«L'important pour les exportateurs algériens consiste surtout à rétablir les droits des douanes sur 36 produits préconisés par les pouvoirs publics et ce, dans l'objectif essentiel d'assurer la protection de la production nationale. Les nouvelles dispositions réglementaires concernent l'ensemble des produits du secteur agricole définis par le ministère de l'Agriculture et du développement rural» a déclaré, hier, Ali Bey Nasri, vice-président de l'Association des exportateurs algériens (Anexal) lors de l'atelier portant sur la sensibilisation et l'information des entrepreneurs et exportateurs algériens sur le projet «Import control system».Cette rencontre organisée à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour vulgariser le nouveau système douanier "ICS" entre, selon les organisateurs de cette journée, dans le cadre de la lutte contre la fraude et le terrorisme. Mais la stratégie prônée par l'Union européenne dans la mise en place de ce nouveau dispositif douanier a pour objectif, également, de contrôler toutes les marchandises importées dans le marché de tout l'espace des pays formant le territoire de l'UE, et en provenance de tous les pays hors communauté économique de l'Union européenne. Désormais, les vaches laitières, les génisses pleines, la margarine et le sucre, ainsi que d'autres produits seront soumis à législation nationale en matière douanière. Les droits de douanes sont donc rétablis sur 36 produits sachant que, par exemple, l`importation du sucre et de la margarine doivent obéir au règlement de droits de douanes à raison de 30% tandis que l'importation de vaches laitières et de génisses est tributaire d'une redevance douanière de l'ordre de 5 %. «Il n'y a pas de suppression ou de démantèlement tarifaire, mais il s`agit tout simplement d`un rétablissement des droits de douanes» a ajouté Nasri précisant que «sur les 36 produits d'importation répertoriés, l'Algérie demande des facilitations douanières dans le cadre de l'accord d`association avec l'Union européenne». C'est la raison pour laquelle l'Algérie a sollicité l'échéance de 2020 pour le démantèlement tarifaire. Les entrepreneurs algériens estiment que cela est légitime en ce sens que cet atermoiement dans l'insertion et l'intégration des échanges commerciaux et cette prorogation devront, notamment, permettre aux entreprises algériennes de devenir compétitives et concurrentielles. Ainsi, pas moins de 36 produits, notamment agricoles et agroalimentaires, feront l`objet de paiement de droits et taxes douanières. En effet, les responsables du commerce extérieur indiquent que « ce système, intitulé « ICS » (Import Control System), prévoit l'obligation, pour l'exportateur étranger, d'établir et de transmettre une déclaration anticipée électronique appelée ENS (Entry Summary Declaration), avant l'arrivée de la marchandise au port de débarquement. Ce dispositif sera applicable à tous les points d'entrée du marché européen et à tous les partenaires de l'UE sans distinction à partir d'hier 1er janvier 2011». Des exportateurs algériens au Niger et à Berlin Les opérateurs économiques algériens auront donc l'obligation de transmettre (en vertu des contraintes et obligations inhérentes au projet ICS entrées en vigueur hier) aux services douaniers les données et informations exigibles à des fins de sûreté et de sécurité préalablement à l'entrée dans le territoire de l'Union européenne. Les principaux produits algériens capables de s'exporter sur le marché international et notamment dans l'espace euro-méditerranéen sont ceux des secteurs agricoles et agroalimentaires, les produits chimiques, les produits de l'artisanat, les crustacés et les dattes dont l'Algérie exporte des quantités appréciables pour un montant de plus de 25 millions de dollars. Par ailleurs, alors que des exportateurs algériens iront en février au Niger afin de promouvoir leurs produits sur le marché nigérien jugé porteur et juteux pour les produits « made in Algeria », notamment pour les produits agroalimentaires, de nombreux exportateurs et opérateurs économiques prendront part au salon international «Fruit Logistica» de renommée mondiale prévu en février prochain à Berlin (Allemagne). La Chambre algérienne de l'agriculture et de nombreux exportateurs participeront à cette importante manifestation économique et commerciale, propice pour faire connaître les produits du terroir et promouvoir le label algérien sachant que les consommateurs allemands, en particulier, et européens en général, apprécient bien les produits agricoles frais algériens, notamment les dattes Deglet Nour dont des exportateurs de la région de Tolga (Biskra) seront présents à Berlin. A. A. «L'important pour les exportateurs algériens consiste surtout à rétablir les droits des douanes sur 36 produits préconisés par les pouvoirs publics et ce, dans l'objectif essentiel d'assurer la protection de la production nationale. Les nouvelles dispositions réglementaires concernent l'ensemble des produits du secteur agricole définis par le ministère de l'Agriculture et du développement rural» a déclaré, hier, Ali Bey Nasri, vice-président de l'Association des exportateurs algériens (Anexal) lors de l'atelier portant sur la sensibilisation et l'information des entrepreneurs et exportateurs algériens sur le projet «Import control system».Cette rencontre organisée à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) pour vulgariser le nouveau système douanier "ICS" entre, selon les organisateurs de cette journée, dans le cadre de la lutte contre la fraude et le terrorisme. Mais la stratégie prônée par l'Union européenne dans la mise en place de ce nouveau dispositif douanier a pour objectif, également, de contrôler toutes les marchandises importées dans le marché de tout l'espace des pays formant le territoire de l'UE, et en provenance de tous les pays hors communauté économique de l'Union européenne. Désormais, les vaches laitières, les génisses pleines, la margarine et le sucre, ainsi que d'autres produits seront soumis à législation nationale en matière douanière. Les droits de douanes sont donc rétablis sur 36 produits sachant que, par exemple, l`importation du sucre et de la margarine doivent obéir au règlement de droits de douanes à raison de 30% tandis que l'importation de vaches laitières et de génisses est tributaire d'une redevance douanière de l'ordre de 5 %. «Il n'y a pas de suppression ou de démantèlement tarifaire, mais il s`agit tout simplement d`un rétablissement des droits de douanes» a ajouté Nasri précisant que «sur les 36 produits d'importation répertoriés, l'Algérie demande des facilitations douanières dans le cadre de l'accord d`association avec l'Union européenne». C'est la raison pour laquelle l'Algérie a sollicité l'échéance de 2020 pour le démantèlement tarifaire. Les entrepreneurs algériens estiment que cela est légitime en ce sens que cet atermoiement dans l'insertion et l'intégration des échanges commerciaux et cette prorogation devront, notamment, permettre aux entreprises algériennes de devenir compétitives et concurrentielles. Ainsi, pas moins de 36 produits, notamment agricoles et agroalimentaires, feront l`objet de paiement de droits et taxes douanières. En effet, les responsables du commerce extérieur indiquent que « ce système, intitulé « ICS » (Import Control System), prévoit l'obligation, pour l'exportateur étranger, d'établir et de transmettre une déclaration anticipée électronique appelée ENS (Entry Summary Declaration), avant l'arrivée de la marchandise au port de débarquement. Ce dispositif sera applicable à tous les points d'entrée du marché européen et à tous les partenaires de l'UE sans distinction à partir d'hier 1er janvier 2011». Des exportateurs algériens au Niger et à Berlin Les opérateurs économiques algériens auront donc l'obligation de transmettre (en vertu des contraintes et obligations inhérentes au projet ICS entrées en vigueur hier) aux services douaniers les données et informations exigibles à des fins de sûreté et de sécurité préalablement à l'entrée dans le territoire de l'Union européenne. Les principaux produits algériens capables de s'exporter sur le marché international et notamment dans l'espace euro-méditerranéen sont ceux des secteurs agricoles et agroalimentaires, les produits chimiques, les produits de l'artisanat, les crustacés et les dattes dont l'Algérie exporte des quantités appréciables pour un montant de plus de 25 millions de dollars. Par ailleurs, alors que des exportateurs algériens iront en février au Niger afin de promouvoir leurs produits sur le marché nigérien jugé porteur et juteux pour les produits « made in Algeria », notamment pour les produits agroalimentaires, de nombreux exportateurs et opérateurs économiques prendront part au salon international «Fruit Logistica» de renommée mondiale prévu en février prochain à Berlin (Allemagne). La Chambre algérienne de l'agriculture et de nombreux exportateurs participeront à cette importante manifestation économique et commerciale, propice pour faire connaître les produits du terroir et promouvoir le label algérien sachant que les consommateurs allemands, en particulier, et européens en général, apprécient bien les produits agricoles frais algériens, notamment les dattes Deglet Nour dont des exportateurs de la région de Tolga (Biskra) seront présents à Berlin. A. A.