Lors de la réunion du conseil des ministres, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a enjoint «la télévision et la radio d'assurer la couverture médiatique de l'ensemble des partis et organisations nationales agréés en leur ouvrant équitablement leurs canaux.» Il a tenu, dans ce sens, à affirmer qu' «aucune loi ou instruction n'interdit l'accès à ces médias lourds à quelque formation ou association légale que ce soit". Dans le même contexte, le chef de l'Etat a fait observer que de leur côté, «les partis politiques et les organisations nationales agréés devront notamment tenir compte des dispositions de la Constitution et des lois relatives aux activités politiques». Ceci dans la mesure où, ajoute-t-il, «la liberté ne devra pas aboutir dans quelque circonstance que ce soit aux dérapages ou à l'anarchie auxquels l'Algérie a déjà versé un lourd tribut". Pour ce qui est des «commentaires, analyses, ou mêmes revendications de nature politique», apparus ces derniers temps, le chef de l'Etat estime que «leur expression variée requiert le respect» dans la mesure où «nous sommes dans un pays de démocratie pluraliste». Toutefois, il a tenu dans ce sens à apporter des précision qu'ils juge être utiles. Il cite à ce titre le fait que «nul ne peut contester le respect et la protection des droits civiques et politiques, ainsi que des libertés fondamentales dans notre pays». L'hommage à la gendarmerie et à la police Un constat qui en veut pour preuve «la pluralité des obédiences de nos nombreux partis politiques, la diversité et la vitalité de la presse nationale (…)» Lors de ce conseil des ministres, premier depuis la violente fronde populaire du 8 janvier écoulé lors de laquelle des citoyens se sont élevés contre la hausse soudaine des prix des produits à la consommation et qui avaient fait trois morts, le chef de l'Etat s'est incliné à la mémoire des victimes. Il a également tenu à saluer le professionnalisme des personnels de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale qui, relève-t-il, «ont appliqué rigoureusement les directives présidentielles prohibant le recours aux armes létales dans le maintien de l'ordre». Le Chef de l'Etat n'a toutefois pas hésité à condamner les violences qui ont accompagné ces manifestations. «Aucune revendication ne saurait autoriser l'atteinte aux personnes et aux biens. Ces dépassements sont regrettables. Ils surviennent alors que le pays n'a jamais autant réalisé pour rattraper ses retards et répondre aux diverses attentes sociales de la population», insiste-t-il. Cependant et, reconnaît le Président, «les récentes manifestations sont, sans aucun doute, l'expression d'inquiétude et d'impatience chez nos compatriotes». C'est pourquoi il préconise d'y répondre par «des réponses accrues».«II y a quelques années, mon engagement à prendre en charge les attentes et les espérances de notre peuple comptait déjà comme priorité, la paix, la concorde et la réconciliation nationale», rappelle-t-il. Estimant que «ces deux exigences vitales se concrétisant progressivement», le président de la République propose de passer d'ores et déjà à un autre horizon qu'il préconise être celui qui consistera à répondre favorablement aux exigences, particulièrement dans leur volet social, des citoyens. Lors de la réunion du conseil des ministres, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a enjoint «la télévision et la radio d'assurer la couverture médiatique de l'ensemble des partis et organisations nationales agréés en leur ouvrant équitablement leurs canaux.» Il a tenu, dans ce sens, à affirmer qu' «aucune loi ou instruction n'interdit l'accès à ces médias lourds à quelque formation ou association légale que ce soit". Dans le même contexte, le chef de l'Etat a fait observer que de leur côté, «les partis politiques et les organisations nationales agréés devront notamment tenir compte des dispositions de la Constitution et des lois relatives aux activités politiques». Ceci dans la mesure où, ajoute-t-il, «la liberté ne devra pas aboutir dans quelque circonstance que ce soit aux dérapages ou à l'anarchie auxquels l'Algérie a déjà versé un lourd tribut". Pour ce qui est des «commentaires, analyses, ou mêmes revendications de nature politique», apparus ces derniers temps, le chef de l'Etat estime que «leur expression variée requiert le respect» dans la mesure où «nous sommes dans un pays de démocratie pluraliste». Toutefois, il a tenu dans ce sens à apporter des précision qu'ils juge être utiles. Il cite à ce titre le fait que «nul ne peut contester le respect et la protection des droits civiques et politiques, ainsi que des libertés fondamentales dans notre pays». L'hommage à la gendarmerie et à la police Un constat qui en veut pour preuve «la pluralité des obédiences de nos nombreux partis politiques, la diversité et la vitalité de la presse nationale (…)» Lors de ce conseil des ministres, premier depuis la violente fronde populaire du 8 janvier écoulé lors de laquelle des citoyens se sont élevés contre la hausse soudaine des prix des produits à la consommation et qui avaient fait trois morts, le chef de l'Etat s'est incliné à la mémoire des victimes. Il a également tenu à saluer le professionnalisme des personnels de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale qui, relève-t-il, «ont appliqué rigoureusement les directives présidentielles prohibant le recours aux armes létales dans le maintien de l'ordre». Le Chef de l'Etat n'a toutefois pas hésité à condamner les violences qui ont accompagné ces manifestations. «Aucune revendication ne saurait autoriser l'atteinte aux personnes et aux biens. Ces dépassements sont regrettables. Ils surviennent alors que le pays n'a jamais autant réalisé pour rattraper ses retards et répondre aux diverses attentes sociales de la population», insiste-t-il. Cependant et, reconnaît le Président, «les récentes manifestations sont, sans aucun doute, l'expression d'inquiétude et d'impatience chez nos compatriotes». C'est pourquoi il préconise d'y répondre par «des réponses accrues».«II y a quelques années, mon engagement à prendre en charge les attentes et les espérances de notre peuple comptait déjà comme priorité, la paix, la concorde et la réconciliation nationale», rappelle-t-il. Estimant que «ces deux exigences vitales se concrétisant progressivement», le président de la République propose de passer d'ores et déjà à un autre horizon qu'il préconise être celui qui consistera à répondre favorablement aux exigences, particulièrement dans leur volet social, des citoyens.