Préserver la cohésion sociale et opérer un changement dans les politiques publiques figurent parmi les priorités du secteur, selon le directeur de la formation. Ces deux premiers défis, colossaux faut-il le reconnaître, nécessitent le concours de tous les secteurs, de grands moyens et surtout des mécanismes pratiques à même de prévenir la dépression et la dislocation du tissu social en réinstaurant les valeurs et les mœurs ancestrales. Préserver la cohésion sociale et opérer un changement dans les politiques publiques figurent parmi les priorités du secteur, selon le directeur de la formation. Ces deux premiers défis, colossaux faut-il le reconnaître, nécessitent le concours de tous les secteurs, de grands moyens et surtout des mécanismes pratiques à même de prévenir la dépression et la dislocation du tissu social en réinstaurant les valeurs et les mœurs ancestrales. En dépit des efforts consentis pour l‘amélioration du quotidien des Algériens, la politique sociale entreprise par les pouvoirs publics accuse certaines défections. « Nous sommes face à une crise sociétale », a soutenu Boutaren Mohamed-Tahar, directeur de la formation au sein du ministère de la Solidarité nationale, pour résumer la malvie, la dépression et autres tares qui gangrènent la société algérienne et qui font que la fracture sociale devient véritablement menaçante. Le représentant du ministère de la Solidarité s‘exprimait hier, lors d‘une table ronde organisée au centre de presse d‘El Moudjahid, autour du thème « Les défis du secteur social en Algérie ». En présence des représentants de plusieurs ministères et du Conseil national économique et social (Cnes), le directeur de la formation du ministère de la Solidarité nationale a mis en exergue les actions réalisées pour la prise en charge des franges vulnérables de la société. « Il faut renforcer le traitement préventif dans la prise en charge sociale car le traitement curatif adopté jusque-là ne suffit pas », a cependant préconisé Boutaren Mohamed-Tahar, mettant en avant un large programme au titre du prochain plan quinquennal pour ce faire. Il s‘agit de dix grands défis que s‘est assignés de relever le ministère de la Solidarité nationale. Préserver la cohésion sociale et opérer un changement dans les politiques publiques figurent parmi les priorités du secteur, selon le directeur de la formation. Ces deux premiers défis, colossaux faut-il le reconnaître, nécessitent le concours de tous les secteurs, de grands moyens et surtout des mécanismes pratiques à même de prévenir la dépression et la dislocation du tissu social en réinstaurant les valeurs et les mœurs ancestrales. Cela conduit à relever d‘autres défis non moins complexes et faire face à un nouveau public en plus des handicapés et s‘attaquer à la crise identitaire individuelle dont souffre une large frange de la société. Le représentant du ministère de la Solidarité nationale a suggéré par ailleurs de s‘adapter à la crise financière structurelle et respecter la notion du service de façon à agir directement sur le vécu des citoyens, et par ricochet prévenir d‘éventuelles contraintes supplémentaires. Il s‘agit également d‘adapter qualitativement les centres publics de prise en charge et de réorienter le travail social en encourageant notamment les gens à s‘intégrer dans des mouvements associatifs. Pour cela, Boutaren Mohamed-Tahar a indiqué que le ministère a opté pour la formation spécialisée d‘éducateurs, d‘assistants et d‘autres auxiliaires afin de faire face à ces nouveaux défis. Et d‘annoncer la formation de mille diplômés dans ce sens à partir de mars prochain dans les différents centres spécialisés. Habitat précaire 75 mille unités démolies à fin 2009 L'Etat a procédé à la démolition de 75 mille habitations précaires et relogé leurs occupants, ceci jusqu'à fin 2009, selon les statistiques de M. Nasri, représentant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, s'exprimant hier au forum d'El Moudjahid. Pour l'ensemble de l'habitat précaire, les pouvoirs publics ont recensé 560 mille se propageant essentiellement à la périphérie des grandes villes : Alger, Oran, Constantine et d'autres encore. Les prévisions du programme quinquennal de développement (2010-2014) qui tablent sur la réalisation de 2 millions de logements, dont 1,2 million d'unités seront achevées à la date impartie, réservent 370 mille unités dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, a ajouté le représentant du ministère de l'Habitat. Ce dernier a évalué le parc national du logement à 7 millions d'unités recensé à fin 2009, alors qu'il n'était que de 5,9 millions en 2006. Le taux d'occupation des logements quant à lui est passé de 5,25 à 5,03 par unité de 2007 à 2009, ce qui n'est pas trop loin de l'objectif arrêté par le gouvernement (5 par unité). Néanmoins, la demande en la matière reste importante dans les grandes villes du pays, en dépit de la diversification de l'offre et des réalisations. En dépit des efforts consentis pour l‘amélioration du quotidien des Algériens, la politique sociale entreprise par les pouvoirs publics accuse certaines défections. « Nous sommes face à une crise sociétale », a soutenu Boutaren Mohamed-Tahar, directeur de la formation au sein du ministère de la Solidarité nationale, pour résumer la malvie, la dépression et autres tares qui gangrènent la société algérienne et qui font que la fracture sociale devient véritablement menaçante. Le représentant du ministère de la Solidarité s‘exprimait hier, lors d‘une table ronde organisée au centre de presse d‘El Moudjahid, autour du thème « Les défis du secteur social en Algérie ». En présence des représentants de plusieurs ministères et du Conseil national économique et social (Cnes), le directeur de la formation du ministère de la Solidarité nationale a mis en exergue les actions réalisées pour la prise en charge des franges vulnérables de la société. « Il faut renforcer le traitement préventif dans la prise en charge sociale car le traitement curatif adopté jusque-là ne suffit pas », a cependant préconisé Boutaren Mohamed-Tahar, mettant en avant un large programme au titre du prochain plan quinquennal pour ce faire. Il s‘agit de dix grands défis que s‘est assignés de relever le ministère de la Solidarité nationale. Préserver la cohésion sociale et opérer un changement dans les politiques publiques figurent parmi les priorités du secteur, selon le directeur de la formation. Ces deux premiers défis, colossaux faut-il le reconnaître, nécessitent le concours de tous les secteurs, de grands moyens et surtout des mécanismes pratiques à même de prévenir la dépression et la dislocation du tissu social en réinstaurant les valeurs et les mœurs ancestrales. Cela conduit à relever d‘autres défis non moins complexes et faire face à un nouveau public en plus des handicapés et s‘attaquer à la crise identitaire individuelle dont souffre une large frange de la société. Le représentant du ministère de la Solidarité nationale a suggéré par ailleurs de s‘adapter à la crise financière structurelle et respecter la notion du service de façon à agir directement sur le vécu des citoyens, et par ricochet prévenir d‘éventuelles contraintes supplémentaires. Il s‘agit également d‘adapter qualitativement les centres publics de prise en charge et de réorienter le travail social en encourageant notamment les gens à s‘intégrer dans des mouvements associatifs. Pour cela, Boutaren Mohamed-Tahar a indiqué que le ministère a opté pour la formation spécialisée d‘éducateurs, d‘assistants et d‘autres auxiliaires afin de faire face à ces nouveaux défis. Et d‘annoncer la formation de mille diplômés dans ce sens à partir de mars prochain dans les différents centres spécialisés. Habitat précaire 75 mille unités démolies à fin 2009 L'Etat a procédé à la démolition de 75 mille habitations précaires et relogé leurs occupants, ceci jusqu'à fin 2009, selon les statistiques de M. Nasri, représentant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, s'exprimant hier au forum d'El Moudjahid. Pour l'ensemble de l'habitat précaire, les pouvoirs publics ont recensé 560 mille se propageant essentiellement à la périphérie des grandes villes : Alger, Oran, Constantine et d'autres encore. Les prévisions du programme quinquennal de développement (2010-2014) qui tablent sur la réalisation de 2 millions de logements, dont 1,2 million d'unités seront achevées à la date impartie, réservent 370 mille unités dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, a ajouté le représentant du ministère de l'Habitat. Ce dernier a évalué le parc national du logement à 7 millions d'unités recensé à fin 2009, alors qu'il n'était que de 5,9 millions en 2006. Le taux d'occupation des logements quant à lui est passé de 5,25 à 5,03 par unité de 2007 à 2009, ce qui n'est pas trop loin de l'objectif arrêté par le gouvernement (5 par unité). Néanmoins, la demande en la matière reste importante dans les grandes villes du pays, en dépit de la diversification de l'offre et des réalisations.