A l'Assemblée populaire nationale (APN), l'heure est désormais au soulagement. C'est l'élection avant-hier des représentants du FLN dans les structures de l'assemblée qui en est à l'origine. A l'Assemblée populaire nationale (APN), l'heure est désormais au soulagement. C'est l'élection avant-hier des représentants du FLN dans les structures de l'assemblée qui en est à l'origine. Cette opération électorale, qui s'est déroulée sous la supervision directe du nouveau secrétaire général du parti, Amar Saïdani, a en effet permis de mettre fin au blocage dans lequel se trouvait la Chambre basse du Parlement. Faute de représentants du vieux parti, le bureau de l'APN n'a pu se réunir alors que les huit commissions permanentes, dont la présidence revenait de plein droit aux représentants de ce parti, étaient pratiquement paralysées. Il faut dire que depuis l'ouverture de la session d'automne du Parlement , le 2 septembre dernier , le bureau de l'APN n'a pu se réunir pour la simple raison que les cinq chaises du FLN étaient vides puisque, embourbé dans ses problèmes internes, le parti n'a pas renouvelé la composante de ses représentants contrairement aux autres groupes parlementaires. Un renouvellement qui se fait chaque année avant la fin de la session de printemps et ce, conformément aux dispositions du règlement intérieur de l'assemblée. Or, justement, la crise dans laquelle était plongé le groupe parlementaire du FLN a failli même perturber la séance de clôture de la session de printemps ce qui avait, à l'époque, donné moult soucis au président de l'institution législative, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Une crise qui s'est davantage accentuée en été lorsque l'ex-coordinateur du bureau politique, Abderahmane Belayat, a mis son grain de sel. Belayat, délaissant le mode électoral, a préféré procéder à la désignation des représentants du parti dans les structures de l'assemblée. Une manière qui a fortement déplu puisque elle n'a pas suscité l'adhésion d'une bonne partie des députés. Le chef du groupe parlementaire sortant, Tahar Khaoua, s' est en tout cas opposé frontalement à cette décision de Abderahmane Belayat qu'il a d'ailleurs accusé d'avoir agi par calcul politique en éliminant les proches et les fidèles au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En tout cas, cette décision a créé une grande confusion à l'assemblée au point où et les pro et les anti Belayat en sont même venus aux mains. Jamais l'institution législative n'a connu une telle situation au point d'embarrasser fortement Mohamed Larbi Ould Khelifa. La décision de Belayat a aussi créé des dissensions au sein du bureau politique du parti puisque certains de ses membres disaient n'avoir pas été consultés. Cette grave crise n'a pu être transcendée, finalement, que grâce à l'élection d'un nouveau secrétaire général, Amar Saïdani. Ce dernier s'est alors investi directement dans la résolution de cette crise. Il a ainsi supervisé directement le déroulement des élections en présidant une réunion du groupe parlementaire. «Tous les députés du parti ont les mêmes chances pour briguer des postes au sein des structures de l'institution législative» a-t-il notamment indiqué devant avant d'ajouter qu'il «est dans les traditions du parti de recourir à l'urne pour une opération électorale transparente ». Finalement, l'opération électorale s'est déroulée dans de bonnes conditions puisque aucun incident n'a été signalé. La commission électorale a ainsi annoncé l'élection des députés Djemai Mohamed, Madhi Djamel, Hamel Ali, Abdellaoui Abdelkader et Athmani Salima au poste de vice-présidents de l'APN. Pour la présidence des huit commissions permanentes ce sont les députés Khalil Mahi, Bousmaha Boualem, Toureche Toufik, Nahet Youcef, Zebbar Berrabah, Bedda Mahdjoub, Badi Tayeb et Karaoui Abdelkader,qui ont eu les faveurs de l'urne . Amar Saïdani aura encore à designer le chef du groupe parlementaire, un poste éminemment politique. Cet aboutissement de la crise du groupe parlementaire du FLN devrait permettre l'installation, dès le retour de France du président de l'APN, des nouvelles structures de l'assemblée et notamment le bureau. Ce dernier pourra alors tenir sa réunion et établir son agenda pour la session d'automne. Cette opération électorale, qui s'est déroulée sous la supervision directe du nouveau secrétaire général du parti, Amar Saïdani, a en effet permis de mettre fin au blocage dans lequel se trouvait la Chambre basse du Parlement. Faute de représentants du vieux parti, le bureau de l'APN n'a pu se réunir alors que les huit commissions permanentes, dont la présidence revenait de plein droit aux représentants de ce parti, étaient pratiquement paralysées. Il faut dire que depuis l'ouverture de la session d'automne du Parlement , le 2 septembre dernier , le bureau de l'APN n'a pu se réunir pour la simple raison que les cinq chaises du FLN étaient vides puisque, embourbé dans ses problèmes internes, le parti n'a pas renouvelé la composante de ses représentants contrairement aux autres groupes parlementaires. Un renouvellement qui se fait chaque année avant la fin de la session de printemps et ce, conformément aux dispositions du règlement intérieur de l'assemblée. Or, justement, la crise dans laquelle était plongé le groupe parlementaire du FLN a failli même perturber la séance de clôture de la session de printemps ce qui avait, à l'époque, donné moult soucis au président de l'institution législative, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Une crise qui s'est davantage accentuée en été lorsque l'ex-coordinateur du bureau politique, Abderahmane Belayat, a mis son grain de sel. Belayat, délaissant le mode électoral, a préféré procéder à la désignation des représentants du parti dans les structures de l'assemblée. Une manière qui a fortement déplu puisque elle n'a pas suscité l'adhésion d'une bonne partie des députés. Le chef du groupe parlementaire sortant, Tahar Khaoua, s' est en tout cas opposé frontalement à cette décision de Abderahmane Belayat qu'il a d'ailleurs accusé d'avoir agi par calcul politique en éliminant les proches et les fidèles au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En tout cas, cette décision a créé une grande confusion à l'assemblée au point où et les pro et les anti Belayat en sont même venus aux mains. Jamais l'institution législative n'a connu une telle situation au point d'embarrasser fortement Mohamed Larbi Ould Khelifa. La décision de Belayat a aussi créé des dissensions au sein du bureau politique du parti puisque certains de ses membres disaient n'avoir pas été consultés. Cette grave crise n'a pu être transcendée, finalement, que grâce à l'élection d'un nouveau secrétaire général, Amar Saïdani. Ce dernier s'est alors investi directement dans la résolution de cette crise. Il a ainsi supervisé directement le déroulement des élections en présidant une réunion du groupe parlementaire. «Tous les députés du parti ont les mêmes chances pour briguer des postes au sein des structures de l'institution législative» a-t-il notamment indiqué devant avant d'ajouter qu'il «est dans les traditions du parti de recourir à l'urne pour une opération électorale transparente ». Finalement, l'opération électorale s'est déroulée dans de bonnes conditions puisque aucun incident n'a été signalé. La commission électorale a ainsi annoncé l'élection des députés Djemai Mohamed, Madhi Djamel, Hamel Ali, Abdellaoui Abdelkader et Athmani Salima au poste de vice-présidents de l'APN. Pour la présidence des huit commissions permanentes ce sont les députés Khalil Mahi, Bousmaha Boualem, Toureche Toufik, Nahet Youcef, Zebbar Berrabah, Bedda Mahdjoub, Badi Tayeb et Karaoui Abdelkader,qui ont eu les faveurs de l'urne . Amar Saïdani aura encore à designer le chef du groupe parlementaire, un poste éminemment politique. Cet aboutissement de la crise du groupe parlementaire du FLN devrait permettre l'installation, dès le retour de France du président de l'APN, des nouvelles structures de l'assemblée et notamment le bureau. Ce dernier pourra alors tenir sa réunion et établir son agenda pour la session d'automne.