Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a insisté jeudi à Tipasa sur la nécessité de former des praticiens en chirurgie de pointe dans l'optique de mettre un terme à la dépendance de l'étranger. En visitant la clinique médico-chirurgicale infantile Mohamed Tolba de Bou Ismail, Ould Abbès a indiqué à la presse avoir demandé aux coopérants étrangers travaillant avec cette clinique de "former des médecins algériens ici ou à l'étranger pour mettre un terme à la dépendance extérieure et au transfert des malades algériens vers l'étranger, dont notamment des enfants". Lors de cette visite, le ministre s'est déclaré "satisfait" des prestations fournies par l'équipe médicale algérienne exerçant dans cette clinique (relevant de la sécurité sociale), estimant que ces médecins "ont fait preuve de leurs compétences en matière de chirurgie à cœur ouvert notamment, opération d'une extrême délicatesse requérant beaucoup de doigté". Dans le but d'améliorer davantage les prestations dispensées par cette structure de santé, des instructions ont été données par le ministre à ces responsables afin de la "doter, dans l'immédiat, d'un scanner indispensable pour le travail d'une structure de ce niveau". Ould Abbès a indiqué, par ailleurs, que cette clinique "est appelée, avant la fin de l'année en cours, à travailler en coordination avec l'hôpital de chirurgie cardiaque pour enfants de Draâ Ben-Khedda (Tizi-Ouzou)", dont les travaux sont "en voie d'achèvement", ainsi qu'avec la clinique Abderrahmani de Bir Mourad Rais (Alger), dans le but, a-t-il dit, d'une "meilleure prise en charge de la chirurgie cardiaque pour enfants, en vue d'arrêter le transfert de nos malades vers l'étranger, et ce à partir de 2014". Soulignant que " les médecins algériens ont prouvé leur compétence à l'étranger, comme l'attestent les responsabilités qui leur sont confiées au niveau de nombreuses cliniques spécialisées", le ministre a assuré que "tout sera fait pour aider les médecins exerçant en Algérie, en leur fournissant le nécessaire pour éviter leur départ à l'étranger". Selon la présentation faite au ministre par le directeur de cette structure, la clinique de Bou Ismaïl est dotée d'une capacité de 78 lits, trois blocs opératoires, une salle de radiologie et une autre pour les analyses médicales. Elle dispose de 22 médecins spécialistes. Selon le bilan de ce responsable, cette clinique a effectué, durant les sept premiers mois de l'année en cours, 237 interventions cardiaques, dont 104 à cœur ouvert, sachant qu'aucun malade n'a été transféré, cette année vers l'étranger, ce qui a été très apprécié par le ministre, a-t-on relevé. Considérant la précision que requiert ce type de chirurgie, le ministre a demandé à ce qu'aucun médecin étranger "ne reparte dans son pays sitôt son opération achevée". Il faut, a-t-il dit, "qu'il suive son malade pendant une période post-opératoire d'au moins huit (8) jours". Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a insisté jeudi à Tipasa sur la nécessité de former des praticiens en chirurgie de pointe dans l'optique de mettre un terme à la dépendance de l'étranger. En visitant la clinique médico-chirurgicale infantile Mohamed Tolba de Bou Ismail, Ould Abbès a indiqué à la presse avoir demandé aux coopérants étrangers travaillant avec cette clinique de "former des médecins algériens ici ou à l'étranger pour mettre un terme à la dépendance extérieure et au transfert des malades algériens vers l'étranger, dont notamment des enfants". Lors de cette visite, le ministre s'est déclaré "satisfait" des prestations fournies par l'équipe médicale algérienne exerçant dans cette clinique (relevant de la sécurité sociale), estimant que ces médecins "ont fait preuve de leurs compétences en matière de chirurgie à cœur ouvert notamment, opération d'une extrême délicatesse requérant beaucoup de doigté". Dans le but d'améliorer davantage les prestations dispensées par cette structure de santé, des instructions ont été données par le ministre à ces responsables afin de la "doter, dans l'immédiat, d'un scanner indispensable pour le travail d'une structure de ce niveau". Ould Abbès a indiqué, par ailleurs, que cette clinique "est appelée, avant la fin de l'année en cours, à travailler en coordination avec l'hôpital de chirurgie cardiaque pour enfants de Draâ Ben-Khedda (Tizi-Ouzou)", dont les travaux sont "en voie d'achèvement", ainsi qu'avec la clinique Abderrahmani de Bir Mourad Rais (Alger), dans le but, a-t-il dit, d'une "meilleure prise en charge de la chirurgie cardiaque pour enfants, en vue d'arrêter le transfert de nos malades vers l'étranger, et ce à partir de 2014". Soulignant que " les médecins algériens ont prouvé leur compétence à l'étranger, comme l'attestent les responsabilités qui leur sont confiées au niveau de nombreuses cliniques spécialisées", le ministre a assuré que "tout sera fait pour aider les médecins exerçant en Algérie, en leur fournissant le nécessaire pour éviter leur départ à l'étranger". Selon la présentation faite au ministre par le directeur de cette structure, la clinique de Bou Ismaïl est dotée d'une capacité de 78 lits, trois blocs opératoires, une salle de radiologie et une autre pour les analyses médicales. Elle dispose de 22 médecins spécialistes. Selon le bilan de ce responsable, cette clinique a effectué, durant les sept premiers mois de l'année en cours, 237 interventions cardiaques, dont 104 à cœur ouvert, sachant qu'aucun malade n'a été transféré, cette année vers l'étranger, ce qui a été très apprécié par le ministre, a-t-on relevé. Considérant la précision que requiert ce type de chirurgie, le ministre a demandé à ce qu'aucun médecin étranger "ne reparte dans son pays sitôt son opération achevée". Il faut, a-t-il dit, "qu'il suive son malade pendant une période post-opératoire d'au moins huit (8) jours".