Une commission du Sénat américain a appelé le département d'Etat (ministère américain des Affaires étrangères) à établir un rapport sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental. La même commission a également souligné la nécessité d'inclure, dans ce même rapport, les mesures prises par l'Etat marocain visant l'amélioration de cette situation durant l'année écoulée, a indiqué, jeudi dernier, la représentative sahraouie à Washington, citée par l'agence de presse sahraouie (SPS). La situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés s'est vue, dernièrement, empirer davantage. Elle ne date pas d'aujourd'hui, faut-il le dire. Et pour preuve, la multiplication des agressions à l'égard des délégations de militants sahraouis par les différents services sécuritaires marocains, à leur retour de l'étranger, notamment de l'Algérie. La dernière en date à avoir été agressé était la 6e délégation des militants sahraouis à son retour d' El Aaiun, après avoir participé aux travaux de la seconde édition de l'université d'été de la jeunesse et des étudiants sahraouis en fin juillet. La population sahraouie, elle non plus, n'est pas épargnée. Elle subit toutes les injures lors des regroupements pour l'accueil des délégations à la ville d'El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.Pour justement faire la lumière sur ce qui se passe réellement dans ces territoires, la commission des crédits budgétaires a invité le département d'Etat américain à présenter le rapport dans un délai n'excédant pas 45 jours dans lequel il doit «détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l'année dernière sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental». La commission du Sénat a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mentionner dans ce rapport si l'Etat marocain permet «aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l'avenir du Sahara Occidental par le biais de l'exercice de leur droit pacifique d'expression, de constitution d'associations et de consignation des violations des droits de l'homme sans contrainte aucune», a-t-on ajouté de même source. M. B. Une commission du Sénat américain a appelé le département d'Etat (ministère américain des Affaires étrangères) à établir un rapport sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental. La même commission a également souligné la nécessité d'inclure, dans ce même rapport, les mesures prises par l'Etat marocain visant l'amélioration de cette situation durant l'année écoulée, a indiqué, jeudi dernier, la représentative sahraouie à Washington, citée par l'agence de presse sahraouie (SPS). La situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés s'est vue, dernièrement, empirer davantage. Elle ne date pas d'aujourd'hui, faut-il le dire. Et pour preuve, la multiplication des agressions à l'égard des délégations de militants sahraouis par les différents services sécuritaires marocains, à leur retour de l'étranger, notamment de l'Algérie. La dernière en date à avoir été agressé était la 6e délégation des militants sahraouis à son retour d' El Aaiun, après avoir participé aux travaux de la seconde édition de l'université d'été de la jeunesse et des étudiants sahraouis en fin juillet. La population sahraouie, elle non plus, n'est pas épargnée. Elle subit toutes les injures lors des regroupements pour l'accueil des délégations à la ville d'El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.Pour justement faire la lumière sur ce qui se passe réellement dans ces territoires, la commission des crédits budgétaires a invité le département d'Etat américain à présenter le rapport dans un délai n'excédant pas 45 jours dans lequel il doit «détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l'année dernière sur la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental». La commission du Sénat a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mentionner dans ce rapport si l'Etat marocain permet «aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l'avenir du Sahara Occidental par le biais de l'exercice de leur droit pacifique d'expression, de constitution d'associations et de consignation des violations des droits de l'homme sans contrainte aucune», a-t-on ajouté de même source. M. B.