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La France va revivre un second épisode des Gilets jaunes encore plus radical
Un second mouvement
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 03 - 2025

Jamais, dans l'histoire de la France, partis politiques et institutions ont été aussi radicalement et profondément disqualifiés et discrédités qu'à notre époque. Depuis les organisations politiques toutes obédiences confondues (de l'extrême-gauche et à l'extrême-droite), en passant par les centrales syndicales et les instances religieuses (chrétienne pour ses scandaleuses affaires de pédophilie récurrentes, juive pour sa compromission immorale avec le sionisme et l'Etat génocidaire d'Israël), jusqu'aux défaillantes administrations corrompues et les forces de l'ordre nazifiées, toutes ces structures sont aujourd'hui honnies, anathématisées, condamnées, rejetées par les Français.
La confiance entre le peuple français et ses gouvernants est rompue. Elle s'est brisée. Le rejet du système a entraîné le durcissement autoritaire du pouvoir. Le renforcement de la répression policière.
La défiance à l'égard des forces de police, bras armé de la classe régnante française, s'illustre par la flambée de violence dont elles sont victimes de la part d'une population excédée par les méthodes militaires répressives des policiers, ces derniers ayant été transformés en mercenaires, voire en milices privées chargées uniquement de la gestion sécuritaire exercée par la terreur.
Les médias, par ailleurs tout autant décrédibilisés pour leur inféodation notoire au pouvoir, aux puissances financières et au lobby sioniste, en sont aujourd'hui à s'interroger sur les causes de l'accélération de l'effondrement des institutions étatiques françaises.
Cette perte de confiance dans les institutions est profonde. Cette discréditation des institutions politiques et étatiques bourgeoises n'est nullement conjoncturelle, mais structurelle. Elle exprime un «malaise civilisationnel» politique et social, expression d'une profonde crise économique potentiellement explosive de révoltes sociales insurrectionnelles.
Les dernières illusions sur la nature des institutions étatiques au service du peuple se sont définitivement envolées. La confiance envers ces institutions s'est évaporée.
En France, le caractère de classe du pouvoir a dévoilé son véritable visage avec la politique antisociale du gouvernement Macron, et surtout avec les répressions policières sanglantes perpétrées contre la population.
En cette période de crise multidimensionnelle, tout à la fois économique et institutionnelle, la réalité des antagonismes de classes se clarifie, le caractère de classe des institutions étatiques se dévoile.
La fonction prédatrice des partis politiques et des organisations syndicales se révèle au grand jour. Les luttes de factions au sommet de l'Etat s'intensifient. Les rivalités entre fractions bourgeoises prennent un relief inédit. La classe politique est en pleine dislocation, en proie à la déliquescence. Aujourd'hui en France, le pouvoir a prouvé qu'il est ouvertement au service des intérêts privés, de la finance, d'un Etat étranger : Israël. Une infime minorité concentre entre ses mains toutes les richesses, détient les rênes du pouvoir, des institutions publiques et privées.
Les généreuses subventions gouvernementales accordées aux classes possédantes, chiffrées en milliards (manière plus démocratiquement subtile et légale d'extorsion des deniers publics), et les spécieuses commandes ordonnées par l'Elysée, notamment à la faveur de l'orchestration de l'opération Covid-19 qui a permis aux Big Pharma d'engranger des centaines de milliards d'euros de profits, et de celle de la menace russe, aujourd'hui, qui va permettre aux entreprises du complexe militaro-industriel de multiplier par trois leurs bénéfices, viennent confirmer le caractère bourgeois et maffieux du régime bonapartiste de Macron. Les institutions étatiques françaises apparaissent sous leur vrai visage : comme de simples instruments au service d'une infime minorité de milliardaires et comme moyen d'enrichissement personnel pour les hommes politiques dépravés. Elles n'œuvrent nullement pour l'intérêt du peuple opprimé et des travailleurs.
La France revivra-t-elle un second épisode des Gilets jaunes encore plus radical, plus insurrectionnel ? En un mot, révolutionnaire ?
En 2018, la France qui, la veille encore s'ennuyait, s'était réveillée brutalement de son léthargique sommeil politique bercé par des rêves d'un pouvoir bourgeois éternel et inébranlable.
A la faveur de l'imminente promulgation de la taxe sur l'essence décrétée par l'Exécutif, le moteur de la révolte populaire s'était ébranlé en novembre 2018 pour embraser toute la France, révolte conduite par le mouvement des Gilets jaunes. La suite, tout le monde la connaît : des mois de soulèvements populaires quasi insurrectionnels, d'affrontements violents, de blocages économiques, de crises institutionnelles, de paniques gouvernementales.
Cette fois, le second mouvement des Gilets jaunes, au-delà des revendications réformistes pour affirmer sa puissante force de transformation sociale, ne doit plus seulement se contenter de combattre les insignifiants locataires des institutions déliquescentes (Elysée, Assemblée, Sénat et autres institutions subalternes), mais s'attaquer aux propriétaires du capital, réels détenteurs du pouvoir, en vue d'instaurer de nouvelles institutions, fondées sur des bases économiques révolutionnées, dirigées et contrôlées par le peuple travailleur de France, sans distinction d'origine et de religion.


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