Deux policiers de la brigade mobile de la police judicaire, dépendant de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, ont été blessés hier matin dans un attentat terroriste. Il était peu avant onze heures quand le véhicule des services de sécurité de marque Kaddi est tombé dans une embuscade tendue à une trentaine de mètres du lieu-dit «le pont de Bougie», trois kilomètres à la sortie nord est de la ville de Tizi Ouzou sur la RN 72. C'est par ce chemin que passent les citoyens habitant plusieurs communes comme Ouaguenoun, Boudjima, Ait Aissa Mimoun, Makouda, Tigzirt, Iflissen et Mizrana. Selon des sources concordantes, l'un des deux policiers blessés était dans un état jugé grave car il aurait subi un traumatisme crânien. Quant à la deuxième victime, elle a été blessée au niveau des membres inférieurs. S'agissant des circonstances de cet attentat, on a appris que des terroristes armés de kalachnikovs et vêtus de tenues afghanes ont surgi du champ qui surplombe la route au moment de l'arrivée du véhicule des services de sécurité et ont commencé à tirer des coups de feu nourris ciblant la voiture avant de prendre la fuite aussi vite qu'ils étaient apparus, vraisemblablement vers la forêt de Harouza, la plus proche du lieu de l'attaque. Selon diverses sources, les policiers ciblés étaient en mission dans cette partie de la localité dépendant de la commune de Tizi Ouzou dans le cadre de la lutte contre l'extraction illégale du sable de l'oued Sébaou. Cette sortie sur le terrain intervenait au lendemain de l'interpellation de plusieurs chauffeurs de camion impliqués dans cette activité clandestine. S'agissant d'une route extrêmement fréquentée, de jour comme de nuit, plusieurs citoyens ont suivi en direct le déroulement de l'attentat terroriste. D'ailleurs, les citoyens présents sur les lieux de l'action criminelle au moment de sa survenue étaient très choqués juste après. «C'est la première fois que j'assiste en direct à un attentat et que je vois des terroristes en face de moi», témoigne un quinquagénaire qui venait de Ouaguenoun et se dirigeait vers la ville de Tizi Ouzou. Aussi, il y a lieu de rappeler que c'est la première fois depuis le début de la tragédie nationale qu'un attentat terroriste est enregistré sur la route reliant Tizi Ouzou à Ouaguenoun. Même durant les pires années de terrorisme cette région a été épargnée principalement parce que les terroristes n'ont pas de complicités dans la localité. De plus, le tronçon routier en question est extrêmement dense en population. Les victimes de l'action terroriste d'hier ont été transportées vers le centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi Ouzou où elles ont été prises en charge au niveau des services des urgences médico-chirurgicales et celui de la réanimation. En milieu d'après-midi, le blessé qui était dans un état grave avait subi une opération chirurgicale. Deux policiers de la brigade mobile de la police judicaire, dépendant de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, ont été blessés hier matin dans un attentat terroriste. Il était peu avant onze heures quand le véhicule des services de sécurité de marque Kaddi est tombé dans une embuscade tendue à une trentaine de mètres du lieu-dit «le pont de Bougie», trois kilomètres à la sortie nord est de la ville de Tizi Ouzou sur la RN 72. C'est par ce chemin que passent les citoyens habitant plusieurs communes comme Ouaguenoun, Boudjima, Ait Aissa Mimoun, Makouda, Tigzirt, Iflissen et Mizrana. Selon des sources concordantes, l'un des deux policiers blessés était dans un état jugé grave car il aurait subi un traumatisme crânien. Quant à la deuxième victime, elle a été blessée au niveau des membres inférieurs. S'agissant des circonstances de cet attentat, on a appris que des terroristes armés de kalachnikovs et vêtus de tenues afghanes ont surgi du champ qui surplombe la route au moment de l'arrivée du véhicule des services de sécurité et ont commencé à tirer des coups de feu nourris ciblant la voiture avant de prendre la fuite aussi vite qu'ils étaient apparus, vraisemblablement vers la forêt de Harouza, la plus proche du lieu de l'attaque. Selon diverses sources, les policiers ciblés étaient en mission dans cette partie de la localité dépendant de la commune de Tizi Ouzou dans le cadre de la lutte contre l'extraction illégale du sable de l'oued Sébaou. Cette sortie sur le terrain intervenait au lendemain de l'interpellation de plusieurs chauffeurs de camion impliqués dans cette activité clandestine. S'agissant d'une route extrêmement fréquentée, de jour comme de nuit, plusieurs citoyens ont suivi en direct le déroulement de l'attentat terroriste. D'ailleurs, les citoyens présents sur les lieux de l'action criminelle au moment de sa survenue étaient très choqués juste après. «C'est la première fois que j'assiste en direct à un attentat et que je vois des terroristes en face de moi», témoigne un quinquagénaire qui venait de Ouaguenoun et se dirigeait vers la ville de Tizi Ouzou. Aussi, il y a lieu de rappeler que c'est la première fois depuis le début de la tragédie nationale qu'un attentat terroriste est enregistré sur la route reliant Tizi Ouzou à Ouaguenoun. Même durant les pires années de terrorisme cette région a été épargnée principalement parce que les terroristes n'ont pas de complicités dans la localité. De plus, le tronçon routier en question est extrêmement dense en population. Les victimes de l'action terroriste d'hier ont été transportées vers le centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi Ouzou où elles ont été prises en charge au niveau des services des urgences médico-chirurgicales et celui de la réanimation. En milieu d'après-midi, le blessé qui était dans un état grave avait subi une opération chirurgicale.