Les deux groupes parlementaires du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et du Front national algérien (FNA) n'ont pas pris part hier à l'ouverture de la session de printemps du Parlement. Si le FNA de Moussa Touati a motivé le gel de ses activités en plénière à l'Assemblée populaire nationale par «la non prise en charge par le gouvernement des préoccupations du citoyen», le RCD lui ne s'est pas exprimé sur les raisons de la défection de ses députés. Les deux groupes parlementaires du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et du Front national algérien (FNA) n'ont pas pris part hier à l'ouverture de la session de printemps du Parlement. Si le FNA de Moussa Touati a motivé le gel de ses activités en plénière à l'Assemblée populaire nationale par «la non prise en charge par le gouvernement des préoccupations du citoyen», le RCD lui ne s'est pas exprimé sur les raisons de la défection de ses députés. Ainsi, les appréhensions nourries par certaines parties à ce sujet viennent de se confirmer à travers le retrait de ces deux groupes parlementaires. Dans un communiqué rendu public, le FNA a exprimé son «appréciation» des dernières mesures prises par le Conseil des ministres, notamment celles relatives à la prise en charge de la jeunesse, et appelé de là même à les concrétiser sur le terrain et «éviter les solutions superficielles». Ce n'est pas le cas du RCD, dont la position se radicalise davantage. Le parti de Saïd Sadi qui avait plaidé pour la dissolution de l'APN et de toutes les assemblées élues, fait partie, rappelons-le, de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), dont la dernière tentative de marche en date a été empêchée samedi dernier dans la capitale. La défection des deux groupes parlementaires du RCD et du FNA ont été les faits marquants de l'ouverture de la session du printemps au Parlement, sous la présidence de son président Abdelaziz Ziari. Ce dernier a exhorté dans son discours les députés à avoir une présence effective dans la société auprès des citoyens, écouter et enregistrer leurs doléances pour une meilleure prise en charge. «La présence effective des élus parmi les citoyens de leurs circonscriptions et les liens permanents qu'ils se doivent de tisser avec eux s'érigent en impératif absolu au regard de leur vocation à être des acteurs de premier plan dans la dynamique de développement national et de promotion sociale», a indiqué le président de l'APN lors de son allocution. Cela va de la crédibilité des institutions élues par la population, d'où l'appel de Ziari à plus d'efficacité parlementaire qui ne serait pas possible sans une participation massive des citoyens aux rendez-vous électoraux, et ce en faisant en sorte que le citoyen perçoit l'utilité et la valeur de celui qui est censé le défendre au sein de l'hémicycle. «Il est primordial que se mobilisent toutes les forces politiques pour parvenir à une participation élevée des citoyens aux élections, laquelle participation ne peut être atteinte que si les élus auront prouvé leurs capacités à assumer leurs prérogatives, et que les institutions de l'Etat, œuvrant dans un esprit collaboratif et coordonnant leur action, valorisent les efforts ainsi consentis», a-t-il ajouté. M. C. Ainsi, les appréhensions nourries par certaines parties à ce sujet viennent de se confirmer à travers le retrait de ces deux groupes parlementaires. Dans un communiqué rendu public, le FNA a exprimé son «appréciation» des dernières mesures prises par le Conseil des ministres, notamment celles relatives à la prise en charge de la jeunesse, et appelé de là même à les concrétiser sur le terrain et «éviter les solutions superficielles». Ce n'est pas le cas du RCD, dont la position se radicalise davantage. Le parti de Saïd Sadi qui avait plaidé pour la dissolution de l'APN et de toutes les assemblées élues, fait partie, rappelons-le, de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), dont la dernière tentative de marche en date a été empêchée samedi dernier dans la capitale. La défection des deux groupes parlementaires du RCD et du FNA ont été les faits marquants de l'ouverture de la session du printemps au Parlement, sous la présidence de son président Abdelaziz Ziari. Ce dernier a exhorté dans son discours les députés à avoir une présence effective dans la société auprès des citoyens, écouter et enregistrer leurs doléances pour une meilleure prise en charge. «La présence effective des élus parmi les citoyens de leurs circonscriptions et les liens permanents qu'ils se doivent de tisser avec eux s'érigent en impératif absolu au regard de leur vocation à être des acteurs de premier plan dans la dynamique de développement national et de promotion sociale», a indiqué le président de l'APN lors de son allocution. Cela va de la crédibilité des institutions élues par la population, d'où l'appel de Ziari à plus d'efficacité parlementaire qui ne serait pas possible sans une participation massive des citoyens aux rendez-vous électoraux, et ce en faisant en sorte que le citoyen perçoit l'utilité et la valeur de celui qui est censé le défendre au sein de l'hémicycle. «Il est primordial que se mobilisent toutes les forces politiques pour parvenir à une participation élevée des citoyens aux élections, laquelle participation ne peut être atteinte que si les élus auront prouvé leurs capacités à assumer leurs prérogatives, et que les institutions de l'Etat, œuvrant dans un esprit collaboratif et coordonnant leur action, valorisent les efforts ainsi consentis», a-t-il ajouté. M. C.