L'intérêt porté par les compagnies pétrolières internationales au secteur énergétique algérien est "toujours présent", a assuré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. L'intérêt porté par les compagnies pétrolières internationales au secteur énergétique algérien est "toujours présent", a assuré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi. «Malgré le terrible événement de Tiguentourine, l'intérêt des compagnies internationales pour l'Algérie est toujours présent, et nous croyons que cela va continuer compte tenu du potentiel de notre domaine minier et de la confiance entretenue au fil des années avec tous les partenaires", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien El Moudjahid. Il en veut pour preuve, la participation des compagnies internationales, aux côtés de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, au développement et à l'exploitation de nouveaux projets. "Les compagnies internationales sont actives avec Sonatrach dans le développement et l'exploitation des nouveaux projets", a-t-il indiqué, citant les champs de Menzel Ledjmat et d'El Merk. "D'autres grandes compagnies d'Amérique, d'Europe et d'Asie ont exprimé leur intérêt à développer avec Sonatrach de nouveaux projets", a-t-il ajouté. Mettant en avant le "professionnalisme et la fiabilité" du groupe Sonatrach, que lui reconnaissent ses partenaires, le ministre a souligné que la compagnie nationale "a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et clients". "La continuité et la régularité des approvisionnements du marché et des flux d'exportation de gaz naturel, lors des événements de Tiguentourine du début de cette année, l'ont de nouveau confirmé", a-t-il relevé. Marché gazier, l'Algérie sereine face à la concurrence Evoquant la concurrence des grands groupes pétroliers sur le marché international, M. Yousfi a affirmé que "l'Algérie fait face avec sérénité aux évolutions des marchés gaziers et notamment son marché naturel qu'est le marché européen". Pour mieux consolider ses positions, a-t-il poursuivi, sa stratégie "s'appuie sur le renforcement de ses moyens (...), avec l'argument maintes fois prouvé de sa position de fournisseur fiable sur le marché gazier durant près d'un demi-siècle". "Sonatrach est un acteur sérieux et réaliste, qui a la capacité de s'adapter et la résilience pour atteindre ses objectifs majeurs", a-t-il encore souligné. Il a également mis l'accent sur les actions du groupe pour diversifier ses débouchés de GNL vers les marchés les plus prometteurs, comme ceux d'Asie, faisant remarquer que Sonatrach cherche aussi à nouer des partenariats avec d'autres compagnies aux intérêts convergents et qui permettent de développer des synergies économiquement souhaitables et mutuellement profitables. Interrogé sur les réserves d'hydrocarbures que recèle le sous-sol algérien, le ministre a assuré que les réserves en cours d'exploitation "ne représentent qu'une fraction des réserves totales réellement en place". "Nous demeurons donc pleinement confiants pour l'avenir et sommes persuadés que notre sous-sol, qui est loin d'avoir livré tous ses secrets, recèle encore d'importantes ressources en matière d'hydrocarbures", a-t-il soutenu. L'Algérie dispose en outre d'un potentiel important en ressources minérales, a affirmé M. Yousfi, faisant remarquer toutefois que le pays recèle des gisements insuffisamment ou non encore exploités. Enumérant les actions prioritaires entreprises par l'Etat dans ce domaine, le ministre a assuré que l'Algérie va produire trois millions de tonnes/an de ''DAP'', des produits chimiques de base pour la fabrication de nombreux engrais, ce qui induira, a-t-il dit, "la création de plus de 6.900 emplois directs et indirects''. Selon M. Yousfi, la politique minière définie par les pouvoirs publics sera mise en application par le ministère de l'Energie dans le cadre d'un projet de loi, en cours d'examen actuellement par le gouvernement. "Ce projet de loi vise à faire occuper au secteur minier une place plus importante dans l'économie nationale, le but étant de créer les conditions pour une meilleure préparation de son avenir", a-t-il indiqué. «Malgré le terrible événement de Tiguentourine, l'intérêt des compagnies internationales pour l'Algérie est toujours présent, et nous croyons que cela va continuer compte tenu du potentiel de notre domaine minier et de la confiance entretenue au fil des années avec tous les partenaires", a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien El Moudjahid. Il en veut pour preuve, la participation des compagnies internationales, aux côtés de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, au développement et à l'exploitation de nouveaux projets. "Les compagnies internationales sont actives avec Sonatrach dans le développement et l'exploitation des nouveaux projets", a-t-il indiqué, citant les champs de Menzel Ledjmat et d'El Merk. "D'autres grandes compagnies d'Amérique, d'Europe et d'Asie ont exprimé leur intérêt à développer avec Sonatrach de nouveaux projets", a-t-il ajouté. Mettant en avant le "professionnalisme et la fiabilité" du groupe Sonatrach, que lui reconnaissent ses partenaires, le ministre a souligné que la compagnie nationale "a toujours honoré ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et clients". "La continuité et la régularité des approvisionnements du marché et des flux d'exportation de gaz naturel, lors des événements de Tiguentourine du début de cette année, l'ont de nouveau confirmé", a-t-il relevé. Marché gazier, l'Algérie sereine face à la concurrence Evoquant la concurrence des grands groupes pétroliers sur le marché international, M. Yousfi a affirmé que "l'Algérie fait face avec sérénité aux évolutions des marchés gaziers et notamment son marché naturel qu'est le marché européen". Pour mieux consolider ses positions, a-t-il poursuivi, sa stratégie "s'appuie sur le renforcement de ses moyens (...), avec l'argument maintes fois prouvé de sa position de fournisseur fiable sur le marché gazier durant près d'un demi-siècle". "Sonatrach est un acteur sérieux et réaliste, qui a la capacité de s'adapter et la résilience pour atteindre ses objectifs majeurs", a-t-il encore souligné. Il a également mis l'accent sur les actions du groupe pour diversifier ses débouchés de GNL vers les marchés les plus prometteurs, comme ceux d'Asie, faisant remarquer que Sonatrach cherche aussi à nouer des partenariats avec d'autres compagnies aux intérêts convergents et qui permettent de développer des synergies économiquement souhaitables et mutuellement profitables. Interrogé sur les réserves d'hydrocarbures que recèle le sous-sol algérien, le ministre a assuré que les réserves en cours d'exploitation "ne représentent qu'une fraction des réserves totales réellement en place". "Nous demeurons donc pleinement confiants pour l'avenir et sommes persuadés que notre sous-sol, qui est loin d'avoir livré tous ses secrets, recèle encore d'importantes ressources en matière d'hydrocarbures", a-t-il soutenu. L'Algérie dispose en outre d'un potentiel important en ressources minérales, a affirmé M. Yousfi, faisant remarquer toutefois que le pays recèle des gisements insuffisamment ou non encore exploités. Enumérant les actions prioritaires entreprises par l'Etat dans ce domaine, le ministre a assuré que l'Algérie va produire trois millions de tonnes/an de ''DAP'', des produits chimiques de base pour la fabrication de nombreux engrais, ce qui induira, a-t-il dit, "la création de plus de 6.900 emplois directs et indirects''. Selon M. Yousfi, la politique minière définie par les pouvoirs publics sera mise en application par le ministère de l'Energie dans le cadre d'un projet de loi, en cours d'examen actuellement par le gouvernement. "Ce projet de loi vise à faire occuper au secteur minier une place plus importante dans l'économie nationale, le but étant de créer les conditions pour une meilleure préparation de son avenir", a-t-il indiqué.