La consécration des droits d'auteur constitue la condition "essentielle" visant la réhabilitation de l'acte culturel, a indiqué, hier, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, à l'ouverture de la rencontre sur la protection des droits d'auteur et des droits voisins dans les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA). La consécration des droits d'auteur constitue la condition "essentielle" visant la réhabilitation de l'acte culturel, a indiqué, hier, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, à l'ouverture de la rencontre sur la protection des droits d'auteur et des droits voisins dans les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA). «La problématique de la protection des droits d'auteur et des droits voisins traduit le souci de la protection des créateurs et de la valorisation de leurs ressources au regard du rôle qu'ils jouent dans la conception du contenu culturel", a fait savoir Mme Toumi dans un message lu par son conseiller, M. Noureddine Othmani, rapporte l'APS. La ministre de la Culture a insisté sur le fait que la protection des droits des créateurs est à même de «leur permettre de nouer des relations entre eux». D'ailleurs, rappelle-t-elle, les chartes internationales qui consacrent la propriété intellectuelle — et également la protection des droits d'auteur et des droits voisins —, «constituent l'une des conditions sur laquelle sont basées les relations internationales». Affirmant que les législations, en matière de protection des droits d'auteur dans les pays de l'UMA vont dans le sens de la consolidation des relations internationales dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et du partenariat euro-méditerranéen, Mme Toumi a toutefois fait allusion à certaines pratiques, sur le terrain, qui "portent atteinte à autrui et aux économies nationales". La ministre de la Culture a estimé que la rencontre sur la protection des droits d'auteur et des droits voisins dans les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA) constitue l'occasion "idoine" pour exposer l'expérience des pays membres et prendre connaissance de leurs propositions à même de constituer des solutions pratiques à un travail conjoint. Le représentant de la Libye, dont le pays assure la présidence de l'actuelle session, M. Abdesselam El Ghoryani, a mis l'accent, pour sa part, sur la nécessité de la protection morale et matérielle du créateur qu'il soit écrivain, artiste ou parolier. Selon lui, cette protection s'impose plus que jamais surtout à l'ère de la révolution technologique que connaît le monde. Dans son intervention, le représentant du secrétariat général de l'UMA, M. Mohamed El-Mokhtar Ould-Mohamed Ahmed, a estimé que la rencontre, outre qu'elle constitue l'occasion propice aux pays membres d'échanger leurs expériences respectives en matière de droits d'auteur et des droits voisins, doit se pencher sur les voies et moyens susceptibles de protéger l'auteur maghrébin du piratage culturel dont il fait l'objet, à la faveur de l'utilisation à grande échelle de l'outil électronique et d'Internet. Selon lui, ce piratage culturel empêche les créateurs de jouir de leurs droits moraux et matériels. La rencontre d'hier entre dans le cadre de l'exécution du programme d'action culturel adopté par le conseil ministériel maghrébin de la culture lors de sa deuxième session tenue à Tripoli en mai dernier. Les recommandations découlant de cette rencontre seront débattues lors de la réunion des ministres de la Culture des pays de l'UMA laquelle se déroulera en décembre prochain à Genève. «La problématique de la protection des droits d'auteur et des droits voisins traduit le souci de la protection des créateurs et de la valorisation de leurs ressources au regard du rôle qu'ils jouent dans la conception du contenu culturel", a fait savoir Mme Toumi dans un message lu par son conseiller, M. Noureddine Othmani, rapporte l'APS. La ministre de la Culture a insisté sur le fait que la protection des droits des créateurs est à même de «leur permettre de nouer des relations entre eux». D'ailleurs, rappelle-t-elle, les chartes internationales qui consacrent la propriété intellectuelle — et également la protection des droits d'auteur et des droits voisins —, «constituent l'une des conditions sur laquelle sont basées les relations internationales». Affirmant que les législations, en matière de protection des droits d'auteur dans les pays de l'UMA vont dans le sens de la consolidation des relations internationales dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et du partenariat euro-méditerranéen, Mme Toumi a toutefois fait allusion à certaines pratiques, sur le terrain, qui "portent atteinte à autrui et aux économies nationales". La ministre de la Culture a estimé que la rencontre sur la protection des droits d'auteur et des droits voisins dans les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA) constitue l'occasion "idoine" pour exposer l'expérience des pays membres et prendre connaissance de leurs propositions à même de constituer des solutions pratiques à un travail conjoint. Le représentant de la Libye, dont le pays assure la présidence de l'actuelle session, M. Abdesselam El Ghoryani, a mis l'accent, pour sa part, sur la nécessité de la protection morale et matérielle du créateur qu'il soit écrivain, artiste ou parolier. Selon lui, cette protection s'impose plus que jamais surtout à l'ère de la révolution technologique que connaît le monde. Dans son intervention, le représentant du secrétariat général de l'UMA, M. Mohamed El-Mokhtar Ould-Mohamed Ahmed, a estimé que la rencontre, outre qu'elle constitue l'occasion propice aux pays membres d'échanger leurs expériences respectives en matière de droits d'auteur et des droits voisins, doit se pencher sur les voies et moyens susceptibles de protéger l'auteur maghrébin du piratage culturel dont il fait l'objet, à la faveur de l'utilisation à grande échelle de l'outil électronique et d'Internet. Selon lui, ce piratage culturel empêche les créateurs de jouir de leurs droits moraux et matériels. La rencontre d'hier entre dans le cadre de l'exécution du programme d'action culturel adopté par le conseil ministériel maghrébin de la culture lors de sa deuxième session tenue à Tripoli en mai dernier. Les recommandations découlant de cette rencontre seront débattues lors de la réunion des ministres de la Culture des pays de l'UMA laquelle se déroulera en décembre prochain à Genève.