Lors d'une visite éclair surprise de cinq heures en Afghanistan ce dimanche, la première de sa présidence, le président américain Barack Obama a promis de défaire les talibans. "Avec nos partenaires, nous l'emporterons. J'en suis absolument certain", a-t-il déclaré aux centaines de GI's venus l'écouter à la base de Bagram, près de Kaboul, où il avait atterri quelques heures plus tôt dans le plus grand secret. Revêtu d'un blouson d'aviateur, M. Obama a averti que "si les talibans reprennent ce pays et qu'Al-Qaïda peut agir en toute impunité, davantaged'Américains seront en danger de mort". "Tant que je suis votre commandant en chef, j'empêcherai que cela se produise", a-t-il lancé à ses troupes qui l'ont longuement ovationné. Aux Afghans, le président américain a expliqué que son armée "est là" pour les "aider à forger une paix chèrement gagnée". "Nous voulons construire une relation durable basée sur des intérêts mutuels et du respect mutuel", a-t-il expliqué. Après huit années de guerre, M. Obama souhaitait ce voyage afin de "voir les troupes et faire le point" sur la situation sur place "directement" avec le général Stanley McChrystal. Dés son arrivée à Kaboul à la tombée de la nuit, il s'est rendu au palais présidentiel pour s'entretenir pendant 25 minutes avec le président afghan. Il devait ensuite partager un repas avec des soldats américains stationnés à la base militaire de Bagram et suivre avec eux un match de basket-ball à la télévision avant de quitter le pays. Se disant encouragé par les "progrès" du gouvernement afghan pour combattre le trafic de drogue et la corruption, mais expliquant qu'il attendait encore davantage de son allié, M. Obama a souhaité lui rappeler que "pratiquement dès le premier jour de son second mandat, certaines questions n'ont pas reçu l'attention" qu'elles méritaient, a expliqué le conseiller à la sécurité nationale du président américain, le général James Jones. Les deux présidents devaient également discuter de la réconciliation avec certains rebelles, à qui Kaboul projette d'offrir du travail et de l'argent pour les convaincre de quitter les talibans. Le Département d'Etat américain avait récemment réaffirmé son soutien "sans réserve" à l'annonce d'un dialogue entre le gouvernement afghan et une délégation de rebelles du Hezb-e-Islami du chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar, second mouvement d'insurgés après les talibans. 53% des Américains approuvent la politique de Barack Obama en Afghanistan, soit le taux le plus élevé d'approbation sur les différents problèmes auxquels le président est par ailleurs confronté, selon un sondage d'opinion effectué entre le 23 et le 28 mars. Ce taux est égal à celui de l'approbation générale dont Obama jouit de la part des Américains. M. Karzaï sera reçu le 12 mai à la Maison Blanche. Lors d'une visite éclair surprise de cinq heures en Afghanistan ce dimanche, la première de sa présidence, le président américain Barack Obama a promis de défaire les talibans. "Avec nos partenaires, nous l'emporterons. J'en suis absolument certain", a-t-il déclaré aux centaines de GI's venus l'écouter à la base de Bagram, près de Kaboul, où il avait atterri quelques heures plus tôt dans le plus grand secret. Revêtu d'un blouson d'aviateur, M. Obama a averti que "si les talibans reprennent ce pays et qu'Al-Qaïda peut agir en toute impunité, davantaged'Américains seront en danger de mort". "Tant que je suis votre commandant en chef, j'empêcherai que cela se produise", a-t-il lancé à ses troupes qui l'ont longuement ovationné. Aux Afghans, le président américain a expliqué que son armée "est là" pour les "aider à forger une paix chèrement gagnée". "Nous voulons construire une relation durable basée sur des intérêts mutuels et du respect mutuel", a-t-il expliqué. Après huit années de guerre, M. Obama souhaitait ce voyage afin de "voir les troupes et faire le point" sur la situation sur place "directement" avec le général Stanley McChrystal. Dés son arrivée à Kaboul à la tombée de la nuit, il s'est rendu au palais présidentiel pour s'entretenir pendant 25 minutes avec le président afghan. Il devait ensuite partager un repas avec des soldats américains stationnés à la base militaire de Bagram et suivre avec eux un match de basket-ball à la télévision avant de quitter le pays. Se disant encouragé par les "progrès" du gouvernement afghan pour combattre le trafic de drogue et la corruption, mais expliquant qu'il attendait encore davantage de son allié, M. Obama a souhaité lui rappeler que "pratiquement dès le premier jour de son second mandat, certaines questions n'ont pas reçu l'attention" qu'elles méritaient, a expliqué le conseiller à la sécurité nationale du président américain, le général James Jones. Les deux présidents devaient également discuter de la réconciliation avec certains rebelles, à qui Kaboul projette d'offrir du travail et de l'argent pour les convaincre de quitter les talibans. Le Département d'Etat américain avait récemment réaffirmé son soutien "sans réserve" à l'annonce d'un dialogue entre le gouvernement afghan et une délégation de rebelles du Hezb-e-Islami du chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar, second mouvement d'insurgés après les talibans. 53% des Américains approuvent la politique de Barack Obama en Afghanistan, soit le taux le plus élevé d'approbation sur les différents problèmes auxquels le président est par ailleurs confronté, selon un sondage d'opinion effectué entre le 23 et le 28 mars. Ce taux est égal à celui de l'approbation générale dont Obama jouit de la part des Américains. M. Karzaï sera reçu le 12 mai à la Maison Blanche.