L'Azawad, une composante des rebelles touaregs, proclame son indépendance et dans le même temps le consul d'Algérie à Gao et six diplomates sont kidnappés par une dissidence d'Aqmi, le Mujao, une nébuleuse terroriste apparue en 2011 et qui est responsable des enlèvements de deux Espagnols et d'une Italienne pour la libération desquels une rançon de trente millions d'euros est réclamée. Ce groupe, composé de salafistes radicaux, partage aujourd'hui avec Aqmi la région. C'est que le mouvement Azawad s'était projeté, depuis une année déjà, vers un Etat autonome. Le porte-parole du mouvement, dans sa déclaration, a assuré que les pays limitrophes connaissaient les revendications et avaient été informés de la volonté d'obtenir l'autodétermination de l'Azawad. Mais le couac est venu de la rébellion targuie qui s'est appuyée sur Aqmi, elle-même court-circuitée par une dissidence de la mouvance Ançar Eddine (targuie) certes, de même expression mais qui veut imposer un Etat islamique dans la région. Au commencement de la révolte libyenne, l'Algérie a souvent mis en garde contre le danger de la circulation des armes qui, inexorablement profiterait aux éléments d'Aqmi. Le péril était dans la demeure quand les combattants touaregs étaient rentrés chez eux, traversant des frontières poreuses, armés jusqu'aux dents. Quand bien même les autorités algériennes ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale du Mali, elles doivent faire face à la menace terroriste plus pressante aux frontières avec l'enlèvement des diplomates algériens. L'attentat de Tamanrasset n'est pas bien loin derrière nous et fait rappeler à notre triste souvenir que le terrorisme peut frapper n'importe où, n'importe quand. La lutte antiterroriste dans les pays du champ passe par le Centre des états-majors communs. Mais les pays occidentaux ont, eux aussi, une grande part de responsabilité quand ils versent les rançons pour la libération de leurs otages au mépris de la loi sur la criminalisation du paiement des rançons. Quelle est l'attitude du mouvement rebelle Azawad face à ce rapt sur son territoire, Azawad qui en fait ne commande rien car les éléments d'Al Qaida ont pris le dessus. Il reste à l'Algérie de tout mettre en œuvre pour ramener sains et saufs les sept diplomates. Surtout, ne les oublions pas! L'Azawad, une composante des rebelles touaregs, proclame son indépendance et dans le même temps le consul d'Algérie à Gao et six diplomates sont kidnappés par une dissidence d'Aqmi, le Mujao, une nébuleuse terroriste apparue en 2011 et qui est responsable des enlèvements de deux Espagnols et d'une Italienne pour la libération desquels une rançon de trente millions d'euros est réclamée. Ce groupe, composé de salafistes radicaux, partage aujourd'hui avec Aqmi la région. C'est que le mouvement Azawad s'était projeté, depuis une année déjà, vers un Etat autonome. Le porte-parole du mouvement, dans sa déclaration, a assuré que les pays limitrophes connaissaient les revendications et avaient été informés de la volonté d'obtenir l'autodétermination de l'Azawad. Mais le couac est venu de la rébellion targuie qui s'est appuyée sur Aqmi, elle-même court-circuitée par une dissidence de la mouvance Ançar Eddine (targuie) certes, de même expression mais qui veut imposer un Etat islamique dans la région. Au commencement de la révolte libyenne, l'Algérie a souvent mis en garde contre le danger de la circulation des armes qui, inexorablement profiterait aux éléments d'Aqmi. Le péril était dans la demeure quand les combattants touaregs étaient rentrés chez eux, traversant des frontières poreuses, armés jusqu'aux dents. Quand bien même les autorités algériennes ne remettent pas en cause l'intégrité territoriale du Mali, elles doivent faire face à la menace terroriste plus pressante aux frontières avec l'enlèvement des diplomates algériens. L'attentat de Tamanrasset n'est pas bien loin derrière nous et fait rappeler à notre triste souvenir que le terrorisme peut frapper n'importe où, n'importe quand. La lutte antiterroriste dans les pays du champ passe par le Centre des états-majors communs. Mais les pays occidentaux ont, eux aussi, une grande part de responsabilité quand ils versent les rançons pour la libération de leurs otages au mépris de la loi sur la criminalisation du paiement des rançons. Quelle est l'attitude du mouvement rebelle Azawad face à ce rapt sur son territoire, Azawad qui en fait ne commande rien car les éléments d'Al Qaida ont pris le dessus. Il reste à l'Algérie de tout mettre en œuvre pour ramener sains et saufs les sept diplomates. Surtout, ne les oublions pas!