Les 168 Etats membres du Bureau international des expositions (BIE) ont désigné, mercredi dernier, Dubaï comme hôte de l'Exposition universelle de 2020. La cité-Etat des Emirats était, notamment, en concurrence avec Ekaterinbourg, Izmir et Sao Paulo. Les 168 Etats membres du Bureau international des expositions (BIE) ont désigné, mercredi dernier, Dubaï comme hôte de l'Exposition universelle de 2020. La cité-Etat des Emirats était, notamment, en concurrence avec Ekaterinbourg, Izmir et Sao Paulo. Dubaï va accueillir l'Exposition universelle de 2020, un choix aux enjeux économiques et symboliques importants. Ainsi en ont décidé, mercredi 27 novembre, les délégués à la 154e assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE) réunis dans la salle des conférences de l'OCDE à Paris. Ces derniers ont voté dans l'après-midi à huis clos et à bulletin secret pour désigner la ville qui succèdera à Milan, organisatrice de l'Expo 2015. Ce port des Emirats arabes unis est la première ville du Golfe arabo-persique à accueillir cet événement. Au 2e tour de l'élection, Dubaï avait recueilli la majorité des suffrages avec 87 voix (52%), contre 41 à Ekaterinbourg (Russie) et 36 à Izmir (Turquie) et une abstention. Sao Paulo (Brésil) avait été éliminé dès le premier tour. La cité-Etat des Emirats a recueilli 116 voix contre 47 à sa rivale russe, et une abstention, au troisième tour de scrutin. L'annonce a été accueillie par des cris de joie et des applaudissements de la délégation émiratie, emmenée par le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, Cheikh abdullah Ben Zayed Al Nahyan. Mercredi matin, les quatre villes candidates avaient présenté leurs atouts aux délégués des 168 pays membres du BIE, avec des arguments qui se rejoignaient au moins sur l'image de dynamisme et d'adaptation aux défis du futur que chacune d'elles veut incarner. "Nous avons parcouru un long chemin en deux ans", depuis le dépôt de candidature de Dubaï, "alors imaginez ce que nous pouvons faire en 2020", avait, notamment, plaidé la ministre d'Etat émiratie Reem al Ashimi en présentant une série de films aux tons futuristes sur la ville champignon du Proche-Orient, ses infrastructures, la diversité de ses équipements technologiques, "une ville capable de travailler avec le monde et d'accueillir le monde", et notamment avec l'Afrique voisine. Avec son thème "connecter les esprits, construire le futur", Dubaï a voulu donner l'image d'un monde arabe tolérant et ouvert, capable de faire pièce aux réticences liées à l'instabilité au Proche-Orient et aux atteintes aux droits de l'Homme dans plusieurs pays de la région. Dubaï va accueillir l'Exposition universelle de 2020, un choix aux enjeux économiques et symboliques importants. Ainsi en ont décidé, mercredi 27 novembre, les délégués à la 154e assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE) réunis dans la salle des conférences de l'OCDE à Paris. Ces derniers ont voté dans l'après-midi à huis clos et à bulletin secret pour désigner la ville qui succèdera à Milan, organisatrice de l'Expo 2015. Ce port des Emirats arabes unis est la première ville du Golfe arabo-persique à accueillir cet événement. Au 2e tour de l'élection, Dubaï avait recueilli la majorité des suffrages avec 87 voix (52%), contre 41 à Ekaterinbourg (Russie) et 36 à Izmir (Turquie) et une abstention. Sao Paulo (Brésil) avait été éliminé dès le premier tour. La cité-Etat des Emirats a recueilli 116 voix contre 47 à sa rivale russe, et une abstention, au troisième tour de scrutin. L'annonce a été accueillie par des cris de joie et des applaudissements de la délégation émiratie, emmenée par le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, Cheikh abdullah Ben Zayed Al Nahyan. Mercredi matin, les quatre villes candidates avaient présenté leurs atouts aux délégués des 168 pays membres du BIE, avec des arguments qui se rejoignaient au moins sur l'image de dynamisme et d'adaptation aux défis du futur que chacune d'elles veut incarner. "Nous avons parcouru un long chemin en deux ans", depuis le dépôt de candidature de Dubaï, "alors imaginez ce que nous pouvons faire en 2020", avait, notamment, plaidé la ministre d'Etat émiratie Reem al Ashimi en présentant une série de films aux tons futuristes sur la ville champignon du Proche-Orient, ses infrastructures, la diversité de ses équipements technologiques, "une ville capable de travailler avec le monde et d'accueillir le monde", et notamment avec l'Afrique voisine. Avec son thème "connecter les esprits, construire le futur", Dubaï a voulu donner l'image d'un monde arabe tolérant et ouvert, capable de faire pièce aux réticences liées à l'instabilité au Proche-Orient et aux atteintes aux droits de l'Homme dans plusieurs pays de la région.