Un soda du plus grand producteur national de boissons gazeuses, Hamoud Boualem en l'occurrence, vient d'être interdit de commercialisation aux Etats-Unis, suite à un rapport accablant sur le produit de Food and drug administration (FDA). Un soda du plus grand producteur national de boissons gazeuses, Hamoud Boualem en l'occurrence, vient d'être interdit de commercialisation aux Etats-Unis, suite à un rapport accablant sur le produit de Food and drug administration (FDA). Cet organisme américain de contrôle de la commercialisation des aliments et des médicaments a invoqué, rapporte TSA, des défauts d'étiquetage, la présence d'ingrédients non mentionnés et de colorants dangereux dans le soda-orange dudit producteur. Au-delà d'une simple affaire commerciale, l'interdiction signifiée à Hamoud Boualem de commercialiser l'un de ses produits aux Etats-Unis menace d'une vaste campagne de boycott des produits algériens à l'étranger. Une menace réelle sur une production nationale, ou du moins les quelques marchandises que l'Algérie parvient à exporter en dehors des hydrocarbures. Que dire des autres produits si ceux de Hamoud Boualem, l'un des plus appréciés en dehors de nos frontières vient d'être classé sur une « liste rouge » ? S'agit-il d'un réel justificatif ou d'un simple alibi pour bouder les produits algériens ? Si une campagne de boycott de produits algériens venait à être enclenchée, il y a de quoi s'inquiéter. Les opérateurs économiques en premier lieu, notamment ceux qui parviennent à exporter leurs produits vers les pays européens et américains. Mais c'est l'ensemble de l'économie nationale qui en pâtira, d'autant que les efforts des pouvoirs publics se focalisent actuellement sur la diversification de la production nationale et la rendre exportable pour sortir de la dépendance générale à la rente des hydrocarbures. L'on se souvient en effet de l'indignation généralisée suscitée par un projet de bouder des produits israéliens en Europe suite à l'agression de la flottille de la liberté vers Ghaza. Donc, le danger est réel sur les produits algériens exportables à l'étranger, à moins qu'il ne s'agisse de mesures protectionnistes des économies locales. Rappelons dans ce sens que l'Algérie elle-même a procédé à l'interdiction de l'importation de plus de 1.500 produits dans le cadre de la Zone arabe de libre échange (Zale) dans un élan de protectionnisme de la production locale. Toutefois, les risques d'un « chantage économique » sont omniprésents sur les produits algériens par un Occident affaibli par la crise financière. Néanmoins, la compétitivité reste le seul mot d'ordre qui prime sur tout, et la valorisation des produits nationaux, passe inéluctablement par une meilleure mise à niveau et un meilleur rapport qualité-prix. Cet organisme américain de contrôle de la commercialisation des aliments et des médicaments a invoqué, rapporte TSA, des défauts d'étiquetage, la présence d'ingrédients non mentionnés et de colorants dangereux dans le soda-orange dudit producteur. Au-delà d'une simple affaire commerciale, l'interdiction signifiée à Hamoud Boualem de commercialiser l'un de ses produits aux Etats-Unis menace d'une vaste campagne de boycott des produits algériens à l'étranger. Une menace réelle sur une production nationale, ou du moins les quelques marchandises que l'Algérie parvient à exporter en dehors des hydrocarbures. Que dire des autres produits si ceux de Hamoud Boualem, l'un des plus appréciés en dehors de nos frontières vient d'être classé sur une « liste rouge » ? S'agit-il d'un réel justificatif ou d'un simple alibi pour bouder les produits algériens ? Si une campagne de boycott de produits algériens venait à être enclenchée, il y a de quoi s'inquiéter. Les opérateurs économiques en premier lieu, notamment ceux qui parviennent à exporter leurs produits vers les pays européens et américains. Mais c'est l'ensemble de l'économie nationale qui en pâtira, d'autant que les efforts des pouvoirs publics se focalisent actuellement sur la diversification de la production nationale et la rendre exportable pour sortir de la dépendance générale à la rente des hydrocarbures. L'on se souvient en effet de l'indignation généralisée suscitée par un projet de bouder des produits israéliens en Europe suite à l'agression de la flottille de la liberté vers Ghaza. Donc, le danger est réel sur les produits algériens exportables à l'étranger, à moins qu'il ne s'agisse de mesures protectionnistes des économies locales. Rappelons dans ce sens que l'Algérie elle-même a procédé à l'interdiction de l'importation de plus de 1.500 produits dans le cadre de la Zone arabe de libre échange (Zale) dans un élan de protectionnisme de la production locale. Toutefois, les risques d'un « chantage économique » sont omniprésents sur les produits algériens par un Occident affaibli par la crise financière. Néanmoins, la compétitivité reste le seul mot d'ordre qui prime sur tout, et la valorisation des produits nationaux, passe inéluctablement par une meilleure mise à niveau et un meilleur rapport qualité-prix.