L'Algérie a été battue (0-1) par la Slovénie pour son grand retour dans le concert des grands. Si elle n'a pas paru complètement à côté de son sujet, «El Khadra», qui aurait pu aspirer, au pire, au point du nul et n'a su défendre un petit acquis en guise d'infime lueur pour la suite d'un parcours virant presque à l'impossible, a été, une nouvelle fois, une fois de trop, victime de son manque de réalisme. D'une grossière erreur d'appréciation de sa défense et de son dernier rempart. Promus (simple rêve finalement reporté à des délais indéterminés) à un rôle d'outsider en mesure de postuler à une place qualificative au second tour, Saâdane et sa troupe savent maintenant qu'ils n'ont pratiquement plus rien à espérer sinon que de sauver la face lors des dernières rencontres où il faudra se montrer plus entreprenants et moins approximatifs dans le jeu. En clair, accoucher du match idéal, laisser aux vestiaires ces démons qui les poursuivent depuis ce catastrophique début en CAN angolaise, quand le Malawi les fera redescendre lourdement de leur douillet nuage soudanais. Depuis surtout que l'Egypte, égale à sa réputation de N°1 incontestable du continent, les renverra, et de quelle manière, refaire leurs classes lors d'une demi-finale de cauchemar. Une nouvelle fois trahie par les paris tactiques du coach, qui tourneront au fiasco à l'arrivée d'une partie largement dans ses cordes, face à un adversaire qui n'a rien fait pour gagner, la sélection nationale algérienne, plus que déséquilibrée dans ses trois lignes, devra finalement s'en remettre au destin. Une défaite plus qu'embarrassante et cette impression bizarre, encore une fois, qu'elle n'a pas changé de visage avec une défense se cherchant désespérément entre un côté gauche omniprésent (Belhadj a semblé planer sur le reste du groupe en multipliant les prouesses techniques) et un côté droit à revoir même si son titulaire (Bougherra a été égal à sa réputation de battant) a sorti un match honnête. Le tout dissolu dans un axe central globalement très peu à l'aise, voire fébrile sur nombre d'offensives adverses pourtant loin d'être tranchantes. Que reste-t-il alors de nos chances ? On va se redire. Se répéter. En rappelant les convictions d'un Saâdane sûr de son coup. Imperturbable quant à ses choix. Mais en passe d'échouer si telle est sa conception de l'échec. «J'ai confiance dans ce groupe. Nous avons une équipe qui peut aller au second tour.» Avant qu'un brouillant, peu inspiré onze slovène, n'en vienne à refroidir une rue ne croyant plus au discours d'un entraîneur se projetant déjà sur l'avenir. Sur le prochain mondial. On oublie la douche écossaise, la fin des illusions dès le match d'ouverture. Depuis samedi, et le duel anglo-américain joué à cent à l'heure, conclu sur un nul révélateur des ambitions des uns et des autres, le public algérien, connaisseur mais espérant revisiter l'esprit d'Oum Dourmane, nourrissait déjà quelques doutes quant aux chances de ses «Fennecs.» Qui confirmeront, moins de vingt-quatre heures plus tard, que le vent, la chance a tourné. Le jeu a parlé. Aux millions de fans, droit tout naturel de dire leur déception. Immense. Depuis dimanche et avant la montagne anglaise, la rue ne rêve plus de coups d'éclats. Et s'en sera deux de véritablement assommants si les camarades du maudit Chaouchi, en mal d'inspiration, ne convaincant plus depuis leur retour du Soudan, arrivaient à trouver les solutions pour résoudre deux des plus difficiles équations de ce début de mondial fermé à double tour. Des solutions qui ne passent évidemment pas par ce pêché mignon, cet excès de prudence d'un coach face à des choix sûrement pas idoines. Une sélection sans allant. Qui n'a pas de l'allure. Grosse déception, incommensurable tristesse et la preuve par une sortie prématurée, que la rue algérienne n'est plus dans son mondial. Sortie du jeu. A 2014 ? C'est loin. L'Algérie a été battue (0-1) par la Slovénie pour son grand retour dans le concert des grands. Si elle n'a pas paru complètement à côté de son sujet, «El Khadra», qui aurait pu aspirer, au pire, au point du nul et n'a su défendre un petit acquis en guise d'infime lueur pour la suite d'un parcours virant presque à l'impossible, a été, une nouvelle fois, une fois de trop, victime de son manque de réalisme. D'une grossière erreur d'appréciation de sa défense et de son dernier rempart. Promus (simple rêve finalement reporté à des délais indéterminés) à un rôle d'outsider en mesure de postuler à une place qualificative au second tour, Saâdane et sa troupe savent maintenant qu'ils n'ont pratiquement plus rien à espérer sinon que de sauver la face lors des dernières rencontres où il faudra se montrer plus entreprenants et moins approximatifs dans le jeu. En clair, accoucher du match idéal, laisser aux vestiaires ces démons qui les poursuivent depuis ce catastrophique début en CAN angolaise, quand le Malawi les fera redescendre lourdement de leur douillet nuage soudanais. Depuis surtout que l'Egypte, égale à sa réputation de N°1 incontestable du continent, les renverra, et de quelle manière, refaire leurs classes lors d'une demi-finale de cauchemar. Une nouvelle fois trahie par les paris tactiques du coach, qui tourneront au fiasco à l'arrivée d'une partie largement dans ses cordes, face à un adversaire qui n'a rien fait pour gagner, la sélection nationale algérienne, plus que déséquilibrée dans ses trois lignes, devra finalement s'en remettre au destin. Une défaite plus qu'embarrassante et cette impression bizarre, encore une fois, qu'elle n'a pas changé de visage avec une défense se cherchant désespérément entre un côté gauche omniprésent (Belhadj a semblé planer sur le reste du groupe en multipliant les prouesses techniques) et un côté droit à revoir même si son titulaire (Bougherra a été égal à sa réputation de battant) a sorti un match honnête. Le tout dissolu dans un axe central globalement très peu à l'aise, voire fébrile sur nombre d'offensives adverses pourtant loin d'être tranchantes. Que reste-t-il alors de nos chances ? On va se redire. Se répéter. En rappelant les convictions d'un Saâdane sûr de son coup. Imperturbable quant à ses choix. Mais en passe d'échouer si telle est sa conception de l'échec. «J'ai confiance dans ce groupe. Nous avons une équipe qui peut aller au second tour.» Avant qu'un brouillant, peu inspiré onze slovène, n'en vienne à refroidir une rue ne croyant plus au discours d'un entraîneur se projetant déjà sur l'avenir. Sur le prochain mondial. On oublie la douche écossaise, la fin des illusions dès le match d'ouverture. Depuis samedi, et le duel anglo-américain joué à cent à l'heure, conclu sur un nul révélateur des ambitions des uns et des autres, le public algérien, connaisseur mais espérant revisiter l'esprit d'Oum Dourmane, nourrissait déjà quelques doutes quant aux chances de ses «Fennecs.» Qui confirmeront, moins de vingt-quatre heures plus tard, que le vent, la chance a tourné. Le jeu a parlé. Aux millions de fans, droit tout naturel de dire leur déception. Immense. Depuis dimanche et avant la montagne anglaise, la rue ne rêve plus de coups d'éclats. Et s'en sera deux de véritablement assommants si les camarades du maudit Chaouchi, en mal d'inspiration, ne convaincant plus depuis leur retour du Soudan, arrivaient à trouver les solutions pour résoudre deux des plus difficiles équations de ce début de mondial fermé à double tour. Des solutions qui ne passent évidemment pas par ce pêché mignon, cet excès de prudence d'un coach face à des choix sûrement pas idoines. Une sélection sans allant. Qui n'a pas de l'allure. Grosse déception, incommensurable tristesse et la preuve par une sortie prématurée, que la rue algérienne n'est plus dans son mondial. Sortie du jeu. A 2014 ? C'est loin.