La militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar, a qualifié lundi à Addis-Abeba (Ethiopie) de "grand succès" le soutien "inconditionnel" des pays membres de l'Union africaine (UA) au droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination. La militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haidar, a qualifié lundi à Addis-Abeba (Ethiopie) de "grand succès" le soutien "inconditionnel" des pays membres de l'Union africaine (UA) au droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination. "Le soutien inconditionnel de l'UA à la question sahraouie est un grand succès. Cela confirme de nouveau la juste cause du peuple du Sahara occidental dans sa lutte pour l'indépendance", a indiqué à l'APS Mme Haidar, invitée d'honneur des festivités du cinquantenaire de l'OUA-UA, en marge desquelles se tient le 21e sommet de l'UA. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UA, réunis en sommet depuis deux jours, ont adopté un rapport dans lequel ils ont exprimé leur "soutien indéfectible et inconditionnel à la lutte du peuple du Sahara occidental pour l'exercice de son droit à l'autodétermination". "Le soutien de l'UA pourra faire avancer le processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc pour aboutir à une solution politique définitive qui peut mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui", a-t-elle dit. Mme Haidar a indiqué que les pays africains, à travers leurs "actions concrètes" en faveur du peuple du Sahara occidental, peuvent contribuer à pousser la communauté internationale, l'Onu et le Conseil de sécurité à "s'investir davantage" pour mettre fin à ce conflit qui a duré plus de 38 ans. Elle a dénoncé à cette occasion "les violations continues et flagrantes des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental". "Le Maroc continue de violer avec férocité tous les droits fondamentaux et élémentaires de la population sahraouie vivant dans les territoires occupés du Sahara occidental", a-t-elle expliqué. Les autorités marocaines "privent les Sahraouis du droit d'association, de manifestation et de s'exprimer librement", a-t-elle dénoncé. La militante Haidar a relevé que "les détentions arbitraires, les procès iniques et les accusations falsifiées contre les défenseurs des droits de l'homme et contre tous les militants qui revendiquent le respect du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui sont monnaie courante chez les autorités marocaines". Elle a indiqué que "malgré cette répression féroce, la population sahraouie demeure engagée et attachée à sa lutte noble et pacifique pour aboutir à l'exercice du droit d'existence et le droit à la liberté". Outre l'hommage que lui a rendu l'UA, Aminatou Haidar s'est déjà vu attribuer plusieurs distinctions internationales dédiées aux droits de l'homme, dont le Prix Robert F. Kennedy, le Prix René Cassin, le Prix Silver Rose décerné par l'alliance internationale Solimar (qui rassemble des ONG solidaires du peuple sahraoui), ainsi que le Prix basque Juan Maria Bandres pour la défense du droit d'asile et la solidarité avec les réfugiés. Elle a également reçu, respectivement, la citoyenneté honoraire de la ville toscane de Montespertoli (Italie) et le titre de citoyenne d'honneur de la ville de Florence (Italie). La militante sahraouie a mené une campagne internationale pour l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme. "Le soutien inconditionnel de l'UA à la question sahraouie est un grand succès. Cela confirme de nouveau la juste cause du peuple du Sahara occidental dans sa lutte pour l'indépendance", a indiqué à l'APS Mme Haidar, invitée d'honneur des festivités du cinquantenaire de l'OUA-UA, en marge desquelles se tient le 21e sommet de l'UA. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'UA, réunis en sommet depuis deux jours, ont adopté un rapport dans lequel ils ont exprimé leur "soutien indéfectible et inconditionnel à la lutte du peuple du Sahara occidental pour l'exercice de son droit à l'autodétermination". "Le soutien de l'UA pourra faire avancer le processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc pour aboutir à une solution politique définitive qui peut mettre fin aux souffrances du peuple sahraoui", a-t-elle dit. Mme Haidar a indiqué que les pays africains, à travers leurs "actions concrètes" en faveur du peuple du Sahara occidental, peuvent contribuer à pousser la communauté internationale, l'Onu et le Conseil de sécurité à "s'investir davantage" pour mettre fin à ce conflit qui a duré plus de 38 ans. Elle a dénoncé à cette occasion "les violations continues et flagrantes des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental". "Le Maroc continue de violer avec férocité tous les droits fondamentaux et élémentaires de la population sahraouie vivant dans les territoires occupés du Sahara occidental", a-t-elle expliqué. Les autorités marocaines "privent les Sahraouis du droit d'association, de manifestation et de s'exprimer librement", a-t-elle dénoncé. La militante Haidar a relevé que "les détentions arbitraires, les procès iniques et les accusations falsifiées contre les défenseurs des droits de l'homme et contre tous les militants qui revendiquent le respect du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui sont monnaie courante chez les autorités marocaines". Elle a indiqué que "malgré cette répression féroce, la population sahraouie demeure engagée et attachée à sa lutte noble et pacifique pour aboutir à l'exercice du droit d'existence et le droit à la liberté". Outre l'hommage que lui a rendu l'UA, Aminatou Haidar s'est déjà vu attribuer plusieurs distinctions internationales dédiées aux droits de l'homme, dont le Prix Robert F. Kennedy, le Prix René Cassin, le Prix Silver Rose décerné par l'alliance internationale Solimar (qui rassemble des ONG solidaires du peuple sahraoui), ainsi que le Prix basque Juan Maria Bandres pour la défense du droit d'asile et la solidarité avec les réfugiés. Elle a également reçu, respectivement, la citoyenneté honoraire de la ville toscane de Montespertoli (Italie) et le titre de citoyenne d'honneur de la ville de Florence (Italie). La militante sahraouie a mené une campagne internationale pour l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme.