La gare de l'Agha (Alger) a renoué hier avec son ambiance habituelle après un «break» de plus d'une semaine. Et pour cause, les cheminots ont gelé leur grève et repris le service, après huit jours de débrayage. Les syndicalistes de la Cellule de crise installée au lendemain de l'amorce de la grève ne décolèrent cependant pas. Certes, l'administration de la SNTF s'est engagée à appliquer l'article 52 de la convention collective, à travers une note rendue publique à l'issue des négociations avec la Fédération nationale des cheminots, mais l'application de l'augmentation ne vient pas tout de suite. Autrement dit, les travailleurs restent mobilisés, et peuvent reprendre la contestation, si la promesse s'avèrerait n'être qu'un leurre. Le directeur des Ressources humaines au niveau de la SNTF a rassuré quant à la poursuite des négociations concernant ledit article de la convention collective avec effet rétroactif, de même que la convention de branche qui sera prête, à l'instar de celles qui restent en suspens, avant la fin du mois en cours, ainsi que d'autres indemnités des cheminots. La grève des cheminots a ébranlé la SNTF qui n'a du son salut qu'à l'intervention du ministre des Transports et du secrétaire général de la Centrale syndicale. Ils sont parvenus à «arracher» leurs droits, en attendant une application effective des augmentations promises. Il serait quand même difficile d'imaginer le consentement de la SNTF à donner un «sou» de plus aux cheminots, elle, qui était, au tout début de la grève, intransigeante quant à la doléance des grévistes. Les difficultés financières de l'entreprise, réitérées par Amar Tou à l'occasion de sa visite d'inspection sur les chantiers du métro d'Alger, ont été avancées comme argument principal pour le rejet de toute augmentation des salaires. Ils ont tout de même fini par abdiquer face à la ténacité des cheminots. «Ce n'est pas encore acquis», avertit un syndicaliste, en guise de réserves, réagissant à l'appel et aux promesses de la direction de la SNTF. C'est dire la précarité du compromis trouvé entre les parties belligérantes dans ce conflit, ce qui n'écarte pas une éventuelle reprise de la protestation. Néanmoins, les cheminots ont fait montre de bonne foi en rejoignant leur travail dans toutes les gares du pays. En effet, le trafic a repris et toutes les dessertes sont assurées (grandes lignes, à destination d'Oran et de Constantine, lignes régionales et trains de banlieue). La gare de l'Agha (Alger) a renoué hier avec son ambiance habituelle après un «break» de plus d'une semaine. Et pour cause, les cheminots ont gelé leur grève et repris le service, après huit jours de débrayage. Les syndicalistes de la Cellule de crise installée au lendemain de l'amorce de la grève ne décolèrent cependant pas. Certes, l'administration de la SNTF s'est engagée à appliquer l'article 52 de la convention collective, à travers une note rendue publique à l'issue des négociations avec la Fédération nationale des cheminots, mais l'application de l'augmentation ne vient pas tout de suite. Autrement dit, les travailleurs restent mobilisés, et peuvent reprendre la contestation, si la promesse s'avèrerait n'être qu'un leurre. Le directeur des Ressources humaines au niveau de la SNTF a rassuré quant à la poursuite des négociations concernant ledit article de la convention collective avec effet rétroactif, de même que la convention de branche qui sera prête, à l'instar de celles qui restent en suspens, avant la fin du mois en cours, ainsi que d'autres indemnités des cheminots. La grève des cheminots a ébranlé la SNTF qui n'a du son salut qu'à l'intervention du ministre des Transports et du secrétaire général de la Centrale syndicale. Ils sont parvenus à «arracher» leurs droits, en attendant une application effective des augmentations promises. Il serait quand même difficile d'imaginer le consentement de la SNTF à donner un «sou» de plus aux cheminots, elle, qui était, au tout début de la grève, intransigeante quant à la doléance des grévistes. Les difficultés financières de l'entreprise, réitérées par Amar Tou à l'occasion de sa visite d'inspection sur les chantiers du métro d'Alger, ont été avancées comme argument principal pour le rejet de toute augmentation des salaires. Ils ont tout de même fini par abdiquer face à la ténacité des cheminots. «Ce n'est pas encore acquis», avertit un syndicaliste, en guise de réserves, réagissant à l'appel et aux promesses de la direction de la SNTF. C'est dire la précarité du compromis trouvé entre les parties belligérantes dans ce conflit, ce qui n'écarte pas une éventuelle reprise de la protestation. Néanmoins, les cheminots ont fait montre de bonne foi en rejoignant leur travail dans toutes les gares du pays. En effet, le trafic a repris et toutes les dessertes sont assurées (grandes lignes, à destination d'Oran et de Constantine, lignes régionales et trains de banlieue).