Les prix des légumes secs connaissent ces derniers temps une hausse vertigineuse sans précédent. En cette période hivernale, les consommateurs sont obligés d'acheter des haricots à plus de 300 DA, des lentilles entre 160 et 170 DA. Les prix des légumes secs connaissent ces derniers temps une hausse vertigineuse sans précédent. En cette période hivernale, les consommateurs sont obligés d'acheter des haricots à plus de 300 DA, des lentilles entre 160 et 170 DA. Le ministère de l'Agriculture rassure en annonçant une baisse des prix et l'OAIC estime que le stock est suffisant pour le marché. Pourtant il y a des anomalies dans la régulation de ce marché que les responsables feignent de ne pas évoquer. Les responsables du ministère de l'Agriculture sont sortis de leur mutisme pour tranquilliser les consommateurs sur une prochaine baisse de ces produits de base pour les Algériens. Dans un communiqué publié jeudi dernier, le ministère annonce ainsi que « les prix des haricots blancs devraient passer de 300 à 230 DA/kg, les lentilles de 90 à 70DA/ kg, le riz de 90 à 80DA/kg, les pois-chiche mexicain et indien affichés actuellement à 170 et 150 DA/ kg passeront respectivement à 158 et 136 dinars ». La nuance devrait se faire concernant les produits emballés avec le haricot blanc qui est cédé à 213 DA, les lentilles à 80 DA, le riz à 91 DA, le pois-chiche mexicain à 169 DA et le pois-chiche indien à 158 DA. Le ministère informe également de la disponibilité de 41 coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) et au niveau des 151 points de vente créés à l'échelle nationale. Mais avant, les explications livrées par les professionnels de la filière et les organismes officiels ne s'embarrassent pas de contradictions. Ainsi, les professionnels estiment que des facteurs comme celui de la sécheresse en Argentine - gros producteur mondial- a fait envoler le cours de ces produits. La récolte des haricots blancs a baissé grandement dans ce pays laissant l'Egypte rafler le reste pour l'Egypte, deuxième producteur mondial qui a renchéri les prix. Aussi, mentionne-t-on que « le prix des haricots secs variait entre 1.300 et 1.400 DA la tonne en 2012 mais cette année, il est passé à 2.400 DA ». Idem pour les lentilles et le riz qui subissent pourtant une augmentation du prix de la tonne. Mais, il est à noter qu'un décret entre le ministère de l'Agriculture et celui du Commerce permet d'agir en cas de grande pénurie des 44 produits listés à travers l'OAIC. Le ministère du Commerce considère que « l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) est chargé de l'importation des légumes secs selon les prix du marché international ». Donc, il est logique que ces importations cédées au prix fort du marché soient automatiquement régies par un soutien par la subvention de l'Etat au cas où les prix au niveau local suivent une courbe ascendante. De son côté, le DG de l'OAIC, Mohammed Belarbi, indique que « les quantités de légumes secs dont les haricots blancs, mises sur le marché sont suffisantes pour couvrir les besoins de consommation », estimant que l'OAIC a pris des précautions pour renforcer l'approvisionnement du marché. Concernant les stocks, le DG de l'OAIC déclare que « l'Office trouve des difficultés à écouler son stock en dépit des prix abordables des produits par rapport à ceux affichés par d'autres opérateurs ». Quant aux prix, le responsable de l'Office précise les tarifs : « Un kilogramme de haricots blancs en emballage divisionnaire à 200,935 DA pour le grossiste qui le revend à son tour à 210,135 DA au détaillant et arrive au consommateur à 230 et 250 DA ». Toutefois, certains détaillants augmentent leurs marges en cédant le produit à 300 voire 350 DA/kg. C'est dire que la spéculation s'illustre bien chez les commerçants. D'où l'importance du contrôle et la régulation en cette période cruciale de la consommation. Le ministère de l'Agriculture rassure en annonçant une baisse des prix et l'OAIC estime que le stock est suffisant pour le marché. Pourtant il y a des anomalies dans la régulation de ce marché que les responsables feignent de ne pas évoquer. Les responsables du ministère de l'Agriculture sont sortis de leur mutisme pour tranquilliser les consommateurs sur une prochaine baisse de ces produits de base pour les Algériens. Dans un communiqué publié jeudi dernier, le ministère annonce ainsi que « les prix des haricots blancs devraient passer de 300 à 230 DA/kg, les lentilles de 90 à 70DA/ kg, le riz de 90 à 80DA/kg, les pois-chiche mexicain et indien affichés actuellement à 170 et 150 DA/ kg passeront respectivement à 158 et 136 dinars ». La nuance devrait se faire concernant les produits emballés avec le haricot blanc qui est cédé à 213 DA, les lentilles à 80 DA, le riz à 91 DA, le pois-chiche mexicain à 169 DA et le pois-chiche indien à 158 DA. Le ministère informe également de la disponibilité de 41 coopératives des céréales et des légumes secs (CCLS) et au niveau des 151 points de vente créés à l'échelle nationale. Mais avant, les explications livrées par les professionnels de la filière et les organismes officiels ne s'embarrassent pas de contradictions. Ainsi, les professionnels estiment que des facteurs comme celui de la sécheresse en Argentine - gros producteur mondial- a fait envoler le cours de ces produits. La récolte des haricots blancs a baissé grandement dans ce pays laissant l'Egypte rafler le reste pour l'Egypte, deuxième producteur mondial qui a renchéri les prix. Aussi, mentionne-t-on que « le prix des haricots secs variait entre 1.300 et 1.400 DA la tonne en 2012 mais cette année, il est passé à 2.400 DA ». Idem pour les lentilles et le riz qui subissent pourtant une augmentation du prix de la tonne. Mais, il est à noter qu'un décret entre le ministère de l'Agriculture et celui du Commerce permet d'agir en cas de grande pénurie des 44 produits listés à travers l'OAIC. Le ministère du Commerce considère que « l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) est chargé de l'importation des légumes secs selon les prix du marché international ». Donc, il est logique que ces importations cédées au prix fort du marché soient automatiquement régies par un soutien par la subvention de l'Etat au cas où les prix au niveau local suivent une courbe ascendante. De son côté, le DG de l'OAIC, Mohammed Belarbi, indique que « les quantités de légumes secs dont les haricots blancs, mises sur le marché sont suffisantes pour couvrir les besoins de consommation », estimant que l'OAIC a pris des précautions pour renforcer l'approvisionnement du marché. Concernant les stocks, le DG de l'OAIC déclare que « l'Office trouve des difficultés à écouler son stock en dépit des prix abordables des produits par rapport à ceux affichés par d'autres opérateurs ». Quant aux prix, le responsable de l'Office précise les tarifs : « Un kilogramme de haricots blancs en emballage divisionnaire à 200,935 DA pour le grossiste qui le revend à son tour à 210,135 DA au détaillant et arrive au consommateur à 230 et 250 DA ». Toutefois, certains détaillants augmentent leurs marges en cédant le produit à 300 voire 350 DA/kg. C'est dire que la spéculation s'illustre bien chez les commerçants. D'où l'importance du contrôle et la régulation en cette période cruciale de la consommation.