L'important déficit en matériaux de construction, parfois de longues périodes de pénuries, notamment le ciment, retarde les projets des secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH), obligeant les entrepreneurs à s'approvisionner au marché noir à des prix souvent exorbitants. L'important déficit en matériaux de construction, parfois de longues périodes de pénuries, notamment le ciment, retarde les projets des secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH), obligeant les entrepreneurs à s'approvisionner au marché noir à des prix souvent exorbitants. Cela fait plus de cinq ans que la pénurie du ciment se pose de manière récurrente notamment durant "la période sèche" (avril-octobre) qui connaît habituellement le lancement de projets de construction et des travaux d'aménagement des habitations, explique à l'APS, M. Abdelkrim Selmane de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Selon lui, ''il suffit qu'une seule cimenterie effectue un arrêt technique pour la maintenance de ses installations pour que les spéculateurs en profitent pour créer une tension en stockant du ciment pour le revendre à des prix excessifs". Ce professionnel préconise le renforcement des opérations de contrôle effectuées par les brigades des services du commerce pour contrer cette "mauvaise pratique". Estimant que la production nationale du ciment, qui est de 18 millions de tonnes/an (secteur public et privé), n'est pas en mesure de satisfaire la forte demande, "le déficit étant de 5 millions de tonnes/an", il appelle à augmenter le volume des importations pour combler totalement ce déficit.Interrogé sur la conformité des matériaux de construction les plus utilisés, M. Selmane note que certains revendeurs de ciment en vrac fraudent sur la qualité de ce matériau en le mélangent avec du sable ou du tout-venant. En ce qui concerne le ciment importé, il relève que les opérations de contrôle au niveau des ports sont "rigoureuses", de même que pour les autres matériaux de construction importés. Cela fait plus de cinq ans que la pénurie du ciment se pose de manière récurrente notamment durant "la période sèche" (avril-octobre) qui connaît habituellement le lancement de projets de construction et des travaux d'aménagement des habitations, explique à l'APS, M. Abdelkrim Selmane de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Selon lui, ''il suffit qu'une seule cimenterie effectue un arrêt technique pour la maintenance de ses installations pour que les spéculateurs en profitent pour créer une tension en stockant du ciment pour le revendre à des prix excessifs". Ce professionnel préconise le renforcement des opérations de contrôle effectuées par les brigades des services du commerce pour contrer cette "mauvaise pratique". Estimant que la production nationale du ciment, qui est de 18 millions de tonnes/an (secteur public et privé), n'est pas en mesure de satisfaire la forte demande, "le déficit étant de 5 millions de tonnes/an", il appelle à augmenter le volume des importations pour combler totalement ce déficit.Interrogé sur la conformité des matériaux de construction les plus utilisés, M. Selmane note que certains revendeurs de ciment en vrac fraudent sur la qualité de ce matériau en le mélangent avec du sable ou du tout-venant. En ce qui concerne le ciment importé, il relève que les opérations de contrôle au niveau des ports sont "rigoureuses", de même que pour les autres matériaux de construction importés.