Du 10 au 31 janvier va se dérouler en Angola la Coupe d'Afrique des Nations. Comme tous les deux ans, c'est le championnat de France qui se retrouve le plus impacté par cette compétition, dont les instances dirigeantes du football mondial ne se soucient peu en la laissant se dérouler au beau milieu des championnats européens, sans égard pour les équipes qui "emploient" un grand nombre d'internationaux africains. Ainsi, c'est une cinquantaine de joueurs "africains" évoluant en Ligue 1 et 2 qui vont faire défaut à leurs clubs en ce mois de janvier. L'Olympique de Marseille fait partie des clubs les plus touchés, bien que la "pilule" aurait encore été plus dure à avaler si le Sénégal n'était pas passé totalement à côté des éliminatoires de la Coupe du Monde (et donc de la CAN, puisque les deux étaient fusionnés cette année). Du côté du Vélodrome, on se consolera en conservant, c'est un moindre mal, Mamadou Niang, Edouard Cissé et Souleymane Diawara… Par contre, ce sont 4 joueurs qui vont faire défaut à l'effectif olympien pendant une période plus ou moins longue, selon le parcours de leur équipe nationale respective. Il en est ainsi de Taye Taiwo (Nigeria), Bakary Koné (Côte d'Ivoire), Charles Kaboré (Burkina Faso), André Ayew (Ghana), et Stéphane Mbia (Cameroun). Le club le plus "touché" est, néanmoins, sans conteste, l'OGC Nice, qui voit partir pour l'Angola une dizaine de ses joueurs, ce qui a provoqué la colère du président de l'OGCN, fustigeant le manque de professionnalisme de ses recruteurs à ce sujet, mais également un humour résigné de son entraîneur, Didier Ollé-Nicole : « Certains matches du championnat de France sont reportés parce que deux ou trois joueurs sont atteints par le virus de la grippe A. Moi, je devrais faire sans une dizaine de joueurs partis en Afrique, frappés par l'épidémie de la sélection »… Cette situation est propre aux championnats français qui, par culture, tradition et connaissance du "vivier", sont de grands dévoreurs de talents "africains". En effet, il y a au total 80 joueurs de Ligue 1 susceptibles d'être concernés par la Coupe d'Afrique des Nations, soit 1 joueur sur 7 !... Et si l'on ne prend que la nationalité, sans égard à leur niveau et leur statut de "convocable", d'après la Ligue de Football Professionnel (LFP), il y a, sur les 540 joueurs évoluant en Ligue 1, pas moins de 140 footballeurs nés en Afrique ou nés en Europe mais qui ont choisi de défendre les couleurs du pays d'origine de leurs parents. Libérés par leurs clubs, la majorité des joueurs convoqués manqueront au minimum les 32es de finale de la Coupe de France (9 et 10 janvier), les 8es de finale de la Coupe de la Ligue (12 et 13 janvier), la 20e journée de Ligue 1 (16 janvier), voire les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (26 et 27 janvier). Comme on l'a fait remarquer, l'OM a dû pousser un grand "ouf" de soulagement face à la non- qualification du Sénégal. Il en est de même pour Bordeaux et Nancy, qui vont pouvoir disposer de leurs "Marocains", Marouane Chamakh et Youssouf Hadji… En tout état de cause, il y a un problème au niveau international. Est-ce que la FIFA accepterait que la Coupe du Monde se déroule en plein milieu du mois de mars?... Sauf à considérer qu'il s'agirait d'une compétition "mineure", la reconnaissance d'un évènement passe d'abord par un aménagement du calendrier, histoire de lui réserver une place à part entière, en rapport avec l'importance que l'on est censé lui accorder ! Du 10 au 31 janvier va se dérouler en Angola la Coupe d'Afrique des Nations. Comme tous les deux ans, c'est le championnat de France qui se retrouve le plus impacté par cette compétition, dont les instances dirigeantes du football mondial ne se soucient peu en la laissant se dérouler au beau milieu des championnats européens, sans égard pour les équipes qui "emploient" un grand nombre d'internationaux africains. Ainsi, c'est une cinquantaine de joueurs "africains" évoluant en Ligue 1 et 2 qui vont faire défaut à leurs clubs en ce mois de janvier. L'Olympique de Marseille fait partie des clubs les plus touchés, bien que la "pilule" aurait encore été plus dure à avaler si le Sénégal n'était pas passé totalement à côté des éliminatoires de la Coupe du Monde (et donc de la CAN, puisque les deux étaient fusionnés cette année). Du côté du Vélodrome, on se consolera en conservant, c'est un moindre mal, Mamadou Niang, Edouard Cissé et Souleymane Diawara… Par contre, ce sont 4 joueurs qui vont faire défaut à l'effectif olympien pendant une période plus ou moins longue, selon le parcours de leur équipe nationale respective. Il en est ainsi de Taye Taiwo (Nigeria), Bakary Koné (Côte d'Ivoire), Charles Kaboré (Burkina Faso), André Ayew (Ghana), et Stéphane Mbia (Cameroun). Le club le plus "touché" est, néanmoins, sans conteste, l'OGC Nice, qui voit partir pour l'Angola une dizaine de ses joueurs, ce qui a provoqué la colère du président de l'OGCN, fustigeant le manque de professionnalisme de ses recruteurs à ce sujet, mais également un humour résigné de son entraîneur, Didier Ollé-Nicole : « Certains matches du championnat de France sont reportés parce que deux ou trois joueurs sont atteints par le virus de la grippe A. Moi, je devrais faire sans une dizaine de joueurs partis en Afrique, frappés par l'épidémie de la sélection »… Cette situation est propre aux championnats français qui, par culture, tradition et connaissance du "vivier", sont de grands dévoreurs de talents "africains". En effet, il y a au total 80 joueurs de Ligue 1 susceptibles d'être concernés par la Coupe d'Afrique des Nations, soit 1 joueur sur 7 !... Et si l'on ne prend que la nationalité, sans égard à leur niveau et leur statut de "convocable", d'après la Ligue de Football Professionnel (LFP), il y a, sur les 540 joueurs évoluant en Ligue 1, pas moins de 140 footballeurs nés en Afrique ou nés en Europe mais qui ont choisi de défendre les couleurs du pays d'origine de leurs parents. Libérés par leurs clubs, la majorité des joueurs convoqués manqueront au minimum les 32es de finale de la Coupe de France (9 et 10 janvier), les 8es de finale de la Coupe de la Ligue (12 et 13 janvier), la 20e journée de Ligue 1 (16 janvier), voire les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (26 et 27 janvier). Comme on l'a fait remarquer, l'OM a dû pousser un grand "ouf" de soulagement face à la non- qualification du Sénégal. Il en est de même pour Bordeaux et Nancy, qui vont pouvoir disposer de leurs "Marocains", Marouane Chamakh et Youssouf Hadji… En tout état de cause, il y a un problème au niveau international. Est-ce que la FIFA accepterait que la Coupe du Monde se déroule en plein milieu du mois de mars?... Sauf à considérer qu'il s'agirait d'une compétition "mineure", la reconnaissance d'un évènement passe d'abord par un aménagement du calendrier, histoire de lui réserver une place à part entière, en rapport avec l'importance que l'on est censé lui accorder !