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Clochardisation des lieux
Place Aïssat-Idir, 1er-Mai
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 04 - 2010

La station urbaine Aïssat-Idir, située à la place du 1er-Mai à proximité de la maison de la presse Tahar-Djaout, est livrée à une totale anarchie. En effet la gestion de cette infrastructure est livrée aux seuls transporteurs. Non respect des arrêts ou des horaires, désorganisation au niveau de l'emplacement de chaque ligne, du coup les usagers ne savent plus où attendre leurs bus. Ces derniers livrés à eux-mêmes, n'ont d'autre choix que de se plier aux règles imposées par les transporteurs privés excerçant au niveau de cette station et qui ne se gênent pas pour occuper, quand ça leur chante, les emplacements réservés à l'Etusa. Cette situation ne manque pas de provoquer d'énormes cafouillages entre les usagers errant entre les Abribus. L'autogestion appliquée, par et pour les transporteurs privés, fait que ces derniers, décident eux-mêmes des itinéraires, soit des itinéraires à la carte. "Il arrive que l'usager patiente des heures pour avoir un bus pour telle ou telle destination, juste parce que les transporteurs préfèrent attendre les heures de pointe pour faire le plein sans se soucier nullement de l'usager et de son confort", nous expliqueront des habitués de cette station. "Les transporteurs ne démarrent pas avant que le bus ne soit archi comble", déplore un autre usager. Cette situation de manque criant de bus pour certaines destinations, à l'instar de la ligne de Bachdjarrah, ligne mal-aimée finit toujours par provoquer des bagarres dues aux bousculades et au stress. D'autres problèmes encore faisant partie intégrante du quotidien au sein de nos stations et gares est l'absence de toute commodité : toilettes publiques et hygiène. l'autre phénomène enregistré dans cette station est qu'à chaque fin de journée, les jeunes des quartiers à sa proximité la transforme en aire de jeux ou plus exactement en stade de foot, "les jeunes et les enfants des quartiers voisins viennent chaque fin de journée disputer ici des parties interminables de foot", nous dira un riverain. En l'absence de tout contrôle ou gestion officielle, les usagers n'ont qu'à attendre leurs derniers bus à l'extérieur de la station pour céder la place aux footballeurs !.
C. K.
La station urbaine Aïssat-Idir, située à la place du 1er-Mai à proximité de la maison de la presse Tahar-Djaout, est livrée à une totale anarchie. En effet la gestion de cette infrastructure est livrée aux seuls transporteurs. Non respect des arrêts ou des horaires, désorganisation au niveau de l'emplacement de chaque ligne, du coup les usagers ne savent plus où attendre leurs bus. Ces derniers livrés à eux-mêmes, n'ont d'autre choix que de se plier aux règles imposées par les transporteurs privés excerçant au niveau de cette station et qui ne se gênent pas pour occuper, quand ça leur chante, les emplacements réservés à l'Etusa. Cette situation ne manque pas de provoquer d'énormes cafouillages entre les usagers errant entre les Abribus. L'autogestion appliquée, par et pour les transporteurs privés, fait que ces derniers, décident eux-mêmes des itinéraires, soit des itinéraires à la carte. "Il arrive que l'usager patiente des heures pour avoir un bus pour telle ou telle destination, juste parce que les transporteurs préfèrent attendre les heures de pointe pour faire le plein sans se soucier nullement de l'usager et de son confort", nous expliqueront des habitués de cette station. "Les transporteurs ne démarrent pas avant que le bus ne soit archi comble", déplore un autre usager. Cette situation de manque criant de bus pour certaines destinations, à l'instar de la ligne de Bachdjarrah, ligne mal-aimée finit toujours par provoquer des bagarres dues aux bousculades et au stress. D'autres problèmes encore faisant partie intégrante du quotidien au sein de nos stations et gares est l'absence de toute commodité : toilettes publiques et hygiène. l'autre phénomène enregistré dans cette station est qu'à chaque fin de journée, les jeunes des quartiers à sa proximité la transforme en aire de jeux ou plus exactement en stade de foot, "les jeunes et les enfants des quartiers voisins viennent chaque fin de journée disputer ici des parties interminables de foot", nous dira un riverain. En l'absence de tout contrôle ou gestion officielle, les usagers n'ont qu'à attendre leurs derniers bus à l'extérieur de la station pour céder la place aux footballeurs !.
C. K.


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