Les participants du Fonds africain de développement (FAD) ont réaffirmé leur engagement à accompagner le mouvement de transformation économique de l'Afrique, en s'accordant sur une reconstitution d'un montant total de 7,3 milliards de dollars EU pour la période 2014-2016. Les participants du Fonds africain de développement (FAD) ont réaffirmé leur engagement à accompagner le mouvement de transformation économique de l'Afrique, en s'accordant sur une reconstitution d'un montant total de 7,3 milliards de dollars EU pour la période 2014-2016. Des millions d'Africains devraient ainsi bénéficier d'une amélioration de l'approvisionnement en énergie, des réseaux de transport, de l'alimentation en eau et de l'assainissement, de l'éducation et de la productivité agricole. Les représentants de 27 pays participants (dont quatre africains) ont conclu leurs discussions, ce jeudi 26 septembre 2013, portant sur la treizième reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-13). Le FAD est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social dans les pays africains à faible revenu. Les participants sont convenus d'un montant de reconstitution de 7,3 milliards de dollars EU pour le cycle de 2014 à 2016, dont 1 milliard dédié à la Facilité en faveur des Etats fragiles. La reconstitution comprend 5,8 milliards de dollars EU en provenance des pays donateurs, dont la contribution est en légère hausse par rapport à celle du FAD-12 (2011-2013). Plusieurs pays ont déployé des efforts notables pour assurer une reconstitution solide, malgré un contexte budgétaire délicat. Le Fonds aidera à améliorer les conditions de vie de millions de personnes à travers l'Afrique. Sur la période couverte par le FAD-13, environ 20 millions de personnes devraient être raccordées à des services énergétiques fiables et abordables et 19 millions auraient un meilleur accès aux transports ; de plus, 7,5 millions devraient bénéficier de services d'alimentation en eau et d'assainissement ; 3 millions d'opportunités de formation professionnelle et technique ; et 7 millions d'une productivité agricole accrue. « Je me réjouis vivement de ces engagements, qui interviennent sur fond de choix budgétaires difficiles, a déclaré le président de la Banque africaine de développement. Ils constituent un signal fort de soutien à l'Afrique, ainsi qu'à la vision que porte la Banque pour une croissance inclusive et durable. Ils renforcent en outre notre capacité d'exécution de notre ambitieux programme qui s'articule autour des infrastructures, de l'intégration économique, du développement du secteur privé, en veillant plus particulièrement à accélérer l'égalité entre les hommes et les femmes et à relever les défis de la fragilité en Afrique. L'innovation demeure primordiale si l'on veut tirer le meilleur parti des ressources concessionnelles mobilisées aujourd'hui ». Les participants ont salué l'impact positif du FAD sur les conditions de vie des populations en Afrique. « Le rôle essentiel du Groupe de la BAD dans la réalisation de la transformation de l'Afrique, et la recherche de solutions face aux enjeux cruciaux du développement, tels que la fragilité, n'a jamais été aussi manifeste. C'est pourquoi – malgré des contraintes réelles et des restrictions budgétaires dans la plupart des pays – les participants ont reconnu la pertinence et l'efficience du Groupe de la Banque, et réaffirmé leur ferme soutien et leur confiance à l'endroit du Fonds africain de développement », a fait remarquer Richard Manning, coordonnateur du FAD-13. Les participants ont noté avec satisfaction que les pays africains continuent de renforcer leur rôle, la Libye et l'Angola rejoignant l'Afrique du Sud et l'Egypte comme contributeurs du Fonds. Reconnaissant l'importance du secteur privé dans la promotion de la croissance dans les pays africains à faible revenu, les participants ont entériné la création de deux instruments de rehaussement du crédit – la Garantie partielle de crédit et la Facilité de rehaussement du crédit du secteur privé –, destinés à attirer les capitaux privés pour les projets de développement transformationnel. Les pays bénéficiaires du FAD étaient représentés par des délégués de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Kenya et du Malawi. Tous ont unanimement souligné la nécessité pour le Groupe de la Banque de « continuer à soutenir les efforts déployés par les pays africains pour faire reculer la pauvreté, promouvoir une croissance inclusive et améliorer les conditions de vie de leurs citoyens ». Reconnaissant que « le Groupe de la Banque africaine de développement mobilise les financements requis pour combler le déficit d'infrastructure qui coûte tant à l'Afrique en termes d'opportunités manquées et de PIB », ils ont souligné que « le Groupe de la Banque stimule notre ambition et notre croissance, et se tient à nos côtés, tant dans les moments difficiles qu'en période plus favorable ». Benoît Chervalier, chef de l'Unité de mobilisation et d'allocation des ressources à la Banque africaine de développement, a quant à lui déclaré : « Nous avons l'espoir qu'un plus grand nombre de pays africains seront capables de contribuer au Fonds, en particulier à mesure que les pays bénéficiaires du FAD opéreront leur transition vers le statut de pays à revenu intermédiaire ». Et d'ajouter : « Le continent est en train de prendre en main son propre développement ». Directeur général du Trésor et gouverneur représentant la France au Groupe de la Banque, Ramon Fernandez a conclu sur ces mots : « La Banque africaine de développement est un bien public régional, qui joue un rôle privilégié dans la construction de l'avenir de tout un continent. Nous avons pleine confiance dans la capacité du Groupe de la BAD à mettre son avantage comparatif au service de la transition pérenne de toutes les économies africaines vers une croissance durable et inclusive ». Tous les participants ont exprimé leur gratitude à l'endroit du gouvernement français pour avoir accueilli l'événement. Des millions d'Africains devraient ainsi bénéficier d'une amélioration de l'approvisionnement en énergie, des réseaux de transport, de l'alimentation en eau et de l'assainissement, de l'éducation et de la productivité agricole. Les représentants de 27 pays participants (dont quatre africains) ont conclu leurs discussions, ce jeudi 26 septembre 2013, portant sur la treizième reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-13). Le FAD est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), qui contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social dans les pays africains à faible revenu. Les participants sont convenus d'un montant de reconstitution de 7,3 milliards de dollars EU pour le cycle de 2014 à 2016, dont 1 milliard dédié à la Facilité en faveur des Etats fragiles. La reconstitution comprend 5,8 milliards de dollars EU en provenance des pays donateurs, dont la contribution est en légère hausse par rapport à celle du FAD-12 (2011-2013). Plusieurs pays ont déployé des efforts notables pour assurer une reconstitution solide, malgré un contexte budgétaire délicat. Le Fonds aidera à améliorer les conditions de vie de millions de personnes à travers l'Afrique. Sur la période couverte par le FAD-13, environ 20 millions de personnes devraient être raccordées à des services énergétiques fiables et abordables et 19 millions auraient un meilleur accès aux transports ; de plus, 7,5 millions devraient bénéficier de services d'alimentation en eau et d'assainissement ; 3 millions d'opportunités de formation professionnelle et technique ; et 7 millions d'une productivité agricole accrue. « Je me réjouis vivement de ces engagements, qui interviennent sur fond de choix budgétaires difficiles, a déclaré le président de la Banque africaine de développement. Ils constituent un signal fort de soutien à l'Afrique, ainsi qu'à la vision que porte la Banque pour une croissance inclusive et durable. Ils renforcent en outre notre capacité d'exécution de notre ambitieux programme qui s'articule autour des infrastructures, de l'intégration économique, du développement du secteur privé, en veillant plus particulièrement à accélérer l'égalité entre les hommes et les femmes et à relever les défis de la fragilité en Afrique. L'innovation demeure primordiale si l'on veut tirer le meilleur parti des ressources concessionnelles mobilisées aujourd'hui ». Les participants ont salué l'impact positif du FAD sur les conditions de vie des populations en Afrique. « Le rôle essentiel du Groupe de la BAD dans la réalisation de la transformation de l'Afrique, et la recherche de solutions face aux enjeux cruciaux du développement, tels que la fragilité, n'a jamais été aussi manifeste. C'est pourquoi – malgré des contraintes réelles et des restrictions budgétaires dans la plupart des pays – les participants ont reconnu la pertinence et l'efficience du Groupe de la Banque, et réaffirmé leur ferme soutien et leur confiance à l'endroit du Fonds africain de développement », a fait remarquer Richard Manning, coordonnateur du FAD-13. Les participants ont noté avec satisfaction que les pays africains continuent de renforcer leur rôle, la Libye et l'Angola rejoignant l'Afrique du Sud et l'Egypte comme contributeurs du Fonds. Reconnaissant l'importance du secteur privé dans la promotion de la croissance dans les pays africains à faible revenu, les participants ont entériné la création de deux instruments de rehaussement du crédit – la Garantie partielle de crédit et la Facilité de rehaussement du crédit du secteur privé –, destinés à attirer les capitaux privés pour les projets de développement transformationnel. Les pays bénéficiaires du FAD étaient représentés par des délégués de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Kenya et du Malawi. Tous ont unanimement souligné la nécessité pour le Groupe de la Banque de « continuer à soutenir les efforts déployés par les pays africains pour faire reculer la pauvreté, promouvoir une croissance inclusive et améliorer les conditions de vie de leurs citoyens ». Reconnaissant que « le Groupe de la Banque africaine de développement mobilise les financements requis pour combler le déficit d'infrastructure qui coûte tant à l'Afrique en termes d'opportunités manquées et de PIB », ils ont souligné que « le Groupe de la Banque stimule notre ambition et notre croissance, et se tient à nos côtés, tant dans les moments difficiles qu'en période plus favorable ». Benoît Chervalier, chef de l'Unité de mobilisation et d'allocation des ressources à la Banque africaine de développement, a quant à lui déclaré : « Nous avons l'espoir qu'un plus grand nombre de pays africains seront capables de contribuer au Fonds, en particulier à mesure que les pays bénéficiaires du FAD opéreront leur transition vers le statut de pays à revenu intermédiaire ». Et d'ajouter : « Le continent est en train de prendre en main son propre développement ». Directeur général du Trésor et gouverneur représentant la France au Groupe de la Banque, Ramon Fernandez a conclu sur ces mots : « La Banque africaine de développement est un bien public régional, qui joue un rôle privilégié dans la construction de l'avenir de tout un continent. Nous avons pleine confiance dans la capacité du Groupe de la BAD à mettre son avantage comparatif au service de la transition pérenne de toutes les économies africaines vers une croissance durable et inclusive ». Tous les participants ont exprimé leur gratitude à l'endroit du gouvernement français pour avoir accueilli l'événement.