L'association sportive «Aït Mekla» n'a cessé de faire parler d'elle depuis sa création il y a à peine huit mois. Elle a vu le jour grâce à des amateurs de full contact et kick voxing, chapeautés par l'entraîneur Gharnaout Fateh. Son objectif principal est de promouvoir le full contact dans la commune de Chabet El Ameur. L'association sportive «Aït Mekla» n'a cessé de faire parler d'elle depuis sa création il y a à peine huit mois. Elle a vu le jour grâce à des amateurs de full contact et kick voxing, chapeautés par l'entraîneur Gharnaout Fateh. Son objectif principal est de promouvoir le full contact dans la commune de Chabet El Ameur. La première salle pour enseigner cette discipline a été ouverte au niveau du village Aït Saïd. La population locale, notamment les jeunes a apprécié à sa juste mesure l'ouverture de cette salle. Au lendemain même de son ouverture elle a réussi à drainer une foule immense. On compte déjà l'adhésion de 140 athlètes en un seul mois. Mais il semble que l'engouement des villageois soit freiné par des carences multiples. Bien que ladite association soit jeune, plusieurs difficultés ont entravé l'élan des jeunes athlètes. D'abord, la salle d'entraînement est trop exiguë pour contenir le nombre croissant des jeunes qui veulent apprendre la discipline. Le manque de moyens d'entraînement et d'équipements ont influé, en outre, négativement sur la volonté des athlètes. « Nous n'avons qu'un seul sac d'entraînement ainsi quelques gants, l'APC nous a donnés récemment quelques articles sportifs, mais cela reste insuffisant d'autant plus que le nombre d'athlète augmente sans cesse», nous dira l'entraîneur. Plusieurs articles ont été achetés grâce aux cotisations des membres, et ce dans le but de poursuivre le chemin déjà tracé. Outre cela, les athlètes sont confrontés à d'autres problèmes, dont le transport. Selon l'entraîneur, pour bénéficier d'un minibus de l'APC, pour les besoins d'un déplacement notamment lors des compétitions sportives, il est nécessaire de faire le parcours de combattant. « Dans le cas où l'APC ne nous accorde pas un minibus, nous sommes contraints de débourser des sommes conséquentes pour payer le transport des athlètes. Et si c'est le contraire qui se produit, nous payons, par ailleurs, le chauffeur qui devait nous transporter », ajoute notre interlocuteur. L'association survit grâce aux cotisations des membres et des athlètes. Elle n'a pas à ce jour de subvention de l'Etat. « La réglementation stipule que la subvention doit être accordée à une quelconque association, au moins une année après sa création, de ce fait nous n'arrivons à subvenir que grâce à nos moyens financiers limités », précise l'entraîneur. et d'ajouter « nous avons nous mêmes payés les cotisations d'affiliation à la Ligue algérienne de full contact ainsi qu'à la Fédération de full contact, cette opération nous a coûté plus de 30 mille DA, et c'est grâce à la donation d'un entrepreneur de la région que l'affiliation a pu être réglée ». En somme, ladite association survit avec des moyens dérisoires et nécessite un appui sur tous les plans. Au chapitre de palmarès, l'association a réussi à faire connaître plusieurs athlètes. Elle a obtenu trente-six titres (seniors et cadets) lors du championnat de wilaya tenu récemment dans la localité de Thénia. La participation féminine a été assez forte avec vingt athlètes ayant obtenu des titres de wilaya. Lors du championnat national qui s'est déroulé à Bouira, le mois de juin dernier, l'association a remporté la troisième place grâce à l'athlète Benabdellah Mohamed. Elle a remporté également cinq titres à Bou-Ismaïl (Tipaza), lors du championnat national de kick boxing au début du mois en cours. Cette rencontre a vu la participation de onze filles et deux garçons, dont l'un a été choisi pour effectuer un stage au sein de l'équipe nationale de full contact. Les athlètes de l'association Aït Mekla auront, prochainement à effectuer, à Bou-Ismaïl, un stage de passage de grade. Par ailleurs, pour se faire connaître l'association a organisée, en collaboration avec le comité du village Tidoukla, des tournois-galas de full contact. Le premier a eu lieu le 2 octobre 2009, pour la célébration de la Journée mondiale de la non violence tandis que le deuxième a eu lieu le 24 avril dernier, et ce, dans le cadre des festivités de la double commémoration du Printemps berbère et du Printemps noir. Il est à noter que ladite association a ouvert récemment une nouvelle discipline, le karaté, et envisage d'aller plus loin encore. La première salle pour enseigner cette discipline a été ouverte au niveau du village Aït Saïd. La population locale, notamment les jeunes a apprécié à sa juste mesure l'ouverture de cette salle. Au lendemain même de son ouverture elle a réussi à drainer une foule immense. On compte déjà l'adhésion de 140 athlètes en un seul mois. Mais il semble que l'engouement des villageois soit freiné par des carences multiples. Bien que ladite association soit jeune, plusieurs difficultés ont entravé l'élan des jeunes athlètes. D'abord, la salle d'entraînement est trop exiguë pour contenir le nombre croissant des jeunes qui veulent apprendre la discipline. Le manque de moyens d'entraînement et d'équipements ont influé, en outre, négativement sur la volonté des athlètes. « Nous n'avons qu'un seul sac d'entraînement ainsi quelques gants, l'APC nous a donnés récemment quelques articles sportifs, mais cela reste insuffisant d'autant plus que le nombre d'athlète augmente sans cesse», nous dira l'entraîneur. Plusieurs articles ont été achetés grâce aux cotisations des membres, et ce dans le but de poursuivre le chemin déjà tracé. Outre cela, les athlètes sont confrontés à d'autres problèmes, dont le transport. Selon l'entraîneur, pour bénéficier d'un minibus de l'APC, pour les besoins d'un déplacement notamment lors des compétitions sportives, il est nécessaire de faire le parcours de combattant. « Dans le cas où l'APC ne nous accorde pas un minibus, nous sommes contraints de débourser des sommes conséquentes pour payer le transport des athlètes. Et si c'est le contraire qui se produit, nous payons, par ailleurs, le chauffeur qui devait nous transporter », ajoute notre interlocuteur. L'association survit grâce aux cotisations des membres et des athlètes. Elle n'a pas à ce jour de subvention de l'Etat. « La réglementation stipule que la subvention doit être accordée à une quelconque association, au moins une année après sa création, de ce fait nous n'arrivons à subvenir que grâce à nos moyens financiers limités », précise l'entraîneur. et d'ajouter « nous avons nous mêmes payés les cotisations d'affiliation à la Ligue algérienne de full contact ainsi qu'à la Fédération de full contact, cette opération nous a coûté plus de 30 mille DA, et c'est grâce à la donation d'un entrepreneur de la région que l'affiliation a pu être réglée ». En somme, ladite association survit avec des moyens dérisoires et nécessite un appui sur tous les plans. Au chapitre de palmarès, l'association a réussi à faire connaître plusieurs athlètes. Elle a obtenu trente-six titres (seniors et cadets) lors du championnat de wilaya tenu récemment dans la localité de Thénia. La participation féminine a été assez forte avec vingt athlètes ayant obtenu des titres de wilaya. Lors du championnat national qui s'est déroulé à Bouira, le mois de juin dernier, l'association a remporté la troisième place grâce à l'athlète Benabdellah Mohamed. Elle a remporté également cinq titres à Bou-Ismaïl (Tipaza), lors du championnat national de kick boxing au début du mois en cours. Cette rencontre a vu la participation de onze filles et deux garçons, dont l'un a été choisi pour effectuer un stage au sein de l'équipe nationale de full contact. Les athlètes de l'association Aït Mekla auront, prochainement à effectuer, à Bou-Ismaïl, un stage de passage de grade. Par ailleurs, pour se faire connaître l'association a organisée, en collaboration avec le comité du village Tidoukla, des tournois-galas de full contact. Le premier a eu lieu le 2 octobre 2009, pour la célébration de la Journée mondiale de la non violence tandis que le deuxième a eu lieu le 24 avril dernier, et ce, dans le cadre des festivités de la double commémoration du Printemps berbère et du Printemps noir. Il est à noter que ladite association a ouvert récemment une nouvelle discipline, le karaté, et envisage d'aller plus loin encore.