sollicité l'appui et l'accompagnement du ministère de Commerce pour augmenter les exportations à l'étranger, notamment vers le continent africain qui constitue, selon les intervenants, "un marché prometteur". En outre, il a été procédé, lors de cette réunion, à l'évaluation de l'état de mise en œuvre des actions qui ont été engagées au profit des producteurs ainsi qu'à l'examen des thèmes à caractère interministériel et qui relèvent de la responsabilité des secteurs concernés. A cet égard, le ministre a salué les efforts consentis par les producteurs en accord avec la stratégie nationale qui vise à réduire le poids des importations et à accroître les quotas d'exportation hors-hydrocarbures, exprimant par là même, son attachement à la nécessité d'accorder un intérêt à la qualité, à l'augmentation des moyens de recherches et de développement et à préserver la santé du citoyen, par rapport à ces produits fabriqués qui peuvent présenter un risque réel pour la santé du consommateur. M. Saci a également donné des directives à l'ensemble des cadres du secteur, les enjoignant d'accompagner et de suivre de près les producteurs et exportateurs et d'accorder toutes les facilités autorisées par la loi, affirmant qu'un dialogue sera amorcé avec le reste des secteurs concernés.