Les réformes politiques, promises par le président Abdelaziz Bouteflika pour étouffer une contestation naissante, divisent la classe politique plus qu'elles ne rassemblent. Au tout début de l'annonce de ces réformes, les partis de l'Alliance, majoritaires au Parlement, s'étaient réjouis, notamment le MSP escomptant un renforcement des libertés. Le FLN était lui pleinement satisfait de ces réformes. Chez certains partis d'opposition, on est sceptique quant à la volonté réelle de les mener à bon port. Chez d'autres on conteste la légitimité de l'Assemblée nationale. Mais aujourd'hui l'Alliance présidentielle ne fait plus bon ménage et les traditionnelles « mains posées les unes sur les autres » risquent de ne plus faire partie de l'album de famille. Soltani est passé de l'autre côté de la barrière. Au moment du vote de la loi sur les partis, la formation de Bouguerra Soltani et Ennahda ont quitté l'hémicycle, le PT estimant que les réformes sont un échec, a voté contre, le FLN et le RND pesaient plus dans la balance et la loi fut votée ! Il est aisé de comprendre les desseins du sieur Soltani. La déferlante islamiste chez nos voisins a fait pousser des ailes à ce monsieur qui cherche à se repositionner politiquement. Il y a bien eu aussi le cas Belkhadem qui, à demi-mot, avait exprimé ses ambitions présidentielles, mais les querelles de clocher ont eu raison de ses hypothétiques convoitises et il préfére s'en tenir à « un tiens vaut mieux que deux, tu l'auras » Autrement dit rester le maître de la maison-FLN. Bref, le bon monsieur est entré dans les rangs et enfourche son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole du bien-fondé des réformes politiques er ramener dans le triumvirat la brebis égarée. Le RND restera celui qui n'a pas fait dans les « marchandeurs de politique et les spéculateurs de la Bourse politique » loin s'en faut. Il exécute un parcours sans faute en battant le pavé pour expliquer la stratégie du parti en vue des échéances électorales de 2012. En attendant, ce beau monde cogite et s'agite. Le jeu en vaut la chandelle Les réformes politiques, promises par le président Abdelaziz Bouteflika pour étouffer une contestation naissante, divisent la classe politique plus qu'elles ne rassemblent. Au tout début de l'annonce de ces réformes, les partis de l'Alliance, majoritaires au Parlement, s'étaient réjouis, notamment le MSP escomptant un renforcement des libertés. Le FLN était lui pleinement satisfait de ces réformes. Chez certains partis d'opposition, on est sceptique quant à la volonté réelle de les mener à bon port. Chez d'autres on conteste la légitimité de l'Assemblée nationale. Mais aujourd'hui l'Alliance présidentielle ne fait plus bon ménage et les traditionnelles « mains posées les unes sur les autres » risquent de ne plus faire partie de l'album de famille. Soltani est passé de l'autre côté de la barrière. Au moment du vote de la loi sur les partis, la formation de Bouguerra Soltani et Ennahda ont quitté l'hémicycle, le PT estimant que les réformes sont un échec, a voté contre, le FLN et le RND pesaient plus dans la balance et la loi fut votée ! Il est aisé de comprendre les desseins du sieur Soltani. La déferlante islamiste chez nos voisins a fait pousser des ailes à ce monsieur qui cherche à se repositionner politiquement. Il y a bien eu aussi le cas Belkhadem qui, à demi-mot, avait exprimé ses ambitions présidentielles, mais les querelles de clocher ont eu raison de ses hypothétiques convoitises et il préfére s'en tenir à « un tiens vaut mieux que deux, tu l'auras » Autrement dit rester le maître de la maison-FLN. Bref, le bon monsieur est entré dans les rangs et enfourche son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole du bien-fondé des réformes politiques er ramener dans le triumvirat la brebis égarée. Le RND restera celui qui n'a pas fait dans les « marchandeurs de politique et les spéculateurs de la Bourse politique » loin s'en faut. Il exécute un parcours sans faute en battant le pavé pour expliquer la stratégie du parti en vue des échéances électorales de 2012. En attendant, ce beau monde cogite et s'agite. Le jeu en vaut la chandelle