Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, présidera ce mercredi une réunion du Conseil des ministres, qui sera consacrée notamment à la Loi de finances 2019. D'autres points figurent également à l'ordre du jour de ce Conseil dont le projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2016. Il est important de savoir que le texte de la loi de finances 2019 n'introduit aucune augmentation sur le prix du gaz et de l'électricité ou de l'eau ou des carburants. Après avoir mis les dernières retouches sur ses projets de lois, le Premier ministre Ahmed Ouyahia conduira donc son staff ce mercredi à la Présidence. Le gouvernement va donc exposer dans le fond le contenu de la prochaine loi budgétaire de l'année 2019 au chef de l'Etat. Une fois passé en Conseil des ministres, le projet de loi sera transmis de facto à la chambre basse du Parlement. L'Assemblée nationale doit prendre tout le temps nécessaire pour fouiner les dispositions et le budget alloué aux différents secteurs au terme de l'exercice 2019. Tous les ministres vont passer à tour de rôle devant la commission parlementaire des finances pour expliquer et surtout justifier aux députés le montant des budgets consacrés à leurs départements. Après l'APN, le projet de loi de finances sera examiné par le Conseil de la nation. En tout, le Parlement a un délai d'un mois, voire de 45 jours pour libérer le gouvernement. Le projet adopté doit être au niveau du gouvernement début décembre pour une éventuelle vérification avant sa signature par le chef de l'Etat le 31 décembre prochain. Il est important de rappeler, dans ce même ordre d'diées que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait indiqué que le projet de loi de finances 2019 maintiendra le même volume de soutien financier accordé par l'Etat aux différents secteurs créateurs de richesse. Dans ses projections du PLF pour 2019, le gouvernement maintient globalement les grandes tendances économiques du pays observées pour 2018 jusqu'à 2021. D'ailleurs, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, avait indiqué en début septembre que le projet de loi de finances 2019 ne comporte pas de mesures d'augmentation des taxes et impôts, voire que la politique sociale de soutien aux catégories défavorisées, se poursuivra. Quant au projet de règlement budgétaire 2016, il fait ressortir les conditions d'exécution du budget général de l'Etat de l'année 2016 ainsi que l'état d'exécution effective des crédits sur la même année, et ce, par rapport à ce qu'avait prévu la loi de finances 2016. La loi de finances 2016 avait tablé sur des dépenses globales de 7.984,1 milliards DA (mds DA), composées de 4.807.3 mds de DA de dépenses de fonctionnement et de 3.176.8 mds de DA de dépenses d`équipement. Les recettes budgétaires, elles, étaient estimées à 4.953 mds DA en 2016. Enfin à rappeler que le déficit du solde global du Trésor de 2016 avait été estimé à 2.452 mds DA.