La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) vient d'être dotée de 170 milliards de dinars pour acquérir la trithérapie dans le cadre du programme national de prise en charge des malades atteints de Sida et des séropositifs. L'annonce est faite hier, par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, sur les ondes de la radio nationale. « Le gouvernement a décidé de la gratuité des soins et des diagnostics précoces en faveur des patients atteints de Sida et des séropositifs », a affirmé Djamel Ould Abbès, tout en soulignant les efforts consentis par l'Etat pour faire face à la maladie du siècle. Il est de même concernant les cancéreux, qui bénéficieront également, selon le ministre, de facilitations et d'avantages susceptibles d'améliorer leur prise en charge dans les centres hospitaliers. C'est dans ce sens que Ould Abbès a fait savoir que « cinq hélicoptères et trois avions hyper-médicalisées ont été spécialement réquisitionnées pour le transport des patients des wilayas éloignées du pays vers les centres de soins de la capitale, de Constantine et d'Oran », suite à un accord conclu entre le ministère de la Santé et la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach d'un montant de 490 milliards de centimes. Cela s'ajoute aux cellules d'accueil installées dans chaque wilaya et un numéro vert que va mettre à la disposition des patients le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Interrogé sur la pénurie de médicaments sur le marché national, l'invité de la radio a réitéré que le problème est dans la distribution plutôt. Et de rappeler que l'Etat a importé pour 2,2 milliards de dollars de médicaments en 2009, en plus de la liste de 156 médicaments rares fixée par le gouvernement, pour laquelle 10 milliards DA ont été débloqués par le ministère des Finances pour les importer de l'étranger. « Il y a des dépassements dans les opérations d'importation plutôt », a relevé Djamel Ould Abbès, tout en réitérant la condition de produire des produits médicamenteux locaux après deux ans d'import pour chaque opérateur. Quant à la lutte contre la contrefaçon de médicaments, le ministre a fait savoir que trois appareils sophistiqués ont été achetés pour la bagatelle de 22,5 milliards de centimes afin de contrôler la qualité des médicaments sur le marché. Evoquant les cliniques privées, le ministre de la Santé a précisé que des enquêtes ont été menées dans 109 établissements, d'hémodialyse notamment, à l'issue desquelles trois cliniques ont été fermées et 46 autres blâmées. Quant aux médecins exerçant dans les deux secteurs privé et public, Ould Abbès s'est montré intransigeant, en les sommant de choisir un seul secteur d'activité. « Les médecins doivent choisir entre le privé et le public, maintenant que leurs salaires ont sensiblement augmenté, dépassant les 20 millions de centimes pour les professeurs », a-t-il expliqué. La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) vient d'être dotée de 170 milliards de dinars pour acquérir la trithérapie dans le cadre du programme national de prise en charge des malades atteints de Sida et des séropositifs. L'annonce est faite hier, par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, sur les ondes de la radio nationale. « Le gouvernement a décidé de la gratuité des soins et des diagnostics précoces en faveur des patients atteints de Sida et des séropositifs », a affirmé Djamel Ould Abbès, tout en soulignant les efforts consentis par l'Etat pour faire face à la maladie du siècle. Il est de même concernant les cancéreux, qui bénéficieront également, selon le ministre, de facilitations et d'avantages susceptibles d'améliorer leur prise en charge dans les centres hospitaliers. C'est dans ce sens que Ould Abbès a fait savoir que « cinq hélicoptères et trois avions hyper-médicalisées ont été spécialement réquisitionnées pour le transport des patients des wilayas éloignées du pays vers les centres de soins de la capitale, de Constantine et d'Oran », suite à un accord conclu entre le ministère de la Santé et la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach d'un montant de 490 milliards de centimes. Cela s'ajoute aux cellules d'accueil installées dans chaque wilaya et un numéro vert que va mettre à la disposition des patients le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Interrogé sur la pénurie de médicaments sur le marché national, l'invité de la radio a réitéré que le problème est dans la distribution plutôt. Et de rappeler que l'Etat a importé pour 2,2 milliards de dollars de médicaments en 2009, en plus de la liste de 156 médicaments rares fixée par le gouvernement, pour laquelle 10 milliards DA ont été débloqués par le ministère des Finances pour les importer de l'étranger. « Il y a des dépassements dans les opérations d'importation plutôt », a relevé Djamel Ould Abbès, tout en réitérant la condition de produire des produits médicamenteux locaux après deux ans d'import pour chaque opérateur. Quant à la lutte contre la contrefaçon de médicaments, le ministre a fait savoir que trois appareils sophistiqués ont été achetés pour la bagatelle de 22,5 milliards de centimes afin de contrôler la qualité des médicaments sur le marché. Evoquant les cliniques privées, le ministre de la Santé a précisé que des enquêtes ont été menées dans 109 établissements, d'hémodialyse notamment, à l'issue desquelles trois cliniques ont été fermées et 46 autres blâmées. Quant aux médecins exerçant dans les deux secteurs privé et public, Ould Abbès s'est montré intransigeant, en les sommant de choisir un seul secteur d'activité. « Les médecins doivent choisir entre le privé et le public, maintenant que leurs salaires ont sensiblement augmenté, dépassant les 20 millions de centimes pour les professeurs », a-t-il expliqué.