La Libye se tourne primordialement vers l'Algérie en espérant trouver un soutien sans faille pour sa stabilité politique. C'est du moins ce qui ressort de la rencontre du vice-président du Conseil des ministres libyen, Seddik Abdelkrim, avec ses homologues algériens. La Libye se tourne primordialement vers l'Algérie en espérant trouver un soutien sans faille pour sa stabilité politique. C'est du moins ce qui ressort de la rencontre du vice-président du Conseil des ministres libyen, Seddik Abdelkrim, avec ses homologues algériens. Depuis la visite de Sellal à Tripoli en décembre dernier, la Libye s'attache à l'Algérie en souhaitant une « nouvelle ère » dans les relations bilatérales. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a réaffirmé jeudi dernier à Alger « l'entière disponibilité de l'Algérie à apporter son soutien au peuple et aux autorités en Libye pour l'édification d'un nouvel Etat à la faveur de la paix et de la stabilité ». L'émissaire libyen, qui a été reçu également par le Premier ministre algérien, veut concrètement passer à une « relation renforcée » dans le cadre de la tenue de la grande commission mixte de la coopération bilatérale. Mais d'abord, la question sécuritaire reste toujours dans l'urgence de la relation entre les deux pays. L'Algérie a donné déjà son aval pour un renforcement des frontières et d'aider de la sorte les libyens à se montrer vigilant sur la circulation des armes au niveau du cordon frontalier. Tayeb Belaïz affirme dans ce sens que « les mutations profondes et effrénées que connaissent certains pays arabes en général et les pays du Maghreb et d'Afrique du Nord en particulier, se caractérisent désormais par la propagation du crime organisé et le lien étroit entre les groupes criminels, le trafic de drogue et de psychotropes et l'immigration clandestine. Ces mutations en appellent à la conjugaison des efforts de tous et l'intensification de la coopération ». Tayeb Belaïz a préconisé ainsi la mise à jour de la convention sécuritaire conclue en 2001 entre les deux pays et qui « constituera l'outil juridique idoine sur lequel reposent les différents programmes et activités ». De son côté, le vice-président du Conseil des ministres libyen a été clair sur le dossier sécuritaire. « La sécurité de la Libye est celle de l'Algérie et vice versa ». Selon lui « la sécurité repose sur le développement qui a pour assise l'investissement dans la ressources humaine », en soulignant « la nécessité d'édifier des institutions sécuritaires modernes ». L'Algérie, qui accompagne depuis des mois ces efforts de sécurisation dont un apport de la formation de la DGSN au profit des cadres de la police libyenne, compte selon le ministre de l'Intérieur « élargir ces formations pour la protection civile et d'autres secteurs des collectivités locales ». En somme, la visite du haut responsable libyen vient à point nommé pour chercher les voies salutaires pour mettre fin au terrorisme qui menace toujours la région surtout dans le contexte « chaotique » de la montée en puissance des milices. Ainsi se dessine un nouveau profil de la relation algéro-libyenne avec comme mot d'ordre « effacer les tumultes du passé » juste après l'éviction du système Kaddafi. Depuis la visite de Sellal à Tripoli en décembre dernier, la Libye s'attache à l'Algérie en souhaitant une « nouvelle ère » dans les relations bilatérales. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a réaffirmé jeudi dernier à Alger « l'entière disponibilité de l'Algérie à apporter son soutien au peuple et aux autorités en Libye pour l'édification d'un nouvel Etat à la faveur de la paix et de la stabilité ». L'émissaire libyen, qui a été reçu également par le Premier ministre algérien, veut concrètement passer à une « relation renforcée » dans le cadre de la tenue de la grande commission mixte de la coopération bilatérale. Mais d'abord, la question sécuritaire reste toujours dans l'urgence de la relation entre les deux pays. L'Algérie a donné déjà son aval pour un renforcement des frontières et d'aider de la sorte les libyens à se montrer vigilant sur la circulation des armes au niveau du cordon frontalier. Tayeb Belaïz affirme dans ce sens que « les mutations profondes et effrénées que connaissent certains pays arabes en général et les pays du Maghreb et d'Afrique du Nord en particulier, se caractérisent désormais par la propagation du crime organisé et le lien étroit entre les groupes criminels, le trafic de drogue et de psychotropes et l'immigration clandestine. Ces mutations en appellent à la conjugaison des efforts de tous et l'intensification de la coopération ». Tayeb Belaïz a préconisé ainsi la mise à jour de la convention sécuritaire conclue en 2001 entre les deux pays et qui « constituera l'outil juridique idoine sur lequel reposent les différents programmes et activités ». De son côté, le vice-président du Conseil des ministres libyen a été clair sur le dossier sécuritaire. « La sécurité de la Libye est celle de l'Algérie et vice versa ». Selon lui « la sécurité repose sur le développement qui a pour assise l'investissement dans la ressources humaine », en soulignant « la nécessité d'édifier des institutions sécuritaires modernes ». L'Algérie, qui accompagne depuis des mois ces efforts de sécurisation dont un apport de la formation de la DGSN au profit des cadres de la police libyenne, compte selon le ministre de l'Intérieur « élargir ces formations pour la protection civile et d'autres secteurs des collectivités locales ». En somme, la visite du haut responsable libyen vient à point nommé pour chercher les voies salutaires pour mettre fin au terrorisme qui menace toujours la région surtout dans le contexte « chaotique » de la montée en puissance des milices. Ainsi se dessine un nouveau profil de la relation algéro-libyenne avec comme mot d'ordre « effacer les tumultes du passé » juste après l'éviction du système Kaddafi.