Les lampions se sont éteints mardi dernier dans la soirée sur la cinquième édition du festival international de théâtre de Béjaïa (FITB 2013) après 8 jours de représentations théâtrales et conférences animées. La cérémonie de clôture a été organisée au niveau de la maison de la culture « Taoes Amrouche », en présence de toutes les délégations participantes et invités d'honneur. Les lampions se sont éteints mardi dernier dans la soirée sur la cinquième édition du festival international de théâtre de Béjaïa (FITB 2013) après 8 jours de représentations théâtrales et conférences animées. La cérémonie de clôture a été organisée au niveau de la maison de la culture « Taoes Amrouche », en présence de toutes les délégations participantes et invités d'honneur. Des moments d'adieu très forts et remarquables pour tous ces comédiens qui se sont succédésur les planches du Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Bejaïa, de la maison de la Culture et dans les différents centres culturels de daïras. Quant à cette énième et dernière soirée bouclée en apothéose, animée essentiellement par l'orchestre symphonique national, dirigé, en la circonstance par le maestro Rachid Saouli, la soirée a été flamboyante, constituée d'un mélange subtil d'œuvres universelles, dont celle de Verdi, Brahms et Schubert, et de morceaux choisis du terroir, notamment un florilège de chansons kabyles cultes, le public a été littéralement transporté. ''Yemma gouraya'', ''Elhamdou lilal'', et tant d'autres morceaux, baignés, dans une touche classique ont manifestement séduit. L'ambiance était surchauffée et a dû prendre une once d'émotion supplémentaire avec, d'abord, les choeurs de ''Anzar'' (divinité berbère de la pluie) de la localité d'Ighil Ali, qui ont ému avec leur répertoire à la fois romantique et révolutionnaire, accentué ultérieurement par le chanteur Djamel Allam, qui en interprétant ''u-retrugh'' (ne pleure pas), une des chansons fétiches, a serré les cœurs et noué les gorges. La chanson est une complainte écrite en hommage aux martyrs de la révolution, et dédiée à toutes les femmes qui ont souffert de l'attente du retour des êtres chers montés au maquis. ''On ne cessera jamais de leur rendre hommage. Car c'est grâce à eux que nous avons aujourd'hui des festivals comme celui d'aujourd'hui dans notre pays''. Belle fin, pour ce rendez-vous, qui durant une semaine a mis une ambiance chaude, rarement vu. Avec une participation de 20 pays, 200 spectacles, et une quarantaine de pièces éclectique et de qualité, la cuvée ne pouvait être que bonne. Il est à noter que les différentes représentations se sont déroulées à la grande salle du théâtre régional Malek-Bouguermouh, et la petite salle qui porte le nom de Boubekeur Makhouk, ainsi qu'à la grande salle de la maison de la culture Taous-Amrouche. Un programme intra-muros et un autre extra-muros. C'est-à-dire que les activités ne se sont pas concentrées seulement au chef-lieu, mais avec une décentralisation sur huit wilayas du territoire national et quelques communes limitrophes de la wilaya. Par ailleurs, et en marge des représentations théâtrales, des hommages ont été rendus aux grandes figures, à l'instar de Jouad el Assadi et M'hamed Ben Guettaf... En marge du festival, un colloque consacré au 4e art, sera organisé. Il portera sur la thématique suivante : « Avant théâtre : les formes de la représentation théâtrale dans le théâtre antique dans l'Afrique et en Asie centrale ». « Un colloque auquel a pris part universitaires, chercheurs et dramaturges pour traiter une thématique qui a débattu des formes traditionnelles de la représentation théâtrale pour dire que le théâtre a bel et bien existé et commencé quelque part chez-nous du côté de la Numidie et de l'Afrique du Nord. En outre, des conférences-débats ont été aussi au programme à la Cinémathèque de Bejaïa avec des sommités du monde du théâtre à l'instar de Jouad el Assadi et le directeur général de l'Institut du théâtre international de l'Unesco. Pour l'activité théâtrale de proximité qui touchera huit wilayas d'Algérie et autres dix communes de la wilaya de Bejaia, un bus « dromadaire » a sillonné quelque 20 villages avec des conteurs. Ce rendez-vous plein de couleurs, de sonorités et d'idées, a été une autre opportunité pour construire des passerelles médiatrices de dialogue universelle. Des moments d'adieu très forts et remarquables pour tous ces comédiens qui se sont succédésur les planches du Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Bejaïa, de la maison de la Culture et dans les différents centres culturels de daïras. Quant à cette énième et dernière soirée bouclée en apothéose, animée essentiellement par l'orchestre symphonique national, dirigé, en la circonstance par le maestro Rachid Saouli, la soirée a été flamboyante, constituée d'un mélange subtil d'œuvres universelles, dont celle de Verdi, Brahms et Schubert, et de morceaux choisis du terroir, notamment un florilège de chansons kabyles cultes, le public a été littéralement transporté. ''Yemma gouraya'', ''Elhamdou lilal'', et tant d'autres morceaux, baignés, dans une touche classique ont manifestement séduit. L'ambiance était surchauffée et a dû prendre une once d'émotion supplémentaire avec, d'abord, les choeurs de ''Anzar'' (divinité berbère de la pluie) de la localité d'Ighil Ali, qui ont ému avec leur répertoire à la fois romantique et révolutionnaire, accentué ultérieurement par le chanteur Djamel Allam, qui en interprétant ''u-retrugh'' (ne pleure pas), une des chansons fétiches, a serré les cœurs et noué les gorges. La chanson est une complainte écrite en hommage aux martyrs de la révolution, et dédiée à toutes les femmes qui ont souffert de l'attente du retour des êtres chers montés au maquis. ''On ne cessera jamais de leur rendre hommage. Car c'est grâce à eux que nous avons aujourd'hui des festivals comme celui d'aujourd'hui dans notre pays''. Belle fin, pour ce rendez-vous, qui durant une semaine a mis une ambiance chaude, rarement vu. Avec une participation de 20 pays, 200 spectacles, et une quarantaine de pièces éclectique et de qualité, la cuvée ne pouvait être que bonne. Il est à noter que les différentes représentations se sont déroulées à la grande salle du théâtre régional Malek-Bouguermouh, et la petite salle qui porte le nom de Boubekeur Makhouk, ainsi qu'à la grande salle de la maison de la culture Taous-Amrouche. Un programme intra-muros et un autre extra-muros. C'est-à-dire que les activités ne se sont pas concentrées seulement au chef-lieu, mais avec une décentralisation sur huit wilayas du territoire national et quelques communes limitrophes de la wilaya. Par ailleurs, et en marge des représentations théâtrales, des hommages ont été rendus aux grandes figures, à l'instar de Jouad el Assadi et M'hamed Ben Guettaf... En marge du festival, un colloque consacré au 4e art, sera organisé. Il portera sur la thématique suivante : « Avant théâtre : les formes de la représentation théâtrale dans le théâtre antique dans l'Afrique et en Asie centrale ». « Un colloque auquel a pris part universitaires, chercheurs et dramaturges pour traiter une thématique qui a débattu des formes traditionnelles de la représentation théâtrale pour dire que le théâtre a bel et bien existé et commencé quelque part chez-nous du côté de la Numidie et de l'Afrique du Nord. En outre, des conférences-débats ont été aussi au programme à la Cinémathèque de Bejaïa avec des sommités du monde du théâtre à l'instar de Jouad el Assadi et le directeur général de l'Institut du théâtre international de l'Unesco. Pour l'activité théâtrale de proximité qui touchera huit wilayas d'Algérie et autres dix communes de la wilaya de Bejaia, un bus « dromadaire » a sillonné quelque 20 villages avec des conteurs. Ce rendez-vous plein de couleurs, de sonorités et d'idées, a été une autre opportunité pour construire des passerelles médiatrices de dialogue universelle.