Il y a deux ans, Pep Guardiola avait obtenu le seul trophée jusque là absent des vitrines du FC Barcelone : la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa. Sous la houlette du jeune technicien, les Catalans avaient battu Estudiantes de la Plata dans une rencontre spectaculaire où ils avaient égalisé à quelques minutes du terme et pris le meilleur en prolongation. Les Blaugrana se disent prêts à rééditer cet exploit. Vainqueurs samedi 10 décembre dernier du Real Madrid dans le grand derby espagnol, ils ont rejoint le Japon le cœur léger mais pleins d'ambition à l'approche de la demi-finale, où ils se mesureront à Al-Sadd Sports Club. Guardiola, le FC Barcelone entame ce jeudi la Coupe du monde des clubs de la Fifa. Quelles sont vos perspectives ? L'objectif, c'est le titre. Cela ne fait aucun doute. Nous devons aborder cette épreuve avec de l'envie et mon travail consistera à faire en sorte que les joueurs prennent la mesure de ce tournoi. Il faudra bien décortiquer l'adversaire, bien évidemment, réussir une bonne demi-finale et décrocher un nouveau titre mondial grâce à nos performances tactiques et à notre détermination. Cette compétition arrive juste après le match contre le Real Madrid. Est-ce difficile d'attendre des joueurs qu'ils soient à leur meilleur niveau pour deux échéances si proches ? Nous ne raisonnons pas en termes de pics de performance. Nous ne sacrifions pas un mois en espérant être mieux le mois suivant. À vrai dire, nous essayons d'être le mieux possible à chaque match. Notre véritable difficulté, c'est que nous ne faisons pas de pré-saison, donc nous avons un peu plus de mal à nous adapter. Mais nous cherchons vraiment à être le mieux possible à chaque match. Vous avez fait 13 heures de voyage et vous allez devoir composer avec un décalage horaire important. Est-ce un handicap ? Aurez-vous le temps de vous adapter ? C'est difficile. Je l'ai vécu en tant que joueur et je peux vous dire que c'est dur de digérer le décalage horaire, notamment après un long vol. Il y a deux ans, nous étions allés à a Abou Dabi, où il n'y a que deux heures de décalage. Ici, il y en a beaucoup plus. L'idéal serait de prendre le temps et de partir une semaine, voire dix jours avant, mais le calendrier est malheureusement très serré et le temps manque, donc nous allons devoir nous adapter. Cependant, ceci n'excuse rien. C'est pour nous un privilège et un honneur d'être ici et de représenter l'Europe, et nous avons très envie d'aller au bout. Le Barça est le grand favori du choc contre Al-Sadd Sports Club. Comment éviter l'excès de confiance ? En se plongeant dans le travail et en prenant le temps de bien connaître l'adversaire. Il faut visionner ses matches et trouver la petite faille qui pourra nous permettre de le battre. J'ai l'obligation d'en savoir le plus possible sur cette équipe et de faire en sorte que mes joueurs ne soient pas surpris. Enfin, je devrai trouver le moyen d'adapter notre jeu à notre adversaire, sans jamais renier notre philosophie de jeu. Etiez-vous déjà venu au Japon ? Que pensez-vous de ce pays et de ses habitants ? J'étais venu il y a quelques années, pour un match que nous avions disputé contre São Paulo (défaite 1:2 en Coupe Intercontinentale Toyota), mais je n'avais pas eu le temps de voir grand-chose. C'est un pays très intéressant d'un point de vue culturel et j'ai envie de le connaître mieux. Nous allons passer une semaine à Yokohama, où nous tacherons d'entrer en contact avec les supporters et profiter des bons restaurants ! Aurez-vous le temps de tout faire ? En règle générale, les joueurs disent que sur ces compétitions très courtes, ils n'ont pas le temps de grand-chose… Je ne veux pas que nous soyons enfermés toute la journée à l'hôtel. Nous n'allons pas avoir beaucoup de temps libre, entre autres à cause du voyage, mais j'aimerais que nous en profitions pour faire autre chose que penser au prochain match. Nous sommes ici pour nous amuser, sans oublier nos ambitions sportives. Comme vous devez le savoir, le Japon a subi un tremblement de terre dont il peine encore à se remettre entièrement. Avez-vous un message à transmettre à la population japonaise ? J'avais été vraiment désolé de l'apprendre. Ce sont des choses qu'on ne peut pas contrôler et j'espère que le Japon pourra se relever. C'est un pays fort. Nous sommes ravis de pouvoir rencontrer ses habitants et de découvrir ses traditions. Avec l'aide qu'il reçoit, je suis certain qu'il reviendra très vite à la normale. Quand la terre gronde, il n'y a rien à faire. Tout ce qu'on peut faire, c'est anticiper ses méfaits avec des moyens technologiques et, ensuite, faire face à la réalité. Le football sert-il aussi à cela ? Bien évidemment ! Comme le théâtre, comme le cinéma, ou comme une bonne discussion après un repas. Il faut chercher les moyens de se changer les idées, de remplir sa vie et de passer de bons moments. J'espère que nos matches pourront contribuer à cela. Nous voulons que le public japonais prenne plaisir à suivre le spectacle proposé par le Barça et nous espérons bien revenir avec le titre. Il y a deux ans, Pep Guardiola avait obtenu le seul trophée jusque là absent des vitrines du FC Barcelone : la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa. Sous la houlette du jeune technicien, les Catalans avaient battu Estudiantes de la Plata dans une rencontre spectaculaire où ils avaient égalisé à quelques minutes du terme et pris le meilleur en prolongation. Les Blaugrana se disent prêts à rééditer cet exploit. Vainqueurs samedi 10 décembre dernier du Real Madrid dans le grand derby espagnol, ils ont rejoint le Japon le cœur léger mais pleins d'ambition à l'approche de la demi-finale, où ils se mesureront à Al-Sadd Sports Club. Guardiola, le FC Barcelone entame ce jeudi la Coupe du monde des clubs de la Fifa. Quelles sont vos perspectives ? L'objectif, c'est le titre. Cela ne fait aucun doute. Nous devons aborder cette épreuve avec de l'envie et mon travail consistera à faire en sorte que les joueurs prennent la mesure de ce tournoi. Il faudra bien décortiquer l'adversaire, bien évidemment, réussir une bonne demi-finale et décrocher un nouveau titre mondial grâce à nos performances tactiques et à notre détermination. Cette compétition arrive juste après le match contre le Real Madrid. Est-ce difficile d'attendre des joueurs qu'ils soient à leur meilleur niveau pour deux échéances si proches ? Nous ne raisonnons pas en termes de pics de performance. Nous ne sacrifions pas un mois en espérant être mieux le mois suivant. À vrai dire, nous essayons d'être le mieux possible à chaque match. Notre véritable difficulté, c'est que nous ne faisons pas de pré-saison, donc nous avons un peu plus de mal à nous adapter. Mais nous cherchons vraiment à être le mieux possible à chaque match. Vous avez fait 13 heures de voyage et vous allez devoir composer avec un décalage horaire important. Est-ce un handicap ? Aurez-vous le temps de vous adapter ? C'est difficile. Je l'ai vécu en tant que joueur et je peux vous dire que c'est dur de digérer le décalage horaire, notamment après un long vol. Il y a deux ans, nous étions allés à a Abou Dabi, où il n'y a que deux heures de décalage. Ici, il y en a beaucoup plus. L'idéal serait de prendre le temps et de partir une semaine, voire dix jours avant, mais le calendrier est malheureusement très serré et le temps manque, donc nous allons devoir nous adapter. Cependant, ceci n'excuse rien. C'est pour nous un privilège et un honneur d'être ici et de représenter l'Europe, et nous avons très envie d'aller au bout. Le Barça est le grand favori du choc contre Al-Sadd Sports Club. Comment éviter l'excès de confiance ? En se plongeant dans le travail et en prenant le temps de bien connaître l'adversaire. Il faut visionner ses matches et trouver la petite faille qui pourra nous permettre de le battre. J'ai l'obligation d'en savoir le plus possible sur cette équipe et de faire en sorte que mes joueurs ne soient pas surpris. Enfin, je devrai trouver le moyen d'adapter notre jeu à notre adversaire, sans jamais renier notre philosophie de jeu. Etiez-vous déjà venu au Japon ? Que pensez-vous de ce pays et de ses habitants ? J'étais venu il y a quelques années, pour un match que nous avions disputé contre São Paulo (défaite 1:2 en Coupe Intercontinentale Toyota), mais je n'avais pas eu le temps de voir grand-chose. C'est un pays très intéressant d'un point de vue culturel et j'ai envie de le connaître mieux. Nous allons passer une semaine à Yokohama, où nous tacherons d'entrer en contact avec les supporters et profiter des bons restaurants ! Aurez-vous le temps de tout faire ? En règle générale, les joueurs disent que sur ces compétitions très courtes, ils n'ont pas le temps de grand-chose… Je ne veux pas que nous soyons enfermés toute la journée à l'hôtel. Nous n'allons pas avoir beaucoup de temps libre, entre autres à cause du voyage, mais j'aimerais que nous en profitions pour faire autre chose que penser au prochain match. Nous sommes ici pour nous amuser, sans oublier nos ambitions sportives. Comme vous devez le savoir, le Japon a subi un tremblement de terre dont il peine encore à se remettre entièrement. Avez-vous un message à transmettre à la population japonaise ? J'avais été vraiment désolé de l'apprendre. Ce sont des choses qu'on ne peut pas contrôler et j'espère que le Japon pourra se relever. C'est un pays fort. Nous sommes ravis de pouvoir rencontrer ses habitants et de découvrir ses traditions. Avec l'aide qu'il reçoit, je suis certain qu'il reviendra très vite à la normale. Quand la terre gronde, il n'y a rien à faire. Tout ce qu'on peut faire, c'est anticiper ses méfaits avec des moyens technologiques et, ensuite, faire face à la réalité. Le football sert-il aussi à cela ? Bien évidemment ! Comme le théâtre, comme le cinéma, ou comme une bonne discussion après un repas. Il faut chercher les moyens de se changer les idées, de remplir sa vie et de passer de bons moments. J'espère que nos matches pourront contribuer à cela. Nous voulons que le public japonais prenne plaisir à suivre le spectacle proposé par le Barça et nous espérons bien revenir avec le titre.