Une enquête nationale à indicateurs multiples vient de révéler que le handicap moteur représente 44% des handicaps recensés dans la société algérienne réalisée sur un échantillon de ménages algériens des différentes régions du pays. Une enquête nationale à indicateurs multiples vient de révéler que le handicap moteur représente 44% des handicaps recensés dans la société algérienne réalisée sur un échantillon de ménages algériens des différentes régions du pays. Le handicap lié à la compréhension et à la communication arrive en deuxième position avec une prévalence de 32% de l'ensemble des handicaps, suivi du handicap visuel (24%) et du handicap de l'ouïe (0,4%), ajoute l'enquête, précisant que 16% des sondés avaient des difficultés à accomplir seuls leurs soins personnels. 2,5% des sondés souffrent d'un handicap qui diminue leurs activités quotidiennes. Cette prévalence passe de 0,1% chez les personnes de moins de 20 ans à 2,8% chez les 20-59 ans, puis à 13,2% chez les 60 ans et plus, selon l'enquête réalisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en collaboration avec l'Office national des statistiques (ONS) et des agences internationales en Algérie. Les sujets de sexe masculin sont plus touchés que ceux de sexe féminin (3,9% contre 1,1% respectivement). L'analyse selon la cause du handicap montre que 28,5% sont des atteintes congénitales ou héréditaires, 16,7% des séquelles des accidents ou de blessures, 14,2% des maladies infectieuses, 12,5% des effets de vieillesse, 7,9% des violences psychologiques ou physiques et 2% des traumatismes d'accouchement. La répartition par âge du taux de population souffrant d'un handicap congénital montre que chez les personnes âgées de 0 à 19 ans, ce type de handicap atteint 65%, alors qu'il est de 34,1% chez la population âgée de 20 à 59 ans et de plus de 18% chez les 60 ans et plus. L'enquête n'a enregistré aucune différence par sexe. Le handicap lié aux accidents et aux blessures atteint 17,5% dans la tranche d'âge 60 ans et plus, 16,7% chez les 20-59 ans et 3,5% chez les 0-19 ans, souligne l'enquête qui précise que les hommes sont sensiblement plus touchés par ce type de handicap que les femmes. L'examen de l'âge par rapport au handicap montre que plus de 25% des handicaps remontent à la naissance, plus de 11% à la petite enfance (moins de 5 ans), plus de 15% à la période allant de 5 à 18 ans et plus de 41% à la période de 19 ans et plus. Pour plus du tiers (37%) des handicaps, l'âge déclaré se situe entre la naissance et 5 ans. L'enquête révèle une forte présence des handicapés à l'âge de 19 ans et plus au Centre (45,2%) et au Sud (33,2%). Rééducation fonctionnelle Les structures actuelles insuffisantes Le chef de service de rééducation fonctionnelle au centre hospitalo-universitaire Frantz-Fanon de Blida, le professeur Abdelkhalek Cherif Nouar a relevé un manque de structures sanitaires spécialisées dans la prise en charge de la rééducation fonctionnelle, les structures existantes ne répondant plus à la demande croissante enregistrée dans ce domaine. Il a en outre souligné que les établissements hospitaliers actuels de Ben Aknoun, Douéra, Tixeraïne, Azur-Plage (Alger) et Séraidi (Annaba), et les services spécialisés des grands hôpitaux du pays ne sont plus en mesure de satisfaire la forte demande en matière de rééducation fonctionnelle. Il a appelé à la création d'établissements hospitaliers de proximité spécialisés pour rapprocher la santé du citoyen et éviter le déplacement aux malades et à leurs familles. Les établissements et services spécialisés dans la rééducation fonctionnelle connaissent la même affluence que ceux de la médecine interne, a-t-il indiqué, affirmant que cette spécialité englobe également la neurochirurgie et les maladies cardiovasculaires. Le handicap lié à la compréhension et à la communication arrive en deuxième position avec une prévalence de 32% de l'ensemble des handicaps, suivi du handicap visuel (24%) et du handicap de l'ouïe (0,4%), ajoute l'enquête, précisant que 16% des sondés avaient des difficultés à accomplir seuls leurs soins personnels. 2,5% des sondés souffrent d'un handicap qui diminue leurs activités quotidiennes. Cette prévalence passe de 0,1% chez les personnes de moins de 20 ans à 2,8% chez les 20-59 ans, puis à 13,2% chez les 60 ans et plus, selon l'enquête réalisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en collaboration avec l'Office national des statistiques (ONS) et des agences internationales en Algérie. Les sujets de sexe masculin sont plus touchés que ceux de sexe féminin (3,9% contre 1,1% respectivement). L'analyse selon la cause du handicap montre que 28,5% sont des atteintes congénitales ou héréditaires, 16,7% des séquelles des accidents ou de blessures, 14,2% des maladies infectieuses, 12,5% des effets de vieillesse, 7,9% des violences psychologiques ou physiques et 2% des traumatismes d'accouchement. La répartition par âge du taux de population souffrant d'un handicap congénital montre que chez les personnes âgées de 0 à 19 ans, ce type de handicap atteint 65%, alors qu'il est de 34,1% chez la population âgée de 20 à 59 ans et de plus de 18% chez les 60 ans et plus. L'enquête n'a enregistré aucune différence par sexe. Le handicap lié aux accidents et aux blessures atteint 17,5% dans la tranche d'âge 60 ans et plus, 16,7% chez les 20-59 ans et 3,5% chez les 0-19 ans, souligne l'enquête qui précise que les hommes sont sensiblement plus touchés par ce type de handicap que les femmes. L'examen de l'âge par rapport au handicap montre que plus de 25% des handicaps remontent à la naissance, plus de 11% à la petite enfance (moins de 5 ans), plus de 15% à la période allant de 5 à 18 ans et plus de 41% à la période de 19 ans et plus. Pour plus du tiers (37%) des handicaps, l'âge déclaré se situe entre la naissance et 5 ans. L'enquête révèle une forte présence des handicapés à l'âge de 19 ans et plus au Centre (45,2%) et au Sud (33,2%). Rééducation fonctionnelle Les structures actuelles insuffisantes Le chef de service de rééducation fonctionnelle au centre hospitalo-universitaire Frantz-Fanon de Blida, le professeur Abdelkhalek Cherif Nouar a relevé un manque de structures sanitaires spécialisées dans la prise en charge de la rééducation fonctionnelle, les structures existantes ne répondant plus à la demande croissante enregistrée dans ce domaine. Il a en outre souligné que les établissements hospitaliers actuels de Ben Aknoun, Douéra, Tixeraïne, Azur-Plage (Alger) et Séraidi (Annaba), et les services spécialisés des grands hôpitaux du pays ne sont plus en mesure de satisfaire la forte demande en matière de rééducation fonctionnelle. Il a appelé à la création d'établissements hospitaliers de proximité spécialisés pour rapprocher la santé du citoyen et éviter le déplacement aux malades et à leurs familles. Les établissements et services spécialisés dans la rééducation fonctionnelle connaissent la même affluence que ceux de la médecine interne, a-t-il indiqué, affirmant que cette spécialité englobe également la neurochirurgie et les maladies cardiovasculaires.