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Dahou Ould Kablia cloue au pilori les partis frondeurs
Il estime que la création d'un Parlement populaire est une « atteinte grave à l'Etat de droit ».
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 05 - 2012

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir le gouvernement réagir aux décisions prise par les quatorze partis - dont sept n'ont obtenu aucun siège à l'APN -de boycotter le Parlement et de créer un Parlement parallèle. C'est au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia est revenu à la charge pour clouer au pilori les partis contestataires.
Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir le gouvernement réagir aux décisions prise par les quatorze partis - dont sept n'ont obtenu aucun siège à l'APN -de boycotter le Parlement et de créer un Parlement parallèle. C'est au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia est revenu à la charge pour clouer au pilori les partis contestataires.
A la veille de l'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), il a affirmé, hier, dans un entretien à l'APS que l'appel de certains partis à la création d'un parlement populaire est une «atteinte grave à l'Etat de droit». Il a estimé que «la création d'un Parlement populaire est plus qu'une utopie, c'est une atteinte grave à l'Etat de droit, à la pratique de la démocratie et au respect de la volonté populaire». Pour rappel, quinze partis se sont rencontrés, lundi dernier, à Alger, au siège du Front pour la justice et le développement (FJD) pour dénoncer les résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Initialement, vingt partis étaient attendus. Mais le FFS, l'Alliance de l'Algérie verte et le PT n'ont pas assisté à la rencontre. Les 15 partis présents ont décidé de créer un «Front politique pour la protection de la démocratie». Ils ont également pris la décision de boycotter les travaux de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), dont l'installation est prévue pour samedi prochain. Ces formations politiques, qui ont remporté en tout 28 des 462 sièges que compte la nouvelle APN, avaient qualifié cette dernière d' « illégitime » et ont décidé par la même, et de ne pas reconnaître le gouvernement issu de cette assemblée. Cependant, ils ont décidé de : maintenir les députés qui n'assisteront cependant pas aux travaux des plénières, ne pas reconnaître le nouveau gouvernement et ont appelés à la «mise en place d'une assemblée constituante» et à l'installation «d'un gouvernement d'union nationale qui dirigera le pays durant la période de transition». Pour le ministre de l'intérieur et des Collectivités locales, « les partis qui ne reconnaissent pas un Parlement doivent démissionner». Selon lui, « quand on ne reconnaît pas un parlement on démissionne ». Il a estimé, dans ce sens, que la décision du boycott «a été prise hâtivement sous l'effet de la colère», affirmant que «le retour progressif vers l'apaisement les ramènera à la raison et à la normalisation ». Il a, toutefois, reconnu que la loi ne prévoit rien dans ce cas, soutenant, dans ce cadre, que «le règlement intérieur de l'APN peut le faire pour prévenir toute forme de dysfonctionnement ».
Récemment, avant-hier mardi, Daho Ould Kablia a minimisé l'impact de la décision de 14 partis de l'opposition de boycotter les travaux de la nouvelle APN. Il a estimé que ces «partis ne peuvent pas influer sur le déroulement des travaux de l'APN eu égard au nombre de sièges qu'ils ont obtenus, trente en l'occurrence», rappelant aux frondeurs que «le travail politique ne s'arrête pas aux législatives. Les élections locales approchent. Nous prévoyons un revirement dans leur position. Ces partis ne peuvent pas rendre responsable les autorités de leur échec aux législatives. C'est le citoyen qui a voté et choisi ses représentants». Dans l'entretien à l'APS, le ministre réitère ses convictions que le peuple a voté et choisi ses représentants. Pour preuve : le peuple n'avait pas protesté «pour clamer qu'on lui avait volé ou dénaturé son choix », après l'annonce des résultats du scrutin législatif du 10 mai, a-t-il asséné, insistant sur le fait « ce qui nous conforte dans notre jugement sur ces élections et leur crédibilité, c'est que nous n'avons vu nulle part le peuple protester pour clamer qu'on lui a volé ou dénaturé son choix ». Selon lui, le rejet exprimé par des partis politiques des résultats du scrutin du 10 mai, «était prévisible ». Il souligne dans ce cadre que « les partis qui criaient victoire avant le scrutin, de manière irréaliste, ont été désappointés par le vote des électeurs qui les ont jaugés à leur véritable poids ». Il est donc, explique-t-il « normal qu'ils crient à la fraude et au scandale ». S'agissant des griefs avancés par ces partis relatifs au report des voix de ceux touchés par le pourcentage éliminatoire de 5% vers certains grands partis, Ould Kablia a expliqué que «le pourcentage éliminatoire de 5% a été une décision des parlementaires de l'Alliance », relevant que «le gouvernement avait proposé un pourcentage de 3% dans le projet soumis à l'Assemblée ». Il avoue qu' "il ne fait pas de doute qu'avec ce dernier taux de 3%, les partis moyens, les nouveaux partis et les listes indépendantes auraient obtenu globalement une cinquantaine de sièges supplémentaires, ce qui aurait été plus juste». Il regrette cet état de fait, « mais la loi est la loi », a-t-il souligné.
En réponse à une question relative à une révision à la baisse du régime indemnitaire des députés, que, selon lui, «beaucoup» de partis et une « grande partie » de l'opinion publique souhaitaient , il a souligné que
« le problème de la confirmation ou de la révision des émoluments et des indemnités des parlementaires relève des attributions de l'Assemblée». Les dernières initiatives visant le boycott de l'APN, sont venues à point nommé. Elles «renforcent l'idée que cette question doit être examinée en priorité, notamment, en liant ces indemnités à la présence et à la participation effective aux travaux du Parlement», a-t-il fait savoir.
A la veille de l'installation de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), il a affirmé, hier, dans un entretien à l'APS que l'appel de certains partis à la création d'un parlement populaire est une «atteinte grave à l'Etat de droit». Il a estimé que «la création d'un Parlement populaire est plus qu'une utopie, c'est une atteinte grave à l'Etat de droit, à la pratique de la démocratie et au respect de la volonté populaire». Pour rappel, quinze partis se sont rencontrés, lundi dernier, à Alger, au siège du Front pour la justice et le développement (FJD) pour dénoncer les résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Initialement, vingt partis étaient attendus. Mais le FFS, l'Alliance de l'Algérie verte et le PT n'ont pas assisté à la rencontre. Les 15 partis présents ont décidé de créer un «Front politique pour la protection de la démocratie». Ils ont également pris la décision de boycotter les travaux de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), dont l'installation est prévue pour samedi prochain. Ces formations politiques, qui ont remporté en tout 28 des 462 sièges que compte la nouvelle APN, avaient qualifié cette dernière d' « illégitime » et ont décidé par la même, et de ne pas reconnaître le gouvernement issu de cette assemblée. Cependant, ils ont décidé de : maintenir les députés qui n'assisteront cependant pas aux travaux des plénières, ne pas reconnaître le nouveau gouvernement et ont appelés à la «mise en place d'une assemblée constituante» et à l'installation «d'un gouvernement d'union nationale qui dirigera le pays durant la période de transition». Pour le ministre de l'intérieur et des Collectivités locales, « les partis qui ne reconnaissent pas un Parlement doivent démissionner». Selon lui, « quand on ne reconnaît pas un parlement on démissionne ». Il a estimé, dans ce sens, que la décision du boycott «a été prise hâtivement sous l'effet de la colère», affirmant que «le retour progressif vers l'apaisement les ramènera à la raison et à la normalisation ». Il a, toutefois, reconnu que la loi ne prévoit rien dans ce cas, soutenant, dans ce cadre, que «le règlement intérieur de l'APN peut le faire pour prévenir toute forme de dysfonctionnement ».
Récemment, avant-hier mardi, Daho Ould Kablia a minimisé l'impact de la décision de 14 partis de l'opposition de boycotter les travaux de la nouvelle APN. Il a estimé que ces «partis ne peuvent pas influer sur le déroulement des travaux de l'APN eu égard au nombre de sièges qu'ils ont obtenus, trente en l'occurrence», rappelant aux frondeurs que «le travail politique ne s'arrête pas aux législatives. Les élections locales approchent. Nous prévoyons un revirement dans leur position. Ces partis ne peuvent pas rendre responsable les autorités de leur échec aux législatives. C'est le citoyen qui a voté et choisi ses représentants». Dans l'entretien à l'APS, le ministre réitère ses convictions que le peuple a voté et choisi ses représentants. Pour preuve : le peuple n'avait pas protesté «pour clamer qu'on lui avait volé ou dénaturé son choix », après l'annonce des résultats du scrutin législatif du 10 mai, a-t-il asséné, insistant sur le fait « ce qui nous conforte dans notre jugement sur ces élections et leur crédibilité, c'est que nous n'avons vu nulle part le peuple protester pour clamer qu'on lui a volé ou dénaturé son choix ». Selon lui, le rejet exprimé par des partis politiques des résultats du scrutin du 10 mai, «était prévisible ». Il souligne dans ce cadre que « les partis qui criaient victoire avant le scrutin, de manière irréaliste, ont été désappointés par le vote des électeurs qui les ont jaugés à leur véritable poids ». Il est donc, explique-t-il « normal qu'ils crient à la fraude et au scandale ». S'agissant des griefs avancés par ces partis relatifs au report des voix de ceux touchés par le pourcentage éliminatoire de 5% vers certains grands partis, Ould Kablia a expliqué que «le pourcentage éliminatoire de 5% a été une décision des parlementaires de l'Alliance », relevant que «le gouvernement avait proposé un pourcentage de 3% dans le projet soumis à l'Assemblée ». Il avoue qu' "il ne fait pas de doute qu'avec ce dernier taux de 3%, les partis moyens, les nouveaux partis et les listes indépendantes auraient obtenu globalement une cinquantaine de sièges supplémentaires, ce qui aurait été plus juste». Il regrette cet état de fait, « mais la loi est la loi », a-t-il souligné.
En réponse à une question relative à une révision à la baisse du régime indemnitaire des députés, que, selon lui, «beaucoup» de partis et une « grande partie » de l'opinion publique souhaitaient , il a souligné que
« le problème de la confirmation ou de la révision des émoluments et des indemnités des parlementaires relève des attributions de l'Assemblée». Les dernières initiatives visant le boycott de l'APN, sont venues à point nommé. Elles «renforcent l'idée que cette question doit être examinée en priorité, notamment, en liant ces indemnités à la présence et à la participation effective aux travaux du Parlement», a-t-il fait savoir.


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