Le mouvement contestataire juge insuffisantes les réformes de la Constitution annoncées par le roi Mohamed VI... L'allocution de Mohamed VI n'était pas suffisante. Le Maroc va connaître de nouvelles manifestations qui devaient avoir lieu hier. Le mouvement contestataire juge insuffisantes les réformes de la Constitution annoncées par le roi Mohamed VI... L'allocution de Mohamed VI n'était pas suffisante. Le Maroc va connaître de nouvelles manifestations qui devaient avoir lieu hier. Le mouvement contestataire qui revendique des changements politiques profonds au Maroc devait manifester hier, jugeant insuffisantes les réformes de la Constitution annoncées par le roi Mohamed VI. Le souverain avait promis en mars dernier des réformes politiques importantes pour répondre aux manifestations qui se déroulent au Maroc depuis le mois de février, à l'instar -mais, sans violences- de ce qui s'est passé dans d'autres pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Dans un discours à la nation, il a présenté, vendredi dernier dans la soirée, son projet de réformes constitutionnelles, qui doit être soumis à référendum dans deux semaines, le 1er juillet. Ce mouvement de jeunes revendique des réformes politiques profondes et une monarchie parlementaire et manifeste régulièrement dans la rue depuis cette date. Les coordinations nationales (du Mouvement) ont appelé à manifester dimanche pour une constitution véritablement démocratique et une monarchie parlementaire. Des manifestations paciofiques étaient prévues notamment à Rabat, Casablanca, Tanger (nord), Marrakech (Sud) et Fès (Centre), précise la page facebook du Mouvement, qui compte plus de 60.000 membres. Pour le mouvement contestataire, ce projet de constitution ne change pas grand chose par rapport au texte actuel. Les islamistes représentés au Parlement ont de leur côté réservé leur réponse tout en notant des progrès. La majorité s'est félicitée comme prévu du discours royal. Le Mouvement des jeunes reproche au projet de ne pas aller assez loin, notamment sur le plan religieux. Le roi est toujours le commandeur de Croyants et il se voit confirmé comme la seule autorité religieuse du royaume. Par ailleurs, le Conseil supérieur des oulémas (théologiens officiels), la plus haute instance religieuse présidée par le monarque, est mentionnée pour la première fois dans un texte constitutionnel. Sur le plan politique, le roi préside toujours le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et les jugements sont prononcés en son nom, comme dans l'actuelle Constitution. Cette disposition est considérée par les opposants au projet comme une atteinte au principe de séparation des pouvoirs. Le souverain roi reste aussi un acteur important du pouvoir exécutif, puisqu'il préside le conseil ministériel, au sein duquel les grandes stratégies de l'Etat sont déterminées, selon le nouveau projet. Il demeure également chef des armées et présidera un "Conseil supérieur de sécurité" qui aura pour mission de "gérer les questions sécuritaires internes, structurelles et imprévues" dans un pays frappé fin avril par un attentat meurtrier à Marrakech. Le mouvement contestataire qui revendique des changements politiques profonds au Maroc devait manifester hier, jugeant insuffisantes les réformes de la Constitution annoncées par le roi Mohamed VI. Le souverain avait promis en mars dernier des réformes politiques importantes pour répondre aux manifestations qui se déroulent au Maroc depuis le mois de février, à l'instar -mais, sans violences- de ce qui s'est passé dans d'autres pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Dans un discours à la nation, il a présenté, vendredi dernier dans la soirée, son projet de réformes constitutionnelles, qui doit être soumis à référendum dans deux semaines, le 1er juillet. Ce mouvement de jeunes revendique des réformes politiques profondes et une monarchie parlementaire et manifeste régulièrement dans la rue depuis cette date. Les coordinations nationales (du Mouvement) ont appelé à manifester dimanche pour une constitution véritablement démocratique et une monarchie parlementaire. Des manifestations paciofiques étaient prévues notamment à Rabat, Casablanca, Tanger (nord), Marrakech (Sud) et Fès (Centre), précise la page facebook du Mouvement, qui compte plus de 60.000 membres. Pour le mouvement contestataire, ce projet de constitution ne change pas grand chose par rapport au texte actuel. Les islamistes représentés au Parlement ont de leur côté réservé leur réponse tout en notant des progrès. La majorité s'est félicitée comme prévu du discours royal. Le Mouvement des jeunes reproche au projet de ne pas aller assez loin, notamment sur le plan religieux. Le roi est toujours le commandeur de Croyants et il se voit confirmé comme la seule autorité religieuse du royaume. Par ailleurs, le Conseil supérieur des oulémas (théologiens officiels), la plus haute instance religieuse présidée par le monarque, est mentionnée pour la première fois dans un texte constitutionnel. Sur le plan politique, le roi préside toujours le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et les jugements sont prononcés en son nom, comme dans l'actuelle Constitution. Cette disposition est considérée par les opposants au projet comme une atteinte au principe de séparation des pouvoirs. Le souverain roi reste aussi un acteur important du pouvoir exécutif, puisqu'il préside le conseil ministériel, au sein duquel les grandes stratégies de l'Etat sont déterminées, selon le nouveau projet. Il demeure également chef des armées et présidera un "Conseil supérieur de sécurité" qui aura pour mission de "gérer les questions sécuritaires internes, structurelles et imprévues" dans un pays frappé fin avril par un attentat meurtrier à Marrakech.