L es dès sont jetés. Les réformes politiques en profondeur promises par le président de la République dans son discours à la nation, le 15 avril dernier, commencent à se concrétiser sur le terrain. Les projets de lois examinés, dimanche en Conseil des ministres, projet de loi relatif au régime électoral, représentation des femmes au sein des assemblées élues, incompatibilités avec le mandat parlementaire, projet de loi relatif à la wilaya, seront incessamment déposés sur le bureau de l'Assemblée populaire nationale, aux fins d'examen au cours de la prochaine session parlementaire d'automne qui s'ouvrira le 4 septembre. Les projets de loi organiques relatifs à l'information et aux partis politiques ainsi que la loi relative aux associations seront, quant à eux, approuvés par le Conseil des ministres au cours du mois prochain. Ainsi, l'engagement du chef de l'Etat trouve sa pleine mesure dans la prise en charge des propositions émises par la majorité des participants à la consultation. Le processus des réformes sera bouclé par le projet de révision de la Constitution qui aboutira devant le Parlement dès la tenue des prochaines élections législatives. A un détail près, certaines parties pensent que la révision de la Constitution doit se faire avant toute chose, les propositions émises par les participants à l'instance de consultation sur les réformes politiques ont été satisfaites. Il s'agit maintenant de regarder ailleurs où l'avenir du pays risque de se jouer sans qu'on soit préparés pour y faire face. Le consensus des acteurs du champ politique national doit désormais se faire autour des grandes questions de l'heure qui agitent notre environnement immédiat. Les évolutions en Tunisie et en Egypte et les bouleversements en cours dans la région, notamment en Libye et la confusion qui y règne, nous recommandent à plus de mobilisation et de vigilance pour ne pas prêter flanc à toutes velléités inavouées de certaines puissances étrangères. L'instabilité et la tension qui s'installent sur pratiquement toutes frontières sud pèsent de grandes menaces sur le pays convoité par des puissances occidentales pour les richesses de son sous-sol. Les enjeux tout autant économiques que géostratégique auquel nous sommes confrontés nous ne laissent pas de place à des querelles politiciennes auxquelles la scène politique nationale nous a donné de voir. Le pire est à craindre dans une conjoncture sécuritaire marquée par la recrudescence de la violence terroriste. Il n'y a qu'à se rappeler les attentats kamikazes de Kabylie et le dernier en date, celui de Cherchell pour craindre le pire. Les informations qui font état de la circulation transfrontalière des armes, dérobés des dépôts d'armement de Kadhafi, incitent à une grande prudence et à engager une profonde réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme qui reprend du poil à la bête à la faveur du conflit libyen. Fasse que toutes les forces vives du pays parlent d'une même voix, du moins sur ces questions cruciales, pour éviter de faire vivre au pays, le scénario libyen ou irakien. L es dès sont jetés. Les réformes politiques en profondeur promises par le président de la République dans son discours à la nation, le 15 avril dernier, commencent à se concrétiser sur le terrain. Les projets de lois examinés, dimanche en Conseil des ministres, projet de loi relatif au régime électoral, représentation des femmes au sein des assemblées élues, incompatibilités avec le mandat parlementaire, projet de loi relatif à la wilaya, seront incessamment déposés sur le bureau de l'Assemblée populaire nationale, aux fins d'examen au cours de la prochaine session parlementaire d'automne qui s'ouvrira le 4 septembre. Les projets de loi organiques relatifs à l'information et aux partis politiques ainsi que la loi relative aux associations seront, quant à eux, approuvés par le Conseil des ministres au cours du mois prochain. Ainsi, l'engagement du chef de l'Etat trouve sa pleine mesure dans la prise en charge des propositions émises par la majorité des participants à la consultation. Le processus des réformes sera bouclé par le projet de révision de la Constitution qui aboutira devant le Parlement dès la tenue des prochaines élections législatives. A un détail près, certaines parties pensent que la révision de la Constitution doit se faire avant toute chose, les propositions émises par les participants à l'instance de consultation sur les réformes politiques ont été satisfaites. Il s'agit maintenant de regarder ailleurs où l'avenir du pays risque de se jouer sans qu'on soit préparés pour y faire face. Le consensus des acteurs du champ politique national doit désormais se faire autour des grandes questions de l'heure qui agitent notre environnement immédiat. Les évolutions en Tunisie et en Egypte et les bouleversements en cours dans la région, notamment en Libye et la confusion qui y règne, nous recommandent à plus de mobilisation et de vigilance pour ne pas prêter flanc à toutes velléités inavouées de certaines puissances étrangères. L'instabilité et la tension qui s'installent sur pratiquement toutes frontières sud pèsent de grandes menaces sur le pays convoité par des puissances occidentales pour les richesses de son sous-sol. Les enjeux tout autant économiques que géostratégique auquel nous sommes confrontés nous ne laissent pas de place à des querelles politiciennes auxquelles la scène politique nationale nous a donné de voir. Le pire est à craindre dans une conjoncture sécuritaire marquée par la recrudescence de la violence terroriste. Il n'y a qu'à se rappeler les attentats kamikazes de Kabylie et le dernier en date, celui de Cherchell pour craindre le pire. Les informations qui font état de la circulation transfrontalière des armes, dérobés des dépôts d'armement de Kadhafi, incitent à une grande prudence et à engager une profonde réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme qui reprend du poil à la bête à la faveur du conflit libyen. Fasse que toutes les forces vives du pays parlent d'une même voix, du moins sur ces questions cruciales, pour éviter de faire vivre au pays, le scénario libyen ou irakien.