Les relations entre Alger et les nouvelles autorités de Tripoli se normalisent progressivement. La politique des petits pas entreprise, ces dernières semaines, a franchi une nouvelle étape dans le sens souhaité par les deux parties. Les relations entre Alger et les nouvelles autorités de Tripoli se normalisent progressivement. La politique des petits pas entreprise, ces dernières semaines, a franchi une nouvelle étape dans le sens souhaité par les deux parties. Une délégation du CNT (Conseil national de transition) libyen effectuera "bientôt" une visite en Algérie dont le calendrier sera établi prochainement, a annoncé, hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le chef de la diplomatie algérienne, qui intervenait en marge de l'ouverture d'un atelier de l'ONU sur les changements climatiques, a précisé qu'il «a eu, avant-hier, un entretien téléphonique avec M. Mahmoud Jibril (président du Conseil exécutif du CNT), et nous avons convenu qu'une délégation libyenne nous rende visite bientôt». Mourad Medelci a relevé que «la question de la Libye ne doit pas être gérée à travers le prisme quelques fois déformant des déclarations des uns et des autres», soulignant qu'«il faut rester extrêmement concret, pragmatique et fidèle à ses convictions». Nos convictions, a-t-il affirmé, «c'est que la Libye est un pays frère, et nous devons travailler avec ce pays de manière sincère en tenant compte du fait que pour nous, c'est certainement une priorité». Une priorité qui est certainement partagée par les nouvelles autorités de Tripoli. Les relations entre l'Algérie et le CNT (Conseil national de transition) ont traversé des zones de turbulence depuis le début de la révolution en Libye. Le CNT, à plusieurs reprises, avait, notamment, accusé l'Algérie de soutenir le régime de Mouammar Kadhafi. Des accusations régulièrement rejetées par Alger. Les relations entre Alger et le Conseil national de transition (CNT), déjà tendues depuis le début du conflit en Libye, se sont envenimées après l'annonce de l'arrivée des membres de la famille du dirigeant libyen en terre algérienne. Le ministère algérien des Affaires étrangères avait indiqué, le 29 août, que "l'épouse de Mouammar Kadhafi, Safyia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie par la frontière algéro-libyenne". Le représentant du CNT (organe politique de la rebellion) à Londres, Guma Al-Gamaty, avait jugé "très imprudent" le comportement de ce pays voisin. Allant plus loin dans ses critiques envers le gouvernement algérien, Guma Al Gamaty avait réitéré des accusations, pourtant démenties plusieurs fois avec force par Alger mais aussi par Washington et Paris, d'envoi de mercenaires pour soutenir l'ex-homme fort libyen contre la rébellion. L'accueil de l'épouse du dirigeant libyen et de trois de ses enfants est "un cas humanitaire dans le cadre du traitement par l'Algérie d'autres cas humanitaires", avait déclaré le Premier ministre Ahmed Ouyahia. "Les Libyens eux-mêmes l'ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens", a-t-il ajouté, rappelant que "des responsables d'autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique". Le Premier ministre a, néanmoins, prédit une amélioration des relations entre l'Algérie et la Libye qui, a-t-il assuré, «sont liées par des relations de fraternité et de bon voisinage». Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie algérienne avait déclaré que l'Algérie était prête à reconnaître les autorités de transition libyennes et souligne que le CNT «annonce un nouveau gouvernement représentatif de toutes les régions du pays. Lorsqu'il l'aura fait, nous le reconnaîtrons", avait-t-il déclaré. Ce que le CNT ne tarde pas à annoncer pour sa part et pour l'Algérie d'annoncer qu'elle était prête à travailler «étroitement» avec les nouvelles autorités libyennes. «L'Algérie a décidé de travailler avec les nouvelles autorités libyennes et souhaite remettre la coopération entre les deux pays à son niveau normal, et je parlerais même d'une coopération renforcée dans tous les domaines», a déclaré Medelci à l'agence APS en marge de l'assemblée générale des Nations unies à New York, indiquant que «sur la base des engagements du CNT et de la position qui a été exprimée par l'Union africaine, les relations semi-officielles que l'Algérie entretient avec le CNT vont, désormais, devenir des relations officielles». Des relations officielles et des entretiens tout aussi officiels avec les membres de la délégation du CNT qui sera dépêchée à Alger et qui permettront sans nul doute de mettre sur le tapis les questions restées jusque-là, à défaut de représentants libyens dûment mandatés, sans réponse et qui concernent l'engagement de l'OTAN en Libye, les épineux problèmes sécuritaires, de la circulation des hommes et des armes provenant des dépôts de l'ex-n°1 libyen. Une délégation du CNT (Conseil national de transition) libyen effectuera "bientôt" une visite en Algérie dont le calendrier sera établi prochainement, a annoncé, hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le chef de la diplomatie algérienne, qui intervenait en marge de l'ouverture d'un atelier de l'ONU sur les changements climatiques, a précisé qu'il «a eu, avant-hier, un entretien téléphonique avec M. Mahmoud Jibril (président du Conseil exécutif du CNT), et nous avons convenu qu'une délégation libyenne nous rende visite bientôt». Mourad Medelci a relevé que «la question de la Libye ne doit pas être gérée à travers le prisme quelques fois déformant des déclarations des uns et des autres», soulignant qu'«il faut rester extrêmement concret, pragmatique et fidèle à ses convictions». Nos convictions, a-t-il affirmé, «c'est que la Libye est un pays frère, et nous devons travailler avec ce pays de manière sincère en tenant compte du fait que pour nous, c'est certainement une priorité». Une priorité qui est certainement partagée par les nouvelles autorités de Tripoli. Les relations entre l'Algérie et le CNT (Conseil national de transition) ont traversé des zones de turbulence depuis le début de la révolution en Libye. Le CNT, à plusieurs reprises, avait, notamment, accusé l'Algérie de soutenir le régime de Mouammar Kadhafi. Des accusations régulièrement rejetées par Alger. Les relations entre Alger et le Conseil national de transition (CNT), déjà tendues depuis le début du conflit en Libye, se sont envenimées après l'annonce de l'arrivée des membres de la famille du dirigeant libyen en terre algérienne. Le ministère algérien des Affaires étrangères avait indiqué, le 29 août, que "l'épouse de Mouammar Kadhafi, Safyia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie par la frontière algéro-libyenne". Le représentant du CNT (organe politique de la rebellion) à Londres, Guma Al-Gamaty, avait jugé "très imprudent" le comportement de ce pays voisin. Allant plus loin dans ses critiques envers le gouvernement algérien, Guma Al Gamaty avait réitéré des accusations, pourtant démenties plusieurs fois avec force par Alger mais aussi par Washington et Paris, d'envoi de mercenaires pour soutenir l'ex-homme fort libyen contre la rébellion. L'accueil de l'épouse du dirigeant libyen et de trois de ses enfants est "un cas humanitaire dans le cadre du traitement par l'Algérie d'autres cas humanitaires", avait déclaré le Premier ministre Ahmed Ouyahia. "Les Libyens eux-mêmes l'ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens", a-t-il ajouté, rappelant que "des responsables d'autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique". Le Premier ministre a, néanmoins, prédit une amélioration des relations entre l'Algérie et la Libye qui, a-t-il assuré, «sont liées par des relations de fraternité et de bon voisinage». Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie algérienne avait déclaré que l'Algérie était prête à reconnaître les autorités de transition libyennes et souligne que le CNT «annonce un nouveau gouvernement représentatif de toutes les régions du pays. Lorsqu'il l'aura fait, nous le reconnaîtrons", avait-t-il déclaré. Ce que le CNT ne tarde pas à annoncer pour sa part et pour l'Algérie d'annoncer qu'elle était prête à travailler «étroitement» avec les nouvelles autorités libyennes. «L'Algérie a décidé de travailler avec les nouvelles autorités libyennes et souhaite remettre la coopération entre les deux pays à son niveau normal, et je parlerais même d'une coopération renforcée dans tous les domaines», a déclaré Medelci à l'agence APS en marge de l'assemblée générale des Nations unies à New York, indiquant que «sur la base des engagements du CNT et de la position qui a été exprimée par l'Union africaine, les relations semi-officielles que l'Algérie entretient avec le CNT vont, désormais, devenir des relations officielles». Des relations officielles et des entretiens tout aussi officiels avec les membres de la délégation du CNT qui sera dépêchée à Alger et qui permettront sans nul doute de mettre sur le tapis les questions restées jusque-là, à défaut de représentants libyens dûment mandatés, sans réponse et qui concernent l'engagement de l'OTAN en Libye, les épineux problèmes sécuritaires, de la circulation des hommes et des armes provenant des dépôts de l'ex-n°1 libyen.