Avec le rappel de l'attaquant de l'USM Alger, Mohamed Seguer, le nombre des joueurs qui évoluent dans le championnat national concernés par le déplacement au Maroc, a atteint dix. Ce qui constitue, de l'avis des spécialistes, une première depuis plusieurs années. Avec le rappel de l'attaquant de l'USM Alger, Mohamed Seguer, le nombre des joueurs qui évoluent dans le championnat national concernés par le déplacement au Maroc, a atteint dix. Ce qui constitue, de l'avis des spécialistes, une première depuis plusieurs années. «Avec moi, il n'y a pas de titulaires où de cadres indiscutables », ne cesse de marteler le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, depuis son arrivée à la tête des Verts. «Les joueurs les plus en forme, explique-t-il, seront invités ». Chose promise, chose due. Dix joueurs du championnat national de Ligue I, figurent donc dans la liste des concernés par le déplacement au Maroc pour prendre part au match face à la Libye, comptant pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2013, prévu le 9 septembre à Casablanca. Une première pour l'équipe algérienne depuis plusieurs années. Après avoir gardé pratiquement les mêmes éléments qui étaient sous la coupe de l'ancien sélectionneur, Rabah Saâdane, (99% expatriés) afin d'assurer une certaine continuité, Vahid Halilhodzic a révolutionné l'équipe en effectuant des changement dans tous les compartiments. En dépit de son engagement sur deux parcours similaires, (Coupe d'Afrique des Nations 2013-Coupe du monde 2014) et l'objectif principal qui lui a été assigné par l'instance nationale, le coach national poursuit sa politique de rajeunissement, en injectant, à chaque occasion, deux à trois nouveaux éléments. Lorsqu'il a pris en main la sélection algérienne, le Bosnien n'avait pas misé beaucoup sur le produit local, justifiant son choix par le fait que les joueurs locaux ne travaillaient pas beaucoup avec leurs clubs respectifs. Le constat est fait, le football algérien, à cette époque, nageait sans aucune planification dans sa première année du professionnalisme. L'intérêt financier, comme tout le monde le sait, a primé sur le développement de la discipline. « La pâte existe, mais sans les moyens elle ne pourra rien apporter de plus », avait-il dit. Petit à petit, l'équipe nationale se prépare avec quelques joueurs issus du championnat national. En constatant le changement que peut apporter le joueur local, Vahid Halilhodzic décide par la suite d'organiser des stages exclusivement consacrés aux joueurs locaux. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Avec les blessures successives de plusieurs joueurs expatriés et leur retraite anticipée, annoncée par trois autres joueurs, Halilhodzic a été dans l'obligation de redonner sa confiance au produit local. Au passage, plusieurs joueurs ont saisi l'occasion pour se distinguer, à l'image de l'attaquant du CR Belouizdad, Islam Slimani, Abderahmane Hachoud, Saâd Tedjar, Mohamed-Amine Aoudia et beaucoup d'autres qui ont préféré, par la suite, opter pour des clubs étrangers, à l'image de Hillal Soudani, Abdelmoumen Djabou et Khaled Lemouchia. En tous cas, arriver à imposer dix joueurs locaux en sélection nationale, c'est tout de même de bon augure en attendant que le football national se stabilise. «Avec moi, il n'y a pas de titulaires où de cadres indiscutables », ne cesse de marteler le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, depuis son arrivée à la tête des Verts. «Les joueurs les plus en forme, explique-t-il, seront invités ». Chose promise, chose due. Dix joueurs du championnat national de Ligue I, figurent donc dans la liste des concernés par le déplacement au Maroc pour prendre part au match face à la Libye, comptant pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2013, prévu le 9 septembre à Casablanca. Une première pour l'équipe algérienne depuis plusieurs années. Après avoir gardé pratiquement les mêmes éléments qui étaient sous la coupe de l'ancien sélectionneur, Rabah Saâdane, (99% expatriés) afin d'assurer une certaine continuité, Vahid Halilhodzic a révolutionné l'équipe en effectuant des changement dans tous les compartiments. En dépit de son engagement sur deux parcours similaires, (Coupe d'Afrique des Nations 2013-Coupe du monde 2014) et l'objectif principal qui lui a été assigné par l'instance nationale, le coach national poursuit sa politique de rajeunissement, en injectant, à chaque occasion, deux à trois nouveaux éléments. Lorsqu'il a pris en main la sélection algérienne, le Bosnien n'avait pas misé beaucoup sur le produit local, justifiant son choix par le fait que les joueurs locaux ne travaillaient pas beaucoup avec leurs clubs respectifs. Le constat est fait, le football algérien, à cette époque, nageait sans aucune planification dans sa première année du professionnalisme. L'intérêt financier, comme tout le monde le sait, a primé sur le développement de la discipline. « La pâte existe, mais sans les moyens elle ne pourra rien apporter de plus », avait-il dit. Petit à petit, l'équipe nationale se prépare avec quelques joueurs issus du championnat national. En constatant le changement que peut apporter le joueur local, Vahid Halilhodzic décide par la suite d'organiser des stages exclusivement consacrés aux joueurs locaux. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Avec les blessures successives de plusieurs joueurs expatriés et leur retraite anticipée, annoncée par trois autres joueurs, Halilhodzic a été dans l'obligation de redonner sa confiance au produit local. Au passage, plusieurs joueurs ont saisi l'occasion pour se distinguer, à l'image de l'attaquant du CR Belouizdad, Islam Slimani, Abderahmane Hachoud, Saâd Tedjar, Mohamed-Amine Aoudia et beaucoup d'autres qui ont préféré, par la suite, opter pour des clubs étrangers, à l'image de Hillal Soudani, Abdelmoumen Djabou et Khaled Lemouchia. En tous cas, arriver à imposer dix joueurs locaux en sélection nationale, c'est tout de même de bon augure en attendant que le football national se stabilise.