Les médecins musulmans étaient précurseurs dans le domaine de la déontologie médicale et respectaient le Code d'éthique régissant la relation entre le praticien et le patient, ont affirmé, jeudi à Tlemcen, les participants au colloque national sur "L'éthique médicale". Le recteur de l'université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, Noureddine Ghouali, a axé sur les efforts consentis par les savants et médecins musulmans, à l'âge d'or de la civilisation arabo-musulmane, pour le développement des sciences médicales et la promotion des techniques de soins. Cet engouement pour la discipline, en particulier, et les sciences en général, "ne les a pas éloignés des principes de base concernant l'éthique médicale tirée des enseignements de la religion", a-t-il souligné à ce propos. "Les ouvrages de tabibs (médecins) arabo-musulmans font référence à la déontologie et l'éthique. Certains ont même excellé dans ce domaine, comme Abi Bekr Errazi", a ajouté M. Ghouali. Dr Koual Meghni, de l'université de Tlemcen, a cité, dans sa communication intitulée "Lettre de Rhazès à un de ses disciples : la leçon éthique", certains passages attestant de la probité professionnelle des praticiens, dont "le médecin doit être doux et réconciliant avec les malades, gardant le secret médical et ne divulguant pas les défauts des patients". Le conférencier a énuméré certaines terminologies utilisées par les anciens savants pour définir le mot "médecin", comme "Hakim" (sage), qualifié comme la plus haute distinction en sciences et en savoir, ainsi que le terme "éthique médicale", faite de qualités supérieures qui font la personnalité du praticien. Le docteur Koual a estimé que ces qualités exemplaires "tendent à disparaître avec les bouleversements que connaît le monde" depuis la fin du siècle dernier, ce qui a "affecté la relation entre le médecin et le malade", selon lui. D'autre part, il a été mis en exergue les procédures et les textes en vigueur dans le monde, pour le respect de l'éthique médicale, notamment à l'ère de l'essor technologique et l'évolution des outils de recherche scientifiques dans le domaine de la médecine. Il est à noter que ce colloque, organisé dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", a été marqué par la participation de nombreux enseignants et spécialistes d'universités et laboratoires de recherche du pays. Les médecins musulmans étaient précurseurs dans le domaine de la déontologie médicale et respectaient le Code d'éthique régissant la relation entre le praticien et le patient, ont affirmé, jeudi à Tlemcen, les participants au colloque national sur "L'éthique médicale". Le recteur de l'université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, Noureddine Ghouali, a axé sur les efforts consentis par les savants et médecins musulmans, à l'âge d'or de la civilisation arabo-musulmane, pour le développement des sciences médicales et la promotion des techniques de soins. Cet engouement pour la discipline, en particulier, et les sciences en général, "ne les a pas éloignés des principes de base concernant l'éthique médicale tirée des enseignements de la religion", a-t-il souligné à ce propos. "Les ouvrages de tabibs (médecins) arabo-musulmans font référence à la déontologie et l'éthique. Certains ont même excellé dans ce domaine, comme Abi Bekr Errazi", a ajouté M. Ghouali. Dr Koual Meghni, de l'université de Tlemcen, a cité, dans sa communication intitulée "Lettre de Rhazès à un de ses disciples : la leçon éthique", certains passages attestant de la probité professionnelle des praticiens, dont "le médecin doit être doux et réconciliant avec les malades, gardant le secret médical et ne divulguant pas les défauts des patients". Le conférencier a énuméré certaines terminologies utilisées par les anciens savants pour définir le mot "médecin", comme "Hakim" (sage), qualifié comme la plus haute distinction en sciences et en savoir, ainsi que le terme "éthique médicale", faite de qualités supérieures qui font la personnalité du praticien. Le docteur Koual a estimé que ces qualités exemplaires "tendent à disparaître avec les bouleversements que connaît le monde" depuis la fin du siècle dernier, ce qui a "affecté la relation entre le médecin et le malade", selon lui. D'autre part, il a été mis en exergue les procédures et les textes en vigueur dans le monde, pour le respect de l'éthique médicale, notamment à l'ère de l'essor technologique et l'évolution des outils de recherche scientifiques dans le domaine de la médecine. Il est à noter que ce colloque, organisé dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", a été marqué par la participation de nombreux enseignants et spécialistes d'universités et laboratoires de recherche du pays.