Entretenant des relations politiques, économiques et commerciales de qualité, l'Algérie et la Turquie ont parachevé un cycle de négociations et de concertation par le biais de la commission mixte algéro-turcque de coopération économique, scientifique et technique qui s'est réunie mercredi dernier à Alger. Entretenant des relations politiques, économiques et commerciales de qualité, l'Algérie et la Turquie ont parachevé un cycle de négociations et de concertation par le biais de la commission mixte algéro-turcque de coopération économique, scientifique et technique qui s'est réunie mercredi dernier à Alger. Cette neuvième session présidée en commun par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le ministre turc de la Planification, Cedvet Yilmaz, a un cachet particulier dans la mesure où elle intervient à un tournant difficile des rapports entre ces deux pays et l'Union européenne et surtout l'avenir de l'union pour la Méditerranée qui connaît actuellement un énorme retard dans la mise en place des mécanismes institutionnels et administratifs pour la facilitation de la coopération multiforme entre les pays de la rive sud et ceux de la rive nord du bassin méditerranéen. Selon notre source qui indique une évolution constante et qualitative de la collaboration économique et des échanges entre l'Algérie et la Turquie, l'Algérie va augmenter sensiblement ses livraisons de gaz naturel à la Turquie. D'ailleurs, Khelil a réaffirmé solennellement le projet de poursuivre l'exportation de gaz vers la Turquie après la période 2014 où le contrat liant la Sonatrach et la société turque pétrolière et gazière Botas, arrive à terme sachant que l'expiration de l'accord de livraison de gaz est fixée dans quatre années. Les dirigeants turcs ont une préférence pour le gaz algérien par rapport au gaz russe en dépit de la proximité géographique avec ce pays considéré comme le premier producteur mondial de gaz, mais dont les canalisations situées sur le territoire ukrainien ayant fait l'objet d'un long contentieux, incite les pays européens à diversifier leurs d'approvisionnement. En vertu d'un accord de livraison de gaz naturel liquéfié, l'Algérie exporte vers la Turquie, et ce depuis quinze années, 4 milliards de mètres cubes de GNL pour une période de 20 années, c'est-à-dire jusqu'en 2014. Les responsables algériens qui souhaitent améliorer et accroître les volumes d'exportation vers ce pays, ont exhorté les hommes d'affaires turcs à étudier les opportunités d'investissement en Algérie sachant que les investissements directs turcs se chiffrent à plus de 300 millions de dollars à présent, soit plus de 220 euros localisés principalement dans les secteurs de l'agroalimentaire, du bâtiment, de la construction et des travaux publics. Les dirigeants des deux pays ont clairement affiché leur intention de dynamiser la coopération économique en pensant, d'ores et déjà, à instaurer un espace de libre-échange afin de multiplier les activités commerciales et les secteurs de coopération. Le ministre turc a été reçu par les ministres des Affaires étrangères, du Commerce, et de l'Habitat et de l'Urbanisme avec lesquels il a passé en revue l'état des relations bilatérales entre les deux pays et les voies et les moyens de les dynamiser. Pour sa part, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, Hamid Temmar, a déclaré à Yilmaz que «l'Algérie travaille pour assurer le renforcement des relations de coopération économique entre les opérateurs économiques algériens et turcs en les appelant à saisir les opportunités de coopération en vue de concrétiser des projets de développement économique communs et faciliter le partenariat mutuellement avantageux dans l'esprit des relations bilatérales». A. A. Cette neuvième session présidée en commun par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le ministre turc de la Planification, Cedvet Yilmaz, a un cachet particulier dans la mesure où elle intervient à un tournant difficile des rapports entre ces deux pays et l'Union européenne et surtout l'avenir de l'union pour la Méditerranée qui connaît actuellement un énorme retard dans la mise en place des mécanismes institutionnels et administratifs pour la facilitation de la coopération multiforme entre les pays de la rive sud et ceux de la rive nord du bassin méditerranéen. Selon notre source qui indique une évolution constante et qualitative de la collaboration économique et des échanges entre l'Algérie et la Turquie, l'Algérie va augmenter sensiblement ses livraisons de gaz naturel à la Turquie. D'ailleurs, Khelil a réaffirmé solennellement le projet de poursuivre l'exportation de gaz vers la Turquie après la période 2014 où le contrat liant la Sonatrach et la société turque pétrolière et gazière Botas, arrive à terme sachant que l'expiration de l'accord de livraison de gaz est fixée dans quatre années. Les dirigeants turcs ont une préférence pour le gaz algérien par rapport au gaz russe en dépit de la proximité géographique avec ce pays considéré comme le premier producteur mondial de gaz, mais dont les canalisations situées sur le territoire ukrainien ayant fait l'objet d'un long contentieux, incite les pays européens à diversifier leurs d'approvisionnement. En vertu d'un accord de livraison de gaz naturel liquéfié, l'Algérie exporte vers la Turquie, et ce depuis quinze années, 4 milliards de mètres cubes de GNL pour une période de 20 années, c'est-à-dire jusqu'en 2014. Les responsables algériens qui souhaitent améliorer et accroître les volumes d'exportation vers ce pays, ont exhorté les hommes d'affaires turcs à étudier les opportunités d'investissement en Algérie sachant que les investissements directs turcs se chiffrent à plus de 300 millions de dollars à présent, soit plus de 220 euros localisés principalement dans les secteurs de l'agroalimentaire, du bâtiment, de la construction et des travaux publics. Les dirigeants des deux pays ont clairement affiché leur intention de dynamiser la coopération économique en pensant, d'ores et déjà, à instaurer un espace de libre-échange afin de multiplier les activités commerciales et les secteurs de coopération. Le ministre turc a été reçu par les ministres des Affaires étrangères, du Commerce, et de l'Habitat et de l'Urbanisme avec lesquels il a passé en revue l'état des relations bilatérales entre les deux pays et les voies et les moyens de les dynamiser. Pour sa part, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements, Hamid Temmar, a déclaré à Yilmaz que «l'Algérie travaille pour assurer le renforcement des relations de coopération économique entre les opérateurs économiques algériens et turcs en les appelant à saisir les opportunités de coopération en vue de concrétiser des projets de développement économique communs et faciliter le partenariat mutuellement avantageux dans l'esprit des relations bilatérales». A. A.