L'Algérie, avec sa jeune génération d'athlètes, a d'ores et déjà amélioré les résultats obtenus lors des jeux de la Solidarité islamique 2005 (JSI-2005) en décrochant 5 médailles d'or, à la veille de la clôture, mardi, de la 3e édition de cette compétition à Palembang (Sud-Sumatra, Indonésie). L'Algérie, avec sa jeune génération d'athlètes, a d'ores et déjà amélioré les résultats obtenus lors des jeux de la Solidarité islamique 2005 (JSI-2005) en décrochant 5 médailles d'or, à la veille de la clôture, mardi, de la 3e édition de cette compétition à Palembang (Sud-Sumatra, Indonésie). Partis avec l'objectif d'acquérir de l'expérience en prévision des prochaines échéances internationales, les jeunes représentants algériens, dont certains ne dépassaient pas les 17 ans, à l'instar du médaillé d'argent en tennis Mohamed Hassen, ont su relever le défi qui les attendait en terre indonésienne. Avec 5 or, 5 argent et 6 bronze pour 78 athlètes dans 8 disciplines (contre 3 or, 11 argent et 12 bronze en 2005 en Arabie saoudite avec 130 sportifs dans 12 disciplines), les Algériens peuvent encore améliorer leur moisson de médailles et leur classement général, les compétitions de wushu et de taekwondo n'étant pas encore terminées. Approché par l'APS à Palembang, le chef de la mission algérienne, Nabil Sadi, s'est dit "satisfait" de cette participation d'autant plus que pratiquement toutes les fédérations sportives ont avantagé les jeunes, à l'image du tennis, du badminton et du taekwondo. "Ma plus grande satisfaction est celle de voir tous ces jeunes ici (à Palembang) qui ont réalisé une participation honorifique pour l'Algérie", s'est félicité le président de la Fédération algérienne de boxe. Trois disciplines en or Sur les huit disciplines dans lesquelles l'Algérie a participé, trois se sont distinguées en remportant l'or, à savoir le karaté do, l'athlétisme et la natation, ces deux dernières ayant enlevé chacune deux distinctions. C'est, cependant, le karaté qui a montré la voie grâce à Abdelkrim Bouamria, lequel a surpris tout le monde en décrochant le vermeil dans la catégorie des -60 kg en kumité individuel. Aucun autre karatéka n'a pu l'imiter. Par la suite, ce fut le tour de l'athlétisme, où Amina Bettiche, médaillée d'or aux Jeux méditerranéens en juin dernier à Mersin (Turquie), a confirmé son talent sur 3.000 m steeple avec une nouvelle consécration à Palembang. L'autre distinction en athlétisme a été l'œuvre d'Abdelmalik Lahoulou, que presque personne n'attendait, au 400 m haies, tandis que Kenza Dahmani n'a pu rééditer ses prestations de Mersin et s'est contentée de l'argent sur 10.000 m. "En voyant les autres délégations comme le Maroc par exemple qui a participé avec son équipe A en athlétisme, je pense que ce sont des résultats encourageants pour l'avenir", a estimé M. Sadi. Oussama Sahnoune sauve la natation algérienne De son côté, la natation, après des débuts difficiles dus, notamment, à l'arrivée tardive des Algériens en Indonésie, a réussi à se ressaisir par la suite, décrochant 5 médailles, dont deux en or, de l'"expérimenté" Oussama Sahnoune aux 50 et 100 m nage libre. Du haut de ses 21 ans, l'ex-athlète de l'USM Alger, actuellement au Cercle des nageurs de Talence (Bordeaux, France) a, à lui seul, su comment faire pour remettre la discipline sur le chemin des consécrations après des années de disette. L'une des belles surprises de la compétition est venue tout droit des courts de tennis du complexe sportif Jakabaring, où le jeune Mohammed Hassen, champion d'Algérie de la catégorie des juniors, a bousculé la hiérarchie du simple messieurs, atteignant la finale avant de s'incliner avec les honneurs contre plus fort que lui, le tête de série n° 1 du tournoi et 505 e mondial, l'Indonésien Christopher Rungkat. "C'est la preuve que la pâte existe, il faut seulement avoir les moyens de la travailler. Mohamed a fait un parcours formidable et détruit trois adversaires avant de tomber en finale", a réagi son entraîneur, Brahim Zineddine, très content de la performance de son poulain. Sorties les mains vides, les autres disciplines (badminton et haltérophilie) ont participé avec l'objectif de lancer de nouveaux athlètes dans le bain des compétitions internationales, d'autant plus que les épreuves dans ces deux sports ont été d'un niveau élevé, selon les observateurs présents sur place. Quant aux wushu et taekwondo, ils peuvent encore monter sur la première marche du podium puisque plusieurs de leurs athlètes sont encore en lice. Rien qu'en wushu, trois représentants algériens sont dans le dernier carré de la spécialité Sanda (full-contact) et ont assuré le bronze, à savoir Meziane Rebbouh (-52 kg), Benabdellah Ramzi (65 kg) et Abdelhakim Moumou (70 kg). A moins de 48 heures de la clôture des JSI-2013, l'Algérie occupe la 9e place au tableau des médailles, soit le même rang qu'à l'issue de la 1ère édition en Arabie Saoudite (les 2es JSI en Iran ont été reportés puis annulés). Mais pour le chef de la mission algérienne, ce classement est relatif puisque des délégations comme celles d'Egypte ou d'Indonésie ont participé à Palembang avec le double des athlètes algériens. "Le nombre d'athlètes sera déterminant dans le classement final", a fait observer le patron de la Fédération algérienne de boxe. Partis avec l'objectif d'acquérir de l'expérience en prévision des prochaines échéances internationales, les jeunes représentants algériens, dont certains ne dépassaient pas les 17 ans, à l'instar du médaillé d'argent en tennis Mohamed Hassen, ont su relever le défi qui les attendait en terre indonésienne. Avec 5 or, 5 argent et 6 bronze pour 78 athlètes dans 8 disciplines (contre 3 or, 11 argent et 12 bronze en 2005 en Arabie saoudite avec 130 sportifs dans 12 disciplines), les Algériens peuvent encore améliorer leur moisson de médailles et leur classement général, les compétitions de wushu et de taekwondo n'étant pas encore terminées. Approché par l'APS à Palembang, le chef de la mission algérienne, Nabil Sadi, s'est dit "satisfait" de cette participation d'autant plus que pratiquement toutes les fédérations sportives ont avantagé les jeunes, à l'image du tennis, du badminton et du taekwondo. "Ma plus grande satisfaction est celle de voir tous ces jeunes ici (à Palembang) qui ont réalisé une participation honorifique pour l'Algérie", s'est félicité le président de la Fédération algérienne de boxe. Trois disciplines en or Sur les huit disciplines dans lesquelles l'Algérie a participé, trois se sont distinguées en remportant l'or, à savoir le karaté do, l'athlétisme et la natation, ces deux dernières ayant enlevé chacune deux distinctions. C'est, cependant, le karaté qui a montré la voie grâce à Abdelkrim Bouamria, lequel a surpris tout le monde en décrochant le vermeil dans la catégorie des -60 kg en kumité individuel. Aucun autre karatéka n'a pu l'imiter. Par la suite, ce fut le tour de l'athlétisme, où Amina Bettiche, médaillée d'or aux Jeux méditerranéens en juin dernier à Mersin (Turquie), a confirmé son talent sur 3.000 m steeple avec une nouvelle consécration à Palembang. L'autre distinction en athlétisme a été l'œuvre d'Abdelmalik Lahoulou, que presque personne n'attendait, au 400 m haies, tandis que Kenza Dahmani n'a pu rééditer ses prestations de Mersin et s'est contentée de l'argent sur 10.000 m. "En voyant les autres délégations comme le Maroc par exemple qui a participé avec son équipe A en athlétisme, je pense que ce sont des résultats encourageants pour l'avenir", a estimé M. Sadi. Oussama Sahnoune sauve la natation algérienne De son côté, la natation, après des débuts difficiles dus, notamment, à l'arrivée tardive des Algériens en Indonésie, a réussi à se ressaisir par la suite, décrochant 5 médailles, dont deux en or, de l'"expérimenté" Oussama Sahnoune aux 50 et 100 m nage libre. Du haut de ses 21 ans, l'ex-athlète de l'USM Alger, actuellement au Cercle des nageurs de Talence (Bordeaux, France) a, à lui seul, su comment faire pour remettre la discipline sur le chemin des consécrations après des années de disette. L'une des belles surprises de la compétition est venue tout droit des courts de tennis du complexe sportif Jakabaring, où le jeune Mohammed Hassen, champion d'Algérie de la catégorie des juniors, a bousculé la hiérarchie du simple messieurs, atteignant la finale avant de s'incliner avec les honneurs contre plus fort que lui, le tête de série n° 1 du tournoi et 505 e mondial, l'Indonésien Christopher Rungkat. "C'est la preuve que la pâte existe, il faut seulement avoir les moyens de la travailler. Mohamed a fait un parcours formidable et détruit trois adversaires avant de tomber en finale", a réagi son entraîneur, Brahim Zineddine, très content de la performance de son poulain. Sorties les mains vides, les autres disciplines (badminton et haltérophilie) ont participé avec l'objectif de lancer de nouveaux athlètes dans le bain des compétitions internationales, d'autant plus que les épreuves dans ces deux sports ont été d'un niveau élevé, selon les observateurs présents sur place. Quant aux wushu et taekwondo, ils peuvent encore monter sur la première marche du podium puisque plusieurs de leurs athlètes sont encore en lice. Rien qu'en wushu, trois représentants algériens sont dans le dernier carré de la spécialité Sanda (full-contact) et ont assuré le bronze, à savoir Meziane Rebbouh (-52 kg), Benabdellah Ramzi (65 kg) et Abdelhakim Moumou (70 kg). A moins de 48 heures de la clôture des JSI-2013, l'Algérie occupe la 9e place au tableau des médailles, soit le même rang qu'à l'issue de la 1ère édition en Arabie Saoudite (les 2es JSI en Iran ont été reportés puis annulés). Mais pour le chef de la mission algérienne, ce classement est relatif puisque des délégations comme celles d'Egypte ou d'Indonésie ont participé à Palembang avec le double des athlètes algériens. "Le nombre d'athlètes sera déterminant dans le classement final", a fait observer le patron de la Fédération algérienne de boxe.