La sous-traitance industrielle a des difficultés à émerger. L'Algérie qui a encore recours aux partenaires étrangers fait face à une crise de fourniture d'une industrie locale. C'est ce que résume Zaim Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la PME qui s'insurge contre la dépendance excessive aux étrangers. La sous-traitance industrielle a des difficultés à émerger. L'Algérie qui a encore recours aux partenaires étrangers fait face à une crise de fourniture d'une industrie locale. C'est ce que résume Zaim Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la PME qui s'insurge contre la dépendance excessive aux étrangers. Dans sa dernière sortie médiatique, Zaim Bensaci a déploré grandement cette situation. "Il faut cesser de parler de partenaires étrangers qui viennent avec leur stratégie de développement bien arrêtée. Occupons-nous de grandes entreprises nationales donneurs d'ordre". Selon lui "l'investisseur étranger qui se fait toujours accompagner par des équipementiers étrangers n'apportera rien à la sous-traitance nationale". Ce responsable plaide, en effet, pour "un véritable relation de confiance entre les grands donneurs d'ordre nationaux et les sous-traitants locaux". Le président du CC de la PME illustre ses propos par l'exemple de Sonatrach qui consacre 1 milliard d'euros pour importer les pièces de rechange et les machines. La part réservée aux sous-traitants locaux est de 1%. Ces constats mettent ainsi en évidence toute la faiblesse à créer un réseau de sous-traitants industriels locaux au moment même où les grands discours politiques reviennent à la charge du patriotisme économique. L'Algérie dont la contribution de son industrie au PIB est de 5% aurait besoin de la participation effective de son tissu de PME fort de 700.000 entreprises et des grandes entreprises nationales au nombre de 200. Mais le tissu national de la sous-traitance industrielle qui ne compte que 800 entreprises n'est pas bien représentatif puisque les normes internationales retiennent 30 PME pour 30.000 habitants. Le président du CC de la PME suggère à cet effet d'établir une cartographie de ces entreprises. « "L'élaboration prochaine de cette cartographie permettra une meilleure visibilité aux grandes entreprises et facilitera ainsi la prise de décision en la matière" estime ce responsable qui précise que "les appels d'offres pour la réalisation de cette cartographie seront lancés incessamment". Il recommande en effet de recenser les sous-traitants nationaux qui avaient par le passé travaillé avec la SNVI afin de créer un réseau de sous-traitance en industrie mécanique. Et les autres branches sont également concernées par cette approche. Par ailleurs, le gouvernement qui projette en 2014 de porter le nombre des PME à 2 millions semble un objectif encore loin d'être réalisé aux yeux de Zaim Bensaci. "Nous avons assisté à la création de nouvelles PME dans le secteur du BTPH mais ce n'est pas le cas pour l'industrie", regrette-il. Dans sa dernière sortie médiatique, Zaim Bensaci a déploré grandement cette situation. "Il faut cesser de parler de partenaires étrangers qui viennent avec leur stratégie de développement bien arrêtée. Occupons-nous de grandes entreprises nationales donneurs d'ordre". Selon lui "l'investisseur étranger qui se fait toujours accompagner par des équipementiers étrangers n'apportera rien à la sous-traitance nationale". Ce responsable plaide, en effet, pour "un véritable relation de confiance entre les grands donneurs d'ordre nationaux et les sous-traitants locaux". Le président du CC de la PME illustre ses propos par l'exemple de Sonatrach qui consacre 1 milliard d'euros pour importer les pièces de rechange et les machines. La part réservée aux sous-traitants locaux est de 1%. Ces constats mettent ainsi en évidence toute la faiblesse à créer un réseau de sous-traitants industriels locaux au moment même où les grands discours politiques reviennent à la charge du patriotisme économique. L'Algérie dont la contribution de son industrie au PIB est de 5% aurait besoin de la participation effective de son tissu de PME fort de 700.000 entreprises et des grandes entreprises nationales au nombre de 200. Mais le tissu national de la sous-traitance industrielle qui ne compte que 800 entreprises n'est pas bien représentatif puisque les normes internationales retiennent 30 PME pour 30.000 habitants. Le président du CC de la PME suggère à cet effet d'établir une cartographie de ces entreprises. « "L'élaboration prochaine de cette cartographie permettra une meilleure visibilité aux grandes entreprises et facilitera ainsi la prise de décision en la matière" estime ce responsable qui précise que "les appels d'offres pour la réalisation de cette cartographie seront lancés incessamment". Il recommande en effet de recenser les sous-traitants nationaux qui avaient par le passé travaillé avec la SNVI afin de créer un réseau de sous-traitance en industrie mécanique. Et les autres branches sont également concernées par cette approche. Par ailleurs, le gouvernement qui projette en 2014 de porter le nombre des PME à 2 millions semble un objectif encore loin d'être réalisé aux yeux de Zaim Bensaci. "Nous avons assisté à la création de nouvelles PME dans le secteur du BTPH mais ce n'est pas le cas pour l'industrie", regrette-il.