Près de 300 réfugiés africains, qui tentaient de gagner illégalement par voie maritime l'Europe, ont été secourus dans la nuit de samedi à dimanche au large de la Tunisie par les autorités tunisiennes, a annoncé l'ONG Boats for People. Près de 300 réfugiés africains, qui tentaient de gagner illégalement par voie maritime l'Europe, ont été secourus dans la nuit de samedi à dimanche au large de la Tunisie par les autorités tunisiennes, a annoncé l'ONG Boats for People. Une première embarcation avec 240 personnes à bord a été secourue "après trois jours de mer au large des îles Kerkennah (sud de la Tunisie), où elle était échouée sur un banc de sable", a déclaré Nicanor Haon, un responsable de l'ONG, cité par des médias. Le second navire, avec 46 personnes à bord, a été retrouvé "à la dérive" au large de Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye. Le premier groupe de réfugiés est désormais détenu au port de Sfax, deuxième ville de Tunisie, et le second "dans un camp de rétention" à Ben Guerdane. Selon M. Haon, les réfugiés sont originaires du Tchad, du Mali, de Côte d'Ivoire ou encore du Maroc. Au moins 10 d'entre eux sont des réfugiés du camp de Choucha, ouvert en 2011 dans le Sud tunisien pour accueillir les réfugiés fuyant la guerre en Libye, fermé par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'Onu en juin 2013, alors que plusieurs centaines d'occupants attendaient toujours d'être réinstallés dans des pays tiers. Une première embarcation avec 240 personnes à bord a été secourue "après trois jours de mer au large des îles Kerkennah (sud de la Tunisie), où elle était échouée sur un banc de sable", a déclaré Nicanor Haon, un responsable de l'ONG, cité par des médias. Le second navire, avec 46 personnes à bord, a été retrouvé "à la dérive" au large de Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye. Le premier groupe de réfugiés est désormais détenu au port de Sfax, deuxième ville de Tunisie, et le second "dans un camp de rétention" à Ben Guerdane. Selon M. Haon, les réfugiés sont originaires du Tchad, du Mali, de Côte d'Ivoire ou encore du Maroc. Au moins 10 d'entre eux sont des réfugiés du camp de Choucha, ouvert en 2011 dans le Sud tunisien pour accueillir les réfugiés fuyant la guerre en Libye, fermé par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'Onu en juin 2013, alors que plusieurs centaines d'occupants attendaient toujours d'être réinstallés dans des pays tiers.