Des feux de forêt ont ravagé et continuent de ravager le patrimoine forestier du pays. Ils laissent place à un paysage de désolation après l'extinction du feu. Question importante : quand reverrons-nous à ces endroits une forêt ? Combien de temps faut-il attendre pour que les communautés végétales originelles repoussent après le feu ? Le Directeur général des forêts (DGF), Mohamed Seghir Noual a-t-il tenté d'être moins alarmiste que de nombreux observateurs alors que le bilan des feux de forêt qui s'est élevé à 20.000 hectares depuis le début juin dernier, est loin d'être "catastrophique". Le premier responsable des forêts considére que "ce bilan est normal, le qualifier de catastrophique n'est pas d'actualité", a rassuré M. Noual lors d'une conférence débat sur les incendies et le patrimoine forestier, tenue mardi dernier, au forum d'El Moudjahid. Des feux de forêt ont ravagé et continuent de ravager le patrimoine forestier du pays. Ils laissent place à un paysage de désolation après l'extinction du feu. Question importante : quand reverrons-nous à ces endroits une forêt ? Combien de temps faut-il attendre pour que les communautés végétales originelles repoussent après le feu ? Le Directeur général des forêts (DGF), Mohamed Seghir Noual a-t-il tenté d'être moins alarmiste que de nombreux observateurs alors que le bilan des feux de forêt qui s'est élevé à 20.000 hectares depuis le début juin dernier, est loin d'être "catastrophique". Le premier responsable des forêts considére que "ce bilan est normal, le qualifier de catastrophique n'est pas d'actualité", a rassuré M. Noual lors d'une conférence débat sur les incendies et le patrimoine forestier, tenue mardi dernier, au forum d'El Moudjahid. Selon les données chiffrées livrées par Mohamed Seghir Noual, « les pertes se répartissent à raison de 15.000 hectares de forêts et 5.000 hectares de maquis, qui a précisé que 18 wilayas sont touchées par ces incendies, notamment Tizi-Ouzou, Béjaïa, Jijel, Sidi Bel-Abbès, Médéa, Chlef et Aïn Defla. Toujours est-il que depuis mardi dernier, les forêts continuent de brûler à travers le pays. La perte du patrimoine forestier est difficile à évaluer dans ce contexte. Il faudrait attendre que tous les incendies de forêts soient circonscrits pour faire un bilan exhaustif des dégâts engendrés par ces sinistres qui ont ravagé, depuis juin, les massifs forestiers de presque l'ensemble du territoire national ». Est-il « normal » comme le soutient le directeur général des Forêts que plus de 21.000 hectares de forêts partent en fumée en un temps aussi court (juillet-août), même cette période s'est caractérisée par une météo exceptionnelle. Au 11 août, 2.357 foyers d'incendie ont été recensés et quelque 15.245 hectares en forêt et 5.613 en maquis ont été la proie des flammes, ce qui fait un total d'environ de 20.850 hectares brûlés. Il semble qu'un bilan exhaustif des dégâts occasionnés par ces incendies, dans la perspective d'une prise en charge des pertes en matière de repeuplement, de plantation de vergers, d'octroi de ruches et d'aides aux aviculteurs, est « en cours d'élaboration », par des commissions ad hoc composées, notamment, des services des Forêts, de l'Agriculture et de la chambre de wilaya de l'agriculture dans chacune des wilaya touchées par ces sinistres. C'est le moins que l'on puisse faire pour tous ces agriculteurs et petits propriétaires de lopins de terre qui ont investi en sueur et monnaie sonnante et trébuchante pour le développement de ces parcelles dont ils tirent leurs subsistances. Au-delà de cette question, il reste à savoir les raisons de cette situation catastrophique. Sont-elles liées à la canicule persistante ? Au manque cruel de moyens techniques et humains pour éviter cette catastrophe ou les deux ? Question : quand reverrons-nous des forêts à ces endroits ? Les responsables des forêts ont-ils pris toutes les mesures pour prévenir les départs de feu qui étaient prévisibles, notamment durant les journées de canicule ? Il n'est pas « normal » que plus de 700 hectares, soit presque le double de l'année écoulée, ont été ravagés par les flammes dans divers endroits de la wilaya de Tlemcen depuis le début de la campagne de lutte contre les feux de forêts, selon un bilan de la Protection civile communiqué dimanche. Un total de 473 interventions a été effectué dans la wilaya de Jijel pour venir à bout des incendies de forêts qui ont décimé, jusqu'à ce jour, 7.220 hectares de couvert végétal, a-t-on appris, vendredi, des services de la wilaya. Une dizaine d'incendies de forêts qui se sont déclarés durant les dernières 24 heures à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou y sont toujours en activité en cette journée de jeudi, a-t-on appris auprès de la Conservation des forêts. Treize (13) foyers d'incendie ne sont pas encore maîtrisés à ce jour dans la wilaya de Jijel où, déjà, 7.220 hectares de couvert végétal ont été consumés par les flammes, a-t-on appris jeudi auprès de la Conservation des forêts. Ces 13 incendies font encore rage dans huit communes, en l'occurrence Texenna, El Milia, Kaous, Oudjana, Chehna, Settara, Beni Yadis et Chekfa, a indiqué Abdelali Bakir, chef de service à la Conservation locale des forêts, précisant que cet état de fait est surtout dû à la nature du terrain. Et encore ce ne sont que des exemples, rapportés par la presse. On peut être fataliste et dire que l'été est bien sûr la période de l'année la plus propice aux feux de forêt. Des conditions météorologiques particulières, comme ceux de cette année ont peut-être concouru à favoriser les départs de feu. Toutefois, il est à se demander si les responsables du patrimoine forestier ont une idée de l'observation quotidienne de l'ensemble des paramètres pouvant concourir à la formation des incendies, principalement lors des périodes les plus critiques de l'année pour déterminer les situations pour lesquelles le risque est le plus élevé, mais également pour mobiliser préventivement les secours qui seront nécessaires en cas d'incendie. Une surveillance constante de tous les massifs sensibles permet également de détecter au plus tôt tout départ de feu. Les secours peuvent ainsi intervenir le plus rapidement possible. Cette rapidité d'intervention conditionne fortement l'étendue potentielle d'un incendie. Cette année les choses n'ont pas marché « normalement ». Un élément du chaînon s'est rompu. Les responsables des forêts n'ont pas anticipé pour limiter ou atténuer les nombre de départs de feu. Les dégâts causés au patrimoine forestier du pays sont autrement plus élevés que comme l'a avancé le directeur général des Forêts. Question importante : quand reverrons-nous en ces endroit une forêt ? Combien de temps faut-il attendre pour que les communautés végétales originelles repoussent après le feu ? Il faut espérer, comme l'explique le directeur général Noual, qu'entre 50 à 55% des superficies touchées par les feux de forêt reprennent leur végétation naturellement selon les données satellitaires. Il reste entre 45 et 50% à reboiser. Ce qui n'est pas une mince affaire sachant, selon les données fournies par ce responsable, que des opérations de reboisement atteignent entre 55 à 60 hectares chaque année. Il faudra donc attendre de longues années pour récupérer le patrimoine fôrestier brûlé, si entretemps de nouvelles surfaces forestières ne sont pas dévorées par les flammes. Selon les données chiffrées livrées par Mohamed Seghir Noual, « les pertes se répartissent à raison de 15.000 hectares de forêts et 5.000 hectares de maquis, qui a précisé que 18 wilayas sont touchées par ces incendies, notamment Tizi-Ouzou, Béjaïa, Jijel, Sidi Bel-Abbès, Médéa, Chlef et Aïn Defla. Toujours est-il que depuis mardi dernier, les forêts continuent de brûler à travers le pays. La perte du patrimoine forestier est difficile à évaluer dans ce contexte. Il faudrait attendre que tous les incendies de forêts soient circonscrits pour faire un bilan exhaustif des dégâts engendrés par ces sinistres qui ont ravagé, depuis juin, les massifs forestiers de presque l'ensemble du territoire national ». Est-il « normal » comme le soutient le directeur général des Forêts que plus de 21.000 hectares de forêts partent en fumée en un temps aussi court (juillet-août), même cette période s'est caractérisée par une météo exceptionnelle. Au 11 août, 2.357 foyers d'incendie ont été recensés et quelque 15.245 hectares en forêt et 5.613 en maquis ont été la proie des flammes, ce qui fait un total d'environ de 20.850 hectares brûlés. Il semble qu'un bilan exhaustif des dégâts occasionnés par ces incendies, dans la perspective d'une prise en charge des pertes en matière de repeuplement, de plantation de vergers, d'octroi de ruches et d'aides aux aviculteurs, est « en cours d'élaboration », par des commissions ad hoc composées, notamment, des services des Forêts, de l'Agriculture et de la chambre de wilaya de l'agriculture dans chacune des wilaya touchées par ces sinistres. C'est le moins que l'on puisse faire pour tous ces agriculteurs et petits propriétaires de lopins de terre qui ont investi en sueur et monnaie sonnante et trébuchante pour le développement de ces parcelles dont ils tirent leurs subsistances. Au-delà de cette question, il reste à savoir les raisons de cette situation catastrophique. Sont-elles liées à la canicule persistante ? Au manque cruel de moyens techniques et humains pour éviter cette catastrophe ou les deux ? Question : quand reverrons-nous des forêts à ces endroits ? Les responsables des forêts ont-ils pris toutes les mesures pour prévenir les départs de feu qui étaient prévisibles, notamment durant les journées de canicule ? Il n'est pas « normal » que plus de 700 hectares, soit presque le double de l'année écoulée, ont été ravagés par les flammes dans divers endroits de la wilaya de Tlemcen depuis le début de la campagne de lutte contre les feux de forêts, selon un bilan de la Protection civile communiqué dimanche. Un total de 473 interventions a été effectué dans la wilaya de Jijel pour venir à bout des incendies de forêts qui ont décimé, jusqu'à ce jour, 7.220 hectares de couvert végétal, a-t-on appris, vendredi, des services de la wilaya. Une dizaine d'incendies de forêts qui se sont déclarés durant les dernières 24 heures à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou y sont toujours en activité en cette journée de jeudi, a-t-on appris auprès de la Conservation des forêts. Treize (13) foyers d'incendie ne sont pas encore maîtrisés à ce jour dans la wilaya de Jijel où, déjà, 7.220 hectares de couvert végétal ont été consumés par les flammes, a-t-on appris jeudi auprès de la Conservation des forêts. Ces 13 incendies font encore rage dans huit communes, en l'occurrence Texenna, El Milia, Kaous, Oudjana, Chehna, Settara, Beni Yadis et Chekfa, a indiqué Abdelali Bakir, chef de service à la Conservation locale des forêts, précisant que cet état de fait est surtout dû à la nature du terrain. Et encore ce ne sont que des exemples, rapportés par la presse. On peut être fataliste et dire que l'été est bien sûr la période de l'année la plus propice aux feux de forêt. Des conditions météorologiques particulières, comme ceux de cette année ont peut-être concouru à favoriser les départs de feu. Toutefois, il est à se demander si les responsables du patrimoine forestier ont une idée de l'observation quotidienne de l'ensemble des paramètres pouvant concourir à la formation des incendies, principalement lors des périodes les plus critiques de l'année pour déterminer les situations pour lesquelles le risque est le plus élevé, mais également pour mobiliser préventivement les secours qui seront nécessaires en cas d'incendie. Une surveillance constante de tous les massifs sensibles permet également de détecter au plus tôt tout départ de feu. Les secours peuvent ainsi intervenir le plus rapidement possible. Cette rapidité d'intervention conditionne fortement l'étendue potentielle d'un incendie. Cette année les choses n'ont pas marché « normalement ». Un élément du chaînon s'est rompu. Les responsables des forêts n'ont pas anticipé pour limiter ou atténuer les nombre de départs de feu. Les dégâts causés au patrimoine forestier du pays sont autrement plus élevés que comme l'a avancé le directeur général des Forêts. Question importante : quand reverrons-nous en ces endroit une forêt ? Combien de temps faut-il attendre pour que les communautés végétales originelles repoussent après le feu ? Il faut espérer, comme l'explique le directeur général Noual, qu'entre 50 à 55% des superficies touchées par les feux de forêt reprennent leur végétation naturellement selon les données satellitaires. Il reste entre 45 et 50% à reboiser. Ce qui n'est pas une mince affaire sachant, selon les données fournies par ce responsable, que des opérations de reboisement atteignent entre 55 à 60 hectares chaque année. Il faudra donc attendre de longues années pour récupérer le patrimoine fôrestier brûlé, si entretemps de nouvelles surfaces forestières ne sont pas dévorées par les flammes.