Pour la première fois depuis 43 ans, l'Algérie va entamer ses premières exportations d'orge d'ici à dix (10) jours, a annoncé jeudi le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), M. Noureddine Kehal. S'exprimant en marge de la signature d'une convention de financement des capacités de stockage de céréales entre son organisme et la BADR, M. Kehal fera savoir, que «le pays dispose actuellement d'un excédent de deux années en orge sans compter la production de la compagne 2009-2010''. Et d'expliquer que ce sera donc pour la première fois, depuis 1967, que l'Algérie exportera un produit céréalier après en avoir été un gros importateur durant plus de quarante ans. «L'OAIC a déjà mobilisé l'équivalent du chargement d'un bateau d'orge à Rouiba, dont le transfert au port d'Alger se fera dans les deux prochains jours, et la première exportation interviendra d'ici sept (7) à dix (10) jours», a-t-il ajouté. Par ailleurs, il indiquera qu'une douzaine de sociétés internationales avaient retiré le cahier de charges pour le rachat de ce surplus, à l'issue de la démarche de prospection du marché international engagée par l'office dès mars dernier pour examiner les offres des clients étrangers potentiels. A ce titre, six (6) firmes étrangères d'Europe et d'Amérique latine ont fait des propositions de prix pour acheter la totalité de la quantité excédentaire d'orge dont dispose l'Algérie en raison, a-t-il expliqué, de sa qualité supérieure en terme, notamment, de sa teneur en humidité qui ne dépasse pas les 9%, meilleur que le seuil de 14 % fixé par les normes internationales. Ces exportations, a-t-il expliqué, vont s'inscrire dans la durée, arguant du fait que l'Algérie soit «en situation excédentaire structurelle et non pas conjoncturelle en orge». Les stocks de blé dur, dont dispose l'office actuellement, selon lui, suffisent à assurer une couverture de six mois, rappelant, par ailleurs, que durant la campagne agricole 2008-2009, l'Algérie a produit 61,2 millions de quintaux de céréales se répartissant entre 24 millions de quintaux d'orge, 24,3 millions de quintaux de blé dur et 11,3 millions de quintaux de blé tendre. Il est à noter que l'Algérie, qui est devenue autosuffisante en blé dur et en orge depuis 2009, a réduit de 80% ses importations de blé dur par rapport aux années 90 durant lesquelles elle importait à un rythme de 2 millions de tonnes annuellement contre 400.000 tonnes en 2009. Pour la première fois depuis 43 ans, l'Algérie va entamer ses premières exportations d'orge d'ici à dix (10) jours, a annoncé jeudi le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), M. Noureddine Kehal. S'exprimant en marge de la signature d'une convention de financement des capacités de stockage de céréales entre son organisme et la BADR, M. Kehal fera savoir, que «le pays dispose actuellement d'un excédent de deux années en orge sans compter la production de la compagne 2009-2010''. Et d'expliquer que ce sera donc pour la première fois, depuis 1967, que l'Algérie exportera un produit céréalier après en avoir été un gros importateur durant plus de quarante ans. «L'OAIC a déjà mobilisé l'équivalent du chargement d'un bateau d'orge à Rouiba, dont le transfert au port d'Alger se fera dans les deux prochains jours, et la première exportation interviendra d'ici sept (7) à dix (10) jours», a-t-il ajouté. Par ailleurs, il indiquera qu'une douzaine de sociétés internationales avaient retiré le cahier de charges pour le rachat de ce surplus, à l'issue de la démarche de prospection du marché international engagée par l'office dès mars dernier pour examiner les offres des clients étrangers potentiels. A ce titre, six (6) firmes étrangères d'Europe et d'Amérique latine ont fait des propositions de prix pour acheter la totalité de la quantité excédentaire d'orge dont dispose l'Algérie en raison, a-t-il expliqué, de sa qualité supérieure en terme, notamment, de sa teneur en humidité qui ne dépasse pas les 9%, meilleur que le seuil de 14 % fixé par les normes internationales. Ces exportations, a-t-il expliqué, vont s'inscrire dans la durée, arguant du fait que l'Algérie soit «en situation excédentaire structurelle et non pas conjoncturelle en orge». Les stocks de blé dur, dont dispose l'office actuellement, selon lui, suffisent à assurer une couverture de six mois, rappelant, par ailleurs, que durant la campagne agricole 2008-2009, l'Algérie a produit 61,2 millions de quintaux de céréales se répartissant entre 24 millions de quintaux d'orge, 24,3 millions de quintaux de blé dur et 11,3 millions de quintaux de blé tendre. Il est à noter que l'Algérie, qui est devenue autosuffisante en blé dur et en orge depuis 2009, a réduit de 80% ses importations de blé dur par rapport aux années 90 durant lesquelles elle importait à un rythme de 2 millions de tonnes annuellement contre 400.000 tonnes en 2009.