Des foyers d'insécurité alimentaire se sont déclarés dans les pays du Sahel, frontaliers de l'Algérie. Le Mali et le Niger vivent des moments difficiles. Des populations entières de ces pays sont plus que jamais sujets à une crise alimentaire sévère. Des foyers d'insécurité alimentaire se sont déclarés dans les pays du Sahel, frontaliers de l'Algérie. Le Mali et le Niger vivent des moments difficiles. Des populations entières de ces pays sont plus que jamais sujets à une crise alimentaire sévère. Uonflits armés, déplacements des populations et menace acridienne, font que la situation dans les pays du Sahel est des plus inquiétante et constituent des foyers de tensions à nos frontières du Sud. A l'insécurité qui règne dans cette région, une situation tout aussi inquiétante, sinon pire, la situation alarmante d'insécurité alimentaire vient aggraver le quotidien de millions d'individus, menacés de faim et de famine. Conséquence : des populations de ces pays se sont déplacées vers l'Algérie, plus exactement au sud du pays, dans les villes frontalières. La Banque mondiale avait tiré déjà l'année dernière la sonnette d'alarme. Dans une publication, l'institution de l'Onu avait indiqué que plus de 17 millions de personnes sont menacées de famine dans la région du Sahel avec un niveau d'insécurité alimentaire qui atteindrait son pic entre juillet et septembre. Selon cette source, une conjugaison de facteurs est à l'origine de cette crise : la sécheresse due à un déficit de précipitations, les prix élevés des céréales, la présence d'un grand nombre de réfugiés internes et les atteintes à l'environnement. Les populations menacées par l'insécurité alimentaire fuient vers «l'oasis de paix». C'est-à-dire qu'en termes plus simples, il y a bel et bien le feu aux portes sud de l'Algérie. Pour l'année 2013 qui tire à sa fin, la situation s'est davantage dégradée. Des populations qui ont fui les combats au Mali, se sont déplacées vers l'Algérie. Quelque 11 millions de personnes sont en situation de "grave insécurité alimentaire" au Sahel, a indiqué en septembre dernier, l'organisation de l'Onu pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), qui a lancé un appel aux dons pour soutenir les petits agriculteurs et éleveurs. Dans son communiqué, l'institution onusienne explique "les familles pauvres ont épuisé leurs stocks de nourriture et sont confrontées à des prix alimentaires élevés dans l'attente de la prochaine récolte". Pour la FAO, "les crises à répétition qui ont frappé le Sahel en 2005, 2008 et 2012 ont affaibli la capacité des populations pauvres à préserver ou à restaurer leurs moyens de subsistance". Selon l'organisation "la situation est particulièrement préoccupante dans le nord du Mali, le nord du Nigeria et les pays voisins. L'état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans demeure alarmant", et à la FAO de s'inquiéter du fait que "cette année, la période de soudure (ou +saison de la faim+) a commencé plus tôt que d'habitude à cause des effets négatifs de la crise de 2012 sur les ménages les plus démunis", contraints de vendre leurs céréales pour payer leurs dettes. Elle s'inquiéte aussi du fait que "seuls 19,4 millions (de dons) ont été reçus" jusqu'à présent, sur les 113,1 millions de dollars nécessaires et que l'organisation dépendant de l'Onu avait comptabilisés en début d'année. Grâce à ces dons, la FAO a déjà pu "apporter un soutien à 1,6 million de cultivateurs, de pasteurs et d'éleveurs" de cette région du sud du Sahara. L'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture "FAO" a renouvelé dernièrement sa mis en garde contre une détérioration de la sécurité alimentaire dans certains pays de l'Afrique où sévissent encore des troubles intérieurs dont la République Centrafricaine. Dans les pays du Sahel, à savoir Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, les cultures et les pâturages ont pâti cette année de l'arrivée tardive et de l'arrêt précoce des pluies. Cette situation pourrait conduire à une aggravation de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition durant la campagne de commercialisation de 2013/14, indique un communiqué de la FAO. En République Centrafricaine environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence, en raison des troubles intérieurs, ajoute l'agence onusienne. Selon la même source, les troubles intérieurs persistants ont engendré une grave insécurité alimentaire et une aide alimentaire d'urgence doit être fournie respectivement à 6 et 4,5 millions de personnes. Uonflits armés, déplacements des populations et menace acridienne, font que la situation dans les pays du Sahel est des plus inquiétante et constituent des foyers de tensions à nos frontières du Sud. A l'insécurité qui règne dans cette région, une situation tout aussi inquiétante, sinon pire, la situation alarmante d'insécurité alimentaire vient aggraver le quotidien de millions d'individus, menacés de faim et de famine. Conséquence : des populations de ces pays se sont déplacées vers l'Algérie, plus exactement au sud du pays, dans les villes frontalières. La Banque mondiale avait tiré déjà l'année dernière la sonnette d'alarme. Dans une publication, l'institution de l'Onu avait indiqué que plus de 17 millions de personnes sont menacées de famine dans la région du Sahel avec un niveau d'insécurité alimentaire qui atteindrait son pic entre juillet et septembre. Selon cette source, une conjugaison de facteurs est à l'origine de cette crise : la sécheresse due à un déficit de précipitations, les prix élevés des céréales, la présence d'un grand nombre de réfugiés internes et les atteintes à l'environnement. Les populations menacées par l'insécurité alimentaire fuient vers «l'oasis de paix». C'est-à-dire qu'en termes plus simples, il y a bel et bien le feu aux portes sud de l'Algérie. Pour l'année 2013 qui tire à sa fin, la situation s'est davantage dégradée. Des populations qui ont fui les combats au Mali, se sont déplacées vers l'Algérie. Quelque 11 millions de personnes sont en situation de "grave insécurité alimentaire" au Sahel, a indiqué en septembre dernier, l'organisation de l'Onu pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), qui a lancé un appel aux dons pour soutenir les petits agriculteurs et éleveurs. Dans son communiqué, l'institution onusienne explique "les familles pauvres ont épuisé leurs stocks de nourriture et sont confrontées à des prix alimentaires élevés dans l'attente de la prochaine récolte". Pour la FAO, "les crises à répétition qui ont frappé le Sahel en 2005, 2008 et 2012 ont affaibli la capacité des populations pauvres à préserver ou à restaurer leurs moyens de subsistance". Selon l'organisation "la situation est particulièrement préoccupante dans le nord du Mali, le nord du Nigeria et les pays voisins. L'état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans demeure alarmant", et à la FAO de s'inquiéter du fait que "cette année, la période de soudure (ou +saison de la faim+) a commencé plus tôt que d'habitude à cause des effets négatifs de la crise de 2012 sur les ménages les plus démunis", contraints de vendre leurs céréales pour payer leurs dettes. Elle s'inquiéte aussi du fait que "seuls 19,4 millions (de dons) ont été reçus" jusqu'à présent, sur les 113,1 millions de dollars nécessaires et que l'organisation dépendant de l'Onu avait comptabilisés en début d'année. Grâce à ces dons, la FAO a déjà pu "apporter un soutien à 1,6 million de cultivateurs, de pasteurs et d'éleveurs" de cette région du sud du Sahara. L'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture "FAO" a renouvelé dernièrement sa mis en garde contre une détérioration de la sécurité alimentaire dans certains pays de l'Afrique où sévissent encore des troubles intérieurs dont la République Centrafricaine. Dans les pays du Sahel, à savoir Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, les cultures et les pâturages ont pâti cette année de l'arrivée tardive et de l'arrêt précoce des pluies. Cette situation pourrait conduire à une aggravation de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition durant la campagne de commercialisation de 2013/14, indique un communiqué de la FAO. En République Centrafricaine environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire d'urgence, en raison des troubles intérieurs, ajoute l'agence onusienne. Selon la même source, les troubles intérieurs persistants ont engendré une grave insécurité alimentaire et une aide alimentaire d'urgence doit être fournie respectivement à 6 et 4,5 millions de personnes.