Depuis le 5 avril les diplomates algériens en poste à Gao sont otages des rebelles d'un groupe entré en dissidence avec Aqmi du nom de Mujao, le Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest. Des informations émanant de l'Azawad prétendaient qu'ils avaient été libérés, une info que les autorités ont pris avec beaucoup de précautions d'autant qu'elle s'est avérée fausse. On fait plus dans la désinformation qu'autre chose. Le porte-parole de l'Azawad affirme que des Touaregs notables sont en pourparlers avec les ravisseurs des diplomates algériens et que leur libération pourrait intervenir dans les heures qui viennent, une autre information à prendre avec des pincettes. Les ravisseurs, sur la chaîne qatarie, montrant les otages demandent «à négocier avec le gouvernement algérien pour leur libération.» Encore une autre information. Mais à toutes ces info-intox , le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a précisé qu'aucune revendication n'avait été formulée mais qu'en revanche il était tout à fait disposé à discuter avec toutes les parties sur place pour obtenir la libération des sept otages en précisant ne pas détenir «d'informations concernant la libération» des otages. On n'en saura pas plus pour des raisons évidentes d'efficacité et de discrétion sauf que le ministère des Affaires étrangères est pleinement mobilisé et a établi des contacts étroits et suivis et qu'il a bon espoir que les diplomates soient libérés prochainement. La libération de l'otage italienne kidnappée en février 2011, près de Djanet, est une fin heureuse d'une éprouvante captivité. Les conditions de sa libération sont restées secrètes. A-t-il été question de rançon, première exigence des ravisseurs ? A-t-elle été libérée pour raison humanitaire ? Toutes ces questions resteront sans réponse. Pour les diplomates algériens en captivité, l'argent ne devrait pas être au centre des discussions, Alger persiste et signe quant à la criminalisation des paiements de rançons aux terroristes ; ce n'est pas pour rien que se tient à huis clos une rencontre d'experts dans le cadre du forum global contre le terrorisme qui planche sur les meilleures façons pour dénier aux groupes terroristes le bénéfice de la prise d'otages contre les rançons. Il ne reste qu'à espérer que les sept diplomates puissent retrouver rapidement la liberté et leurs proches. Un vœu que nous formulons tous Depuis le 5 avril les diplomates algériens en poste à Gao sont otages des rebelles d'un groupe entré en dissidence avec Aqmi du nom de Mujao, le Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest. Des informations émanant de l'Azawad prétendaient qu'ils avaient été libérés, une info que les autorités ont pris avec beaucoup de précautions d'autant qu'elle s'est avérée fausse. On fait plus dans la désinformation qu'autre chose. Le porte-parole de l'Azawad affirme que des Touaregs notables sont en pourparlers avec les ravisseurs des diplomates algériens et que leur libération pourrait intervenir dans les heures qui viennent, une autre information à prendre avec des pincettes. Les ravisseurs, sur la chaîne qatarie, montrant les otages demandent «à négocier avec le gouvernement algérien pour leur libération.» Encore une autre information. Mais à toutes ces info-intox , le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a précisé qu'aucune revendication n'avait été formulée mais qu'en revanche il était tout à fait disposé à discuter avec toutes les parties sur place pour obtenir la libération des sept otages en précisant ne pas détenir «d'informations concernant la libération» des otages. On n'en saura pas plus pour des raisons évidentes d'efficacité et de discrétion sauf que le ministère des Affaires étrangères est pleinement mobilisé et a établi des contacts étroits et suivis et qu'il a bon espoir que les diplomates soient libérés prochainement. La libération de l'otage italienne kidnappée en février 2011, près de Djanet, est une fin heureuse d'une éprouvante captivité. Les conditions de sa libération sont restées secrètes. A-t-il été question de rançon, première exigence des ravisseurs ? A-t-elle été libérée pour raison humanitaire ? Toutes ces questions resteront sans réponse. Pour les diplomates algériens en captivité, l'argent ne devrait pas être au centre des discussions, Alger persiste et signe quant à la criminalisation des paiements de rançons aux terroristes ; ce n'est pas pour rien que se tient à huis clos une rencontre d'experts dans le cadre du forum global contre le terrorisme qui planche sur les meilleures façons pour dénier aux groupes terroristes le bénéfice de la prise d'otages contre les rançons. Il ne reste qu'à espérer que les sept diplomates puissent retrouver rapidement la liberté et leurs proches. Un vœu que nous formulons tous