Trente minutes avant le lever de rideau, Bert van Marwijk doit changer sa défense centrale : Joris Mathijsen, blessé au genou, laisse sa place au vétéran Andre Ooijer (35 ans). Trente minutes avant le lever de rideau, Bert van Marwijk doit changer sa défense centrale : Joris Mathijsen, blessé au genou, laisse sa place au vétéran Andre Ooijer (35 ans). Avec aucun but encaissé dans le jeu depuis le début de la compétition, les Pays-Bas venaient-ils de perdre leur produit d'appel ? Pour un quart d'heure, oui. Car contre l'armada de Dunga, le moindre flottement défensif se paie très cher. Premier acte : Luis Fabiano lance Daniel Alves dans le dos de l'axe central néerlandais, le Barcelonais sert Robinho tout seul dans la surface. Tout seul, parce que hors jeu (8'). Mais le mouvement pose l'empreinte auriverde sur le début de match. Cinq minutes plus tard, second acte : Felipe Melo trouve à nouveau la faille, encore dans l'intervalle. Cette fois "Saint Robinho" reçoit logiquement l'onction arbitrale et trompe Maarten Stekelenburg (13', 0:1). Vexés, à l'image d'un Arjen Robben pestant comme un enfant privé de ballon dans la cour de récréation, les Oranjes réagissent immédiatement. Dirk Kuyt sonne la charge batave mais Julio Cesar se couche proprement (15'). Mais la fronde néerlandaise est furtive et mollassonne, à l'image d'un coup franc cadré mais inoffensif de Wesley Sneijder (37'). Sans un raté de Juan sur un centre de Daniel Alves (27'), une parade impériale de Stekelenburg sur une merveille de frappe enroulée de Kaka (31'), et quelques centimètres sur un tir petit filet de Maicon (45'), la Seleçao rentrait aux vestiaires avec un billet en business class pour Le Cap déjà réservé. Le cauchemar de Felipe Melo Huit minutes après le retour sur la pelouse des 22 protagonistes, Felipe Melo, sur une sortie approximative de Julio Cesar, ne peut que constater les dégâts causés par son crâne qui dévie un long centre de Sneijder dans ses propres cages (53', 1:1). Le milieu de la Juventus remet en jeu lui-même les Pays-Bas dans le concours "Qui veut gagner son voyage pour la Montagne de la Table ?" Le cauchemar du Nelson Mandela Bay Stadium commence pour le Bianconero. Quelques minutes après que Kaka a frôlé le montant gauche de Stekelenburg, Melo oublie de marquer Sneijder qui, sur un corner de Robben, dévie de la tête (68', 2:1). Le match a changé d'âme. Cinq minutes plus tard, le milieu défensif laisse sa Seleçao à dix après une faute inutile sur Robben. Le match devient fou : à toi à moi, coup pour coup. Quand Sneijder gâche un caviar de Robin van Persie seul devant Julio Cesar (84'), Ooijer sauve le royaume d'un tacle glissé sur Kaka sur le contre suivant. Juan imite le vétéran du PSV Eindhoven devant Kuyt, auteur d'un slalom de prince.Les dernières vagues bleues seront vaines. Dunga, capitaine en 1994 et dernier tireur de penalty en 1998, ne réalise pas la passe de trois face aux Pays-Bas, dont la série d'invincibilité se porte désormais à 24. Ils essaieront de chercher la 25ème, et donc d'accéder à la finale, face au vainqueur de Uruguay - Ghana, qui sera joué en soirée. Avec aucun but encaissé dans le jeu depuis le début de la compétition, les Pays-Bas venaient-ils de perdre leur produit d'appel ? Pour un quart d'heure, oui. Car contre l'armada de Dunga, le moindre flottement défensif se paie très cher. Premier acte : Luis Fabiano lance Daniel Alves dans le dos de l'axe central néerlandais, le Barcelonais sert Robinho tout seul dans la surface. Tout seul, parce que hors jeu (8'). Mais le mouvement pose l'empreinte auriverde sur le début de match. Cinq minutes plus tard, second acte : Felipe Melo trouve à nouveau la faille, encore dans l'intervalle. Cette fois "Saint Robinho" reçoit logiquement l'onction arbitrale et trompe Maarten Stekelenburg (13', 0:1). Vexés, à l'image d'un Arjen Robben pestant comme un enfant privé de ballon dans la cour de récréation, les Oranjes réagissent immédiatement. Dirk Kuyt sonne la charge batave mais Julio Cesar se couche proprement (15'). Mais la fronde néerlandaise est furtive et mollassonne, à l'image d'un coup franc cadré mais inoffensif de Wesley Sneijder (37'). Sans un raté de Juan sur un centre de Daniel Alves (27'), une parade impériale de Stekelenburg sur une merveille de frappe enroulée de Kaka (31'), et quelques centimètres sur un tir petit filet de Maicon (45'), la Seleçao rentrait aux vestiaires avec un billet en business class pour Le Cap déjà réservé. Le cauchemar de Felipe Melo Huit minutes après le retour sur la pelouse des 22 protagonistes, Felipe Melo, sur une sortie approximative de Julio Cesar, ne peut que constater les dégâts causés par son crâne qui dévie un long centre de Sneijder dans ses propres cages (53', 1:1). Le milieu de la Juventus remet en jeu lui-même les Pays-Bas dans le concours "Qui veut gagner son voyage pour la Montagne de la Table ?" Le cauchemar du Nelson Mandela Bay Stadium commence pour le Bianconero. Quelques minutes après que Kaka a frôlé le montant gauche de Stekelenburg, Melo oublie de marquer Sneijder qui, sur un corner de Robben, dévie de la tête (68', 2:1). Le match a changé d'âme. Cinq minutes plus tard, le milieu défensif laisse sa Seleçao à dix après une faute inutile sur Robben. Le match devient fou : à toi à moi, coup pour coup. Quand Sneijder gâche un caviar de Robin van Persie seul devant Julio Cesar (84'), Ooijer sauve le royaume d'un tacle glissé sur Kaka sur le contre suivant. Juan imite le vétéran du PSV Eindhoven devant Kuyt, auteur d'un slalom de prince.Les dernières vagues bleues seront vaines. Dunga, capitaine en 1994 et dernier tireur de penalty en 1998, ne réalise pas la passe de trois face aux Pays-Bas, dont la série d'invincibilité se porte désormais à 24. Ils essaieront de chercher la 25ème, et donc d'accéder à la finale, face au vainqueur de Uruguay - Ghana, qui sera joué en soirée.