La décision du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, lundi de joindre les forces militaires italiennes aux raids de l'Otan contre la Libye a été rejetée par son allié à l'Exécutif, la Ligue du nord. La veille, Berlusconi avait précisée avoir eu une "longue conversation téléphonique" avec le président américain Barack Obama et l'avait "informé que l'Italie avait décidé de répondre positivement" à l'appel du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, aux alliés le 14 avril, d'intensifier leur contribution militaire en Libye. Ce changement de cap de Rome, a divisé le gouvernement italien, son allié la Ligue du nord s'est dit opposée aux raids aériens en Libye en dépit des justifications de Berlusconi, selon lesquelles la décision en question était conforme aux résolutions 1970 et 1973 des Nations unies sur la Libye. Berlusconi a également affirmé en guise d'argument que "ces actions étaient parfaitement cohérentes" avec l'avis du Parlement italien sur la participation de Rome aux opérations militaires en Libye et qu'il serait informé de toute mission des forces aériennes italiennes dans ce pays. Autre explication du chef du gouvernement italien, l'Italie participerait aux raids, "par des actions ciblées contre des objectifs militaires spécifiques sur le territoire libyen, dans le but de contribuer à protéger la population civile libyenne". Toutefois, ces justifications n'ont pas convaincu le parti de la Ligue du nord, qui a par la voix du ministre de la Simplification de la législation, et dirigeant de ce parti Roberto Calderoli, assuré qu'il n'était pas en phase avec la décision de Berlusconi. De son côté, le président italien Giorgio Napolitano, a mis en garde contre cette nouvelle attitude de Rome en Libye, appelant à informer le Parlement de toute action de l'armée italienne Un sondage, rendu public hier par la chaîne d'information en continu, TG 24 fait ressortir que 66 % des Italiens s'opposent aux raids aériens italiens en Libye. La décision du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, lundi de joindre les forces militaires italiennes aux raids de l'Otan contre la Libye a été rejetée par son allié à l'Exécutif, la Ligue du nord. La veille, Berlusconi avait précisée avoir eu une "longue conversation téléphonique" avec le président américain Barack Obama et l'avait "informé que l'Italie avait décidé de répondre positivement" à l'appel du secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, aux alliés le 14 avril, d'intensifier leur contribution militaire en Libye. Ce changement de cap de Rome, a divisé le gouvernement italien, son allié la Ligue du nord s'est dit opposée aux raids aériens en Libye en dépit des justifications de Berlusconi, selon lesquelles la décision en question était conforme aux résolutions 1970 et 1973 des Nations unies sur la Libye. Berlusconi a également affirmé en guise d'argument que "ces actions étaient parfaitement cohérentes" avec l'avis du Parlement italien sur la participation de Rome aux opérations militaires en Libye et qu'il serait informé de toute mission des forces aériennes italiennes dans ce pays. Autre explication du chef du gouvernement italien, l'Italie participerait aux raids, "par des actions ciblées contre des objectifs militaires spécifiques sur le territoire libyen, dans le but de contribuer à protéger la population civile libyenne". Toutefois, ces justifications n'ont pas convaincu le parti de la Ligue du nord, qui a par la voix du ministre de la Simplification de la législation, et dirigeant de ce parti Roberto Calderoli, assuré qu'il n'était pas en phase avec la décision de Berlusconi. De son côté, le président italien Giorgio Napolitano, a mis en garde contre cette nouvelle attitude de Rome en Libye, appelant à informer le Parlement de toute action de l'armée italienne Un sondage, rendu public hier par la chaîne d'information en continu, TG 24 fait ressortir que 66 % des Italiens s'opposent aux raids aériens italiens en Libye.