Plus de deux millions de touristes ont visité l'Algérie en 2011, soit une augmentation de 9% par an, selon le ministère du Tourisme. Ce chiffre représente à peine 0,2 % du nombre de touriste dans le monde. La situation ne risque pas de changer puisque à ce rythme, le nombre de touristes en Algérie ne devrait pas franchir la barre des 2,1 millions en 2012. Plus de deux millions de touristes ont visité l'Algérie en 2011, soit une augmentation de 9% par an, selon le ministère du Tourisme. Ce chiffre représente à peine 0,2 % du nombre de touriste dans le monde. La situation ne risque pas de changer puisque à ce rythme, le nombre de touristes en Algérie ne devrait pas franchir la barre des 2,1 millions en 2012. Dans le monde, les arrivées de touristes internationaux ont progressé de 4,4% en 2011, s'élevant à un total de 980 millions contre 939 millions en 2010, l'année s'étant caractérisée par une reprise économique mondiale au point mort, d'importants changements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et par des catastrophes naturelles au Japon, d'après la dernière édition du baromètre du tourisme mondial publiée par l'Oganisation mondiale du tourisme (OMT). La croissance devant se poursuivre en 2012, quoiqu'à un rythme un peu plus lent, les arrivées de touristes internationaux ont toutes les chances de franchir le cap du milliard dans le courant de l'année. De toutes les régions, c'est l'Europe qui a le mieux tiré son épingle du jeu (+6%), l'Amérique du Sud obtenant les meilleurs résultats des sous-régions (+10%). Contrairement aux années précédentes, la croissance a été plus forte dans les économies avancées (+5,0%) que dans les économies émergentes (+3,8%), ce qui s'explique principalement par la bonne tenue de l'Europe et par le repli du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. «Le tourisme international a battu de nouveaux records en 2011 malgré la conjoncture difficile», a déclaré le Secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifai. «Pour un secteur directement responsable de 5% du PIB mondial, représentant 6% des exportations totales et employant une personne sur douze dans les économies avancées comme dans les économies émergentes, ce sont des résultats encourageants», a-t-il ajouté, «d'autant que l'on a un besoin urgent en ce moment de leviers pour stimuler la croissance et la création d'emplois». L'Afrique s'est maintenue à 50 millions d'arrivées internationales, la hausse de deux millions dans les destinations de l'Afrique subsaharienne (+7%) étant neutralisée par les pertes en Afrique du Nord (-12%). Le Moyen-Orient (-8%) a subi une baisse estimée à 5 millions d'arrivées de touristes internationaux, ramenant le total à 55 millions. Cependant, des destinations telles que l'Arabie saoudite, Oman et les Emirats arabes unis ont connu une croissance soutenue. L'Europe franchit le cap du demi-milliard en 2011 En dépit de la persistance des incertitudes économiques, les arrivées de touristes en Europe ont atteint 503 millions en 2011, captant 28 des 41 millions d'arrivées internationales supplémentaires enregistrées dans le monde. Ce sont les destinations de l'Europe centrale et orientale et celles de l'Europe méridionale bordant la Méditerranée qui ont connu les meilleurs résultats (+8% chacune). Si elles ont tiré avantage de la désaffection des touristes pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, les destinations méditerranéennes d'Europe méridionale ont également bénéficié de la hausse des arrivées en provenance de marchés émetteurs tels que la Scandinavie, l'Allemagne et la Fédération de Russie. La région Asie-Pacifique (+6%) a reçu 11 millions d'arrivées supplémentaires en 2011, atteignant un total de 216 millions de touristes internationaux. L'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Est (+9% chacune) ont profité du niveau élevé de la demande intrarégionale, tandis que l'Asie du Nord-Est (+4%) et l'Océanie (+0,3%) enregistraient une croissance plus faible par comparaison, imputable en partie au tassement temporaire du marché émetteur japonais. Les Amériques (+4%) ont eu 6 millions d'arrivées supplémentaires, portant le total à 156 millions. L'Amérique du Sud, en progression de 10% pour la deuxième année consécutive, a continué d'être le principal foyer de croissance. L'Amérique centrale et les Caraïbes (+4% dans les deux cas) ont maintenu leurs taux de croissance de 2010. Quant à l'Amérique du Nord, en hausse de 3%, elle a passé le cap des 100 millions de touristes en 2011. Les recettes confirment l'évolution positive des arrivées Les données disponibles relatives aux recettes et aux dépenses touristiques en 2011 cadrent de près avec l'évolution positive des arrivées. Parmi les dix premières destinations touristiques, les recettes ont fortement augmenté aux Etats-Unis (+12%), en Espagne (+9%), à Hong Kong (Chine) (+25%) et au Royaume-Uni (+7%). Les plus hauts niveaux de dépenses ont été enregistrés dans les marchés d'origine émergents – Chine (+38%), Russie (+21%), Brésil (+32%) et Inde (+32%) – suivis par les marchés traditionnels, même si la croissance des dépenses des voyageurs en provenance d'Allemagne (+4%) et des Etats-Unis (+5%) a été supérieure à celle de ces dernières années. Des perspectives positives pour 2012 D'après les prévisions de l'OMT, le tourisme international continuera son expansion en 2012, bien qu'à un rythme plus lent. Les arrivées devraient augmenter de 3-4%, pour franchir le cap historique du milliard d'ici à la fin de l'année. Les économies émergentes repasseront en tête : les plus forts taux de croissance sont attendus en Asie-Pacifique et en Afrique (de 4 à 6%), suivies par les Amériques (de 2 à 4%). Le Moyen-Orient (de 0 à 0,5%) devrait commencer à regagner une partie du terrain perdu en 2011. Ces perspectives d'évolution sont confirmées par l'indice de confiance de l'OMT. Le groupe de l'OMT composé de 400 experts du monde entier s'attend à ce que le secteur enregistre en 2012 des résultats positifs, quoiqu'en léger repli par rapport à l'an dernier. Les gouvernements sont instamment engagés à faciliter les voyages Alors que les destinations de par le monde cherchent à stimuler la demande de voyage dans un contexte économique tendu, l'OMT enjoint les gouvernements à faire plus pour faciliter les voyages : dans ce domaine, en dépit des grandes avancées réalisées, beaucoup reste encore à faire. Selon l'OMT, les pays auraient tout intérêt à tirer le meilleur parti des technologies de l'information et de la communication afin d'améliorer les formalités de demande de visa, leur traitement et les délais d'émission, et à analyser les possibles effets bénéfiques de la facilitation des voyages sur leur économie touristique. D'après M. Rifai, «la facilitation des voyages est en lien étroit avec le développement touristique et peut jouer un rôle déterminant pour accroître la demande. C'est un aspect particulièrement important dans le contexte actuel où les gouvernements cherchent à faire redémarrer la croissance économique sans pouvoir beaucoup recourir à des mesures d'incitation fiscale ou à des investissements publics». Dans le monde, les arrivées de touristes internationaux ont progressé de 4,4% en 2011, s'élevant à un total de 980 millions contre 939 millions en 2010, l'année s'étant caractérisée par une reprise économique mondiale au point mort, d'importants changements politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et par des catastrophes naturelles au Japon, d'après la dernière édition du baromètre du tourisme mondial publiée par l'Oganisation mondiale du tourisme (OMT). La croissance devant se poursuivre en 2012, quoiqu'à un rythme un peu plus lent, les arrivées de touristes internationaux ont toutes les chances de franchir le cap du milliard dans le courant de l'année. De toutes les régions, c'est l'Europe qui a le mieux tiré son épingle du jeu (+6%), l'Amérique du Sud obtenant les meilleurs résultats des sous-régions (+10%). Contrairement aux années précédentes, la croissance a été plus forte dans les économies avancées (+5,0%) que dans les économies émergentes (+3,8%), ce qui s'explique principalement par la bonne tenue de l'Europe et par le repli du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. «Le tourisme international a battu de nouveaux records en 2011 malgré la conjoncture difficile», a déclaré le Secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifai. «Pour un secteur directement responsable de 5% du PIB mondial, représentant 6% des exportations totales et employant une personne sur douze dans les économies avancées comme dans les économies émergentes, ce sont des résultats encourageants», a-t-il ajouté, «d'autant que l'on a un besoin urgent en ce moment de leviers pour stimuler la croissance et la création d'emplois». L'Afrique s'est maintenue à 50 millions d'arrivées internationales, la hausse de deux millions dans les destinations de l'Afrique subsaharienne (+7%) étant neutralisée par les pertes en Afrique du Nord (-12%). Le Moyen-Orient (-8%) a subi une baisse estimée à 5 millions d'arrivées de touristes internationaux, ramenant le total à 55 millions. Cependant, des destinations telles que l'Arabie saoudite, Oman et les Emirats arabes unis ont connu une croissance soutenue. L'Europe franchit le cap du demi-milliard en 2011 En dépit de la persistance des incertitudes économiques, les arrivées de touristes en Europe ont atteint 503 millions en 2011, captant 28 des 41 millions d'arrivées internationales supplémentaires enregistrées dans le monde. Ce sont les destinations de l'Europe centrale et orientale et celles de l'Europe méridionale bordant la Méditerranée qui ont connu les meilleurs résultats (+8% chacune). Si elles ont tiré avantage de la désaffection des touristes pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, les destinations méditerranéennes d'Europe méridionale ont également bénéficié de la hausse des arrivées en provenance de marchés émetteurs tels que la Scandinavie, l'Allemagne et la Fédération de Russie. La région Asie-Pacifique (+6%) a reçu 11 millions d'arrivées supplémentaires en 2011, atteignant un total de 216 millions de touristes internationaux. L'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Est (+9% chacune) ont profité du niveau élevé de la demande intrarégionale, tandis que l'Asie du Nord-Est (+4%) et l'Océanie (+0,3%) enregistraient une croissance plus faible par comparaison, imputable en partie au tassement temporaire du marché émetteur japonais. Les Amériques (+4%) ont eu 6 millions d'arrivées supplémentaires, portant le total à 156 millions. L'Amérique du Sud, en progression de 10% pour la deuxième année consécutive, a continué d'être le principal foyer de croissance. L'Amérique centrale et les Caraïbes (+4% dans les deux cas) ont maintenu leurs taux de croissance de 2010. Quant à l'Amérique du Nord, en hausse de 3%, elle a passé le cap des 100 millions de touristes en 2011. Les recettes confirment l'évolution positive des arrivées Les données disponibles relatives aux recettes et aux dépenses touristiques en 2011 cadrent de près avec l'évolution positive des arrivées. Parmi les dix premières destinations touristiques, les recettes ont fortement augmenté aux Etats-Unis (+12%), en Espagne (+9%), à Hong Kong (Chine) (+25%) et au Royaume-Uni (+7%). Les plus hauts niveaux de dépenses ont été enregistrés dans les marchés d'origine émergents – Chine (+38%), Russie (+21%), Brésil (+32%) et Inde (+32%) – suivis par les marchés traditionnels, même si la croissance des dépenses des voyageurs en provenance d'Allemagne (+4%) et des Etats-Unis (+5%) a été supérieure à celle de ces dernières années. Des perspectives positives pour 2012 D'après les prévisions de l'OMT, le tourisme international continuera son expansion en 2012, bien qu'à un rythme plus lent. Les arrivées devraient augmenter de 3-4%, pour franchir le cap historique du milliard d'ici à la fin de l'année. Les économies émergentes repasseront en tête : les plus forts taux de croissance sont attendus en Asie-Pacifique et en Afrique (de 4 à 6%), suivies par les Amériques (de 2 à 4%). Le Moyen-Orient (de 0 à 0,5%) devrait commencer à regagner une partie du terrain perdu en 2011. Ces perspectives d'évolution sont confirmées par l'indice de confiance de l'OMT. Le groupe de l'OMT composé de 400 experts du monde entier s'attend à ce que le secteur enregistre en 2012 des résultats positifs, quoiqu'en léger repli par rapport à l'an dernier. Les gouvernements sont instamment engagés à faciliter les voyages Alors que les destinations de par le monde cherchent à stimuler la demande de voyage dans un contexte économique tendu, l'OMT enjoint les gouvernements à faire plus pour faciliter les voyages : dans ce domaine, en dépit des grandes avancées réalisées, beaucoup reste encore à faire. Selon l'OMT, les pays auraient tout intérêt à tirer le meilleur parti des technologies de l'information et de la communication afin d'améliorer les formalités de demande de visa, leur traitement et les délais d'émission, et à analyser les possibles effets bénéfiques de la facilitation des voyages sur leur économie touristique. D'après M. Rifai, «la facilitation des voyages est en lien étroit avec le développement touristique et peut jouer un rôle déterminant pour accroître la demande. C'est un aspect particulièrement important dans le contexte actuel où les gouvernements cherchent à faire redémarrer la croissance économique sans pouvoir beaucoup recourir à des mesures d'incitation fiscale ou à des investissements publics».