Les relations algéro-libyennes vont-elles connaître une nouvelle embellie ? Le chef du gouvernement libyen Ali Zidane a entamé hier à Alger sa première visite officielle à Alger qui durera deux jours à l'invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. A son arrivée dans la capitale, le Chef du gouvernement libyen, a affirmé lundi que sa visite en Algérie, sa première destination depuis sa prise de fonctions, « vient consolider les valeurs de nationalisme et d'arabité qui unissent les deux pays et pour édifier un avenir prometteur ». Le responsable libyen a souligné qu'il a choisi l'Algérie pour sa première sortie pour « concrétiser ces valeurs dans les faits et édifier un avenir prometteur dans le cadre de la coopération, l'entente, le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires internes», précisant «désirer gagner le cœur de l'Algérie». Plus explicite, Ali Zidane souligne : « Nous disons à nos frères en Algérie que notre relation doit être une relation de fraternité et de coopération », précisant que les relations bilatérales « reposent sur la fraternité loin des intérêts». Cette virée du responsable politique libyen dans la capitale algérienne permettra sans doute aux deux parties de dépasser les contingences du moment et d'aborder une nouvelle phase de la coopération bilatérale qui englobera les différents secteurs, notamment les épineux dossiers de la sécurité aux frontières et le sort de la famille Kadhafi dont une partie a trouvé refuge en Algérie à la suite de la chute du régime du guide de la Jamahiria libyenne. Depuis, les relations entre les autorités algériennes et le Conseil national de transition (CNT) après son avènement ont traversé des zones de fortes turbulences qui se sont quelques peu « apaisées » à la faveur des « croisements » à Doha et Tunis entre le président de la République Abdelaziz Bouteflika et le président du CNT, Mustapha Abdeljalil. Peu après le président du Conseil national de transition libyen, a effectué une visite officielle de deux jours en Algérie, à l'invitation du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Cette visite a couronné un processus de normalisation des relations entre les deux pays. Les échanges de visite entre les responsables des deux pays se sont intensifiés après la rencontre... En mars dernier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, s'est rendu à Tripoli pour normaliser les relations entre les deux pays. Daho Ould Kablia, le ministre de l'Intérieur s'est rendu à son tour, à Tripoli pour signer des accords de coopération dans lesquels l'Algérie s'est notamment engagée à assurer des formations pour la future police libyenne. La question de la surveillance des frontières terrestres entre les deux pays voisins avait également été examinée entre les parties, algérienne en libyenne. Lors du séjour du président du CNT, des discussions sur ce volet avaient réuni, Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, et Salem Messaoud Kenane, membre du Conseil national de transition (CNT) libyen. La question sécuritaire préoccupante au niveau des frontières terrestres des deux pays a occupé une bonne place dans les entretiens. La crise au Mali, aggravée par la montée en puissance d'Aqmi qui s'alimente des stocks d'armes récupérés des dépôts de l'armée libyenne et la recrudescence de la criminalité du crime organisé et du trafic d'armes et son impact sur la sécurité des deux pays sera également au centre des entretiens des deux délégations. Sans doute, Alger et Tripoli vont intensifier leur coopération sécuritaire pour faire face à la situation qui se dégrade de plus en plus avec les nouveaux développements survenus au Nord-Mali et l'intervention militaire étrangère dans cette région qui est «inévitable», attendant pour cela, le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU. Sans doute que les deux pays partagent la même vision concernant les risques sécuritaires, particulièrement en ce qui concerne la situation au Sahel et au Mali pour l'intérêt des deux pays. Pour le reste, il est prévu que les deux pays vont renforcer leur coopération dans le domaine économique de l' énergie, de l'industrie, du commerce, de l'investissement et bien d'autres secteurs que recèlent les potentialités des deux partenaires. Les relations algéro-libyennes vont-elles connaître une nouvelle embellie ? Le chef du gouvernement libyen Ali Zidane a entamé hier à Alger sa première visite officielle à Alger qui durera deux jours à l'invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. A son arrivée dans la capitale, le Chef du gouvernement libyen, a affirmé lundi que sa visite en Algérie, sa première destination depuis sa prise de fonctions, « vient consolider les valeurs de nationalisme et d'arabité qui unissent les deux pays et pour édifier un avenir prometteur ». Le responsable libyen a souligné qu'il a choisi l'Algérie pour sa première sortie pour « concrétiser ces valeurs dans les faits et édifier un avenir prometteur dans le cadre de la coopération, l'entente, le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires internes», précisant «désirer gagner le cœur de l'Algérie». Plus explicite, Ali Zidane souligne : « Nous disons à nos frères en Algérie que notre relation doit être une relation de fraternité et de coopération », précisant que les relations bilatérales « reposent sur la fraternité loin des intérêts». Cette virée du responsable politique libyen dans la capitale algérienne permettra sans doute aux deux parties de dépasser les contingences du moment et d'aborder une nouvelle phase de la coopération bilatérale qui englobera les différents secteurs, notamment les épineux dossiers de la sécurité aux frontières et le sort de la famille Kadhafi dont une partie a trouvé refuge en Algérie à la suite de la chute du régime du guide de la Jamahiria libyenne. Depuis, les relations entre les autorités algériennes et le Conseil national de transition (CNT) après son avènement ont traversé des zones de fortes turbulences qui se sont quelques peu « apaisées » à la faveur des « croisements » à Doha et Tunis entre le président de la République Abdelaziz Bouteflika et le président du CNT, Mustapha Abdeljalil. Peu après le président du Conseil national de transition libyen, a effectué une visite officielle de deux jours en Algérie, à l'invitation du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Cette visite a couronné un processus de normalisation des relations entre les deux pays. Les échanges de visite entre les responsables des deux pays se sont intensifiés après la rencontre... En mars dernier, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, s'est rendu à Tripoli pour normaliser les relations entre les deux pays. Daho Ould Kablia, le ministre de l'Intérieur s'est rendu à son tour, à Tripoli pour signer des accords de coopération dans lesquels l'Algérie s'est notamment engagée à assurer des formations pour la future police libyenne. La question de la surveillance des frontières terrestres entre les deux pays voisins avait également été examinée entre les parties, algérienne en libyenne. Lors du séjour du président du CNT, des discussions sur ce volet avaient réuni, Mourad Medelci, le ministre algérien des Affaires étrangères, et Salem Messaoud Kenane, membre du Conseil national de transition (CNT) libyen. La question sécuritaire préoccupante au niveau des frontières terrestres des deux pays a occupé une bonne place dans les entretiens. La crise au Mali, aggravée par la montée en puissance d'Aqmi qui s'alimente des stocks d'armes récupérés des dépôts de l'armée libyenne et la recrudescence de la criminalité du crime organisé et du trafic d'armes et son impact sur la sécurité des deux pays sera également au centre des entretiens des deux délégations. Sans doute, Alger et Tripoli vont intensifier leur coopération sécuritaire pour faire face à la situation qui se dégrade de plus en plus avec les nouveaux développements survenus au Nord-Mali et l'intervention militaire étrangère dans cette région qui est «inévitable», attendant pour cela, le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU. Sans doute que les deux pays partagent la même vision concernant les risques sécuritaires, particulièrement en ce qui concerne la situation au Sahel et au Mali pour l'intérêt des deux pays. Pour le reste, il est prévu que les deux pays vont renforcer leur coopération dans le domaine économique de l' énergie, de l'industrie, du commerce, de l'investissement et bien d'autres secteurs que recèlent les potentialités des deux partenaires.